Pile de protocoles | ||||||||||||||
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Modèle Internet Modèle OSI |
Le codage Manchester est un codage asynchrone. Il est utilisé dans les réseaux informatiques pour injecter sur le média physique (couche 1 du modèle OSI) les valeurs logiques correspondant au flux d'entrée.
Valeurs à coder | Valeurs transmise |
---|---|
0 logique | transition du niveau bas vers le niveau haut |
1 logique | transition du niveau haut vers le niveau bas |
Le codage Manchester est aussi appelé codage biphase.
Mise en œuvre simple, codage et décodage faciles, pas de composante continue (donc pas de perte de synchronisation sur les suites de symboles identiques).
Les problèmes habituellement rencontrés avec les codes tels que NRZ, NRZI ou Miller :
sont résolus par le codage Manchester en supprimant les suites de 0 ou de 1.
La limite basse de la bande passante occupée n'est plus le continu comme dans les trois codes donnés en exemple. Elle vaut sensiblement la moitié de sa limite haute.
Ethernet 10Base5, 10Base2, 10BaseT, 10BaseFL
La séquence 1010101010... est codée de la sorte :
En termes d'état, cela donne 10 01 10 01 10 0... et le signal possède un rapport cyclique de 50% dont la fréquence est la moitié de la fréquence d'entrée. C'est pour cela que c'est cette séquence qui est utilisée dans le préambule d'une trame ethernet ou trame fddi.
La limite haute de la bande passante occupée est doublée.
Lorsque la distribution des bits transmis est équiprobablement répartie entre 1 et 0, la densité spectrale de puissance du codage Manchester s'exprime par :
où R est le débit binaire brut (10 Mbps, 100 Mbps, 1 Gbps...).
La densité spectrale de puissance de ce code est donc tout simplement proportionnelle au carré du module de la transformée de Fourier de l'impulsion élémentaire rectangulaire.