Comète - Définition

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Désignation

Mise à part la comète de Halley, ou celle de Encke, le nom d'une comète est attribué officiellement par une commission de l'Union Astronomique Internationale (UAI, IAU en anglais), dont le siège est à Washington. Certaines comètes historiques ne comportent pas de nom : ainsi parle-t-on de la grande comète de 1843.

Premier procédé

Les noms du ou des deux premiers observateurs d'une nouvelle comète lui sont attribués officiellement ; ainsi on parle de la comète Hale-Bopp, découverte en juillet 1995 par Allan Hale et Thomas Bopp.

Ce procédé comporte des inconvénients, notamment depuis la découverte de nombreuses comètes par des sondes spatiales : le programme LINEAR en a découvert plusieurs dizaines, et la sonde SoHO plusieurs centaines.

Procédé intermédiaire

Avant 1995, une nouvelle comète possédait souvent une double dénomination. La première, provisoire, en attente de la dénomination définitive. Deux ans après sa découverte, le nom définitif lui était attribué selon les critères suivants : l'année du passage au périhélie, suivie d'un numéro d'ordre noté en chiffres romains indiquant sa place à l'intérieur de l'année en question (exemple : 1994 IV). Ce procédé comportait aussi de nombreux inconvénients (notamment pour les comètes à courte période). Pour les comètes à courte période, on mettait un numéro d'ordre devant le P/ : comète 19P/Borrelly.

Nouveau procédé

Depuis le 1er janvier 1995, le nom officiel d'une nouvelle comète comporte en sus d'autres indications.

Ainsi le nom officiel de la comète Hale-Bopp est C/1995 O1 :

  • C/ indique qu'il s'agit d'une comète à longue période (éventuellement non périodique) ; on mettra P/ pour une comète à courte période, ou D/ pour une comète disparue ;
  • 1995 indique que la comète a été découverte en 1995 ;
  • O indique qu'elle a été découverte au cours de la deuxième quinzaine de juillet (chaque lettre de l'alphabet, excepté I et Z, correspond à un demi-mois) ;
  • 1 indique enfin qu'il s'agit de la première comète découverte au cours de cette période.

Les missions spatiales

Les connaissances sur les comètes, notamment celles de leurs noyaux, ont considérablement progressé depuis l'avènement des expériences spatiales. Au total, ce sont actuellement près de dix missions spatiales qui ont contribué à mieux connaître les noyaux cométaires.

  • La sonde européenne Giotto, lancée le 2 juillet 1985 par une fusée Ariane 1 pour approcher le noyau de la comète de Halley à moins de 500 km ;
  • La sonde japonaise Sakigate, en direction de Halley ;
  • La sonde japonaise Suisei, en direction de Halley ;
  • Les deux sondes soviétiques Vega 1 et Vega 2, qui, après avoir détaché un module vers la planète Vénus a pris un certain nombre de clichés de la comète de Halley ;
  • La sonde américaine Deep Space 1, lancée en 2001, qui a étudié le noyau de la comète 19P/Borrelly ;
  • La sonde américaine Deep Impact, lancée en 2005, avait pour objectif de creuser un cratère artificiel par collision entre le noyau de la comète Tempel 1 et un impacteur ;
  • La sonde américaine Stardust, lancée en 2004, était destinée à récolter et à ramener sur Terre de la poussière cométaire provenant de la comète Wild 2 ;
  • La sonde européenne Rosetta lancée en 2005 en direction de la comète 67P/Tchourioumov-Guerassimenko qu'elle atteindra en novembre 2014.
  • La sonde européenne SoHO destinée à étudier le Soleil en continu et qui de ce fait a permis de découvrir des comètes qui finissaient leur vie en « tombant » dans le Soleil, appelées comètes rasantes ;
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