Cocos nucifera - Définition

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Les variétés traditionnelles de cocotier

Pendant des millénaires, les hommes ont tenté de créer et de conserver les variétés de cocotier qui répondaient au mieux à leurs besoins. Ce travail empirique demande un suivi sur plusieurs années : les cocotiers Grands fleurissent souvent après cinq ans, période suffisante pour risquer d’oublier d’où provient la semence. Le cocotier sélectionné pour la reproduction se croise sans contrôle avec n’importe lequel de ses voisins ; bien souvent, à moins d’avoir de la chance, les caractéristiques recherchées ne se retrouvent pas dans la descendance. Malgré ces difficultés, grâce à ce travail réalisé au fil des siècles, plusieurs centaines de variétés ont été créées en Asie et dans le Pacifique.

À la fin du XIXe siècle, les grandes plantations étaient réalisées en important des noix de coco d'un endroit réputé pour sa production. Dans la plupart des cas, ces semences étaient sélectionnées selon leur aspect : certains préféraient des fruits gros et lourds, d'autres des fruits de taille moyenne et de forme plutôt sphérique.

Utilisations

Grelin en fibre de coco.
Coir (Sri Lanka).

Le cocotier compte parmi les plus anciennes plantes utiles, et on l'exploite de multiples façons :

  • La pulpe séchée, se composant à 60-70% de lipides, est appelée coprah. Celui-ci sert à la fabrication d'huile utilisée dans la confection de margarine, de savon et de monoï.
  • Le bois est utilisé pour la construction, il présente un grain très fin et présente un aspect marbré très décoratif.
  • La sève est consommée fraîche ou sous forme de sirop (respectivement kareve et kaimaimai aux Kiribati) par les habitants des Kiribati, du littoral ivoirien et des îles Marshall (pays). Fermentée, elle peut se conserver et devenir une sorte d'alcool, appelé en anglais toddy. La sève concentrée et séchée est utilisée pour produire un sucre appelé jaggery en Inde.
  • Le coir, ou bourre de coco, fibres entourant la coque de la noix de coco, est utilisé pour faire des brosses, des paillassons, des matelas et des cordes.
  • Les noix de coco immatures contiennent un liquide sucré, l'eau de coco, qui est une boisson rafraîchissante.
  • La pulpe de la noix de coco est comestible. Elle peut également être râpée puis pressée pour en extraire le lait de coco.
  • Le bourgeon terminal ou « chou » du cocotier est comestible.
  • Le fruit est parfois coupé transversalement et entièrement laqué pour servir de cendrier, bac à glaçon ou petit accessoire de rangement décoratif.
  • La noix de coco débourrée, coupée en deux demi-sphères et laquée, sert de soutien-gorge aux danseuses polynésiennes.
  • La palme de cocotier est tressée et plongée dans l'eau de mer salée pour se conserver, puis séchée au soleil. Elle servait comme matériaux de construction en Océanie, pour les murs et les toits d'habitations. Divers objets peuvent être également tressés : chapeaux, sacs, ou servir de décoration de fête.
  • la tige centrale de la feuille est séparée et séchée, appelée niau par les polynésiens, elle sert notamment à la confection de balais ou de décorations comme les costumes de danse traditionnelle.

Culture

Les principales régions de culture du cocotier se trouvent en Asie du Sud-Est, mais on trouve de vastes plantations (cocoteraies) dans l'espace caraïbe notamment en Jamaïque, dans le Yucatan au Mexique et dans les îles de la Caraïbe orientale. Sur la seule île Christmas, le plus grand atoll terrestre au monde, 800 000 cocotiers ont été plantés entre les deux guerres.

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