Cloud computing - Définition

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Introduction

Diagram showing overview of cloud computing including Google, Salesforce, Amazon, Microsoft, Yahoo & Lundi Matin
Cloud computing

Le Cloud computing est un concept de déportation sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur le poste utilisateur. Les noms officiels en français sont informatique dans le nuage, informatique en nuage, informatique dématérialisée, ou encore infonuagique

Ce concept est vu comme une évolution majeure par certains analystes, ou comme un piège par d'autres comme notamment Richard Stallman.

Les utilisateurs ou les entreprises ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques mais peuvent ainsi accéder de manière évolutive à de nombreux services en ligne sans avoir à gérer l'infrastructure sous-jacente, souvent complexe. Les applications et les données ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans un nuage (« cloud ») composé d'un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d'une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système. L'accès au service se fait par une application standard facilement disponible, la plupart du temps un navigateur Web.

Concepts

Le concept d'informatique dans le nuage est comparable à celui de la distribution de l'énergie électrique. La puissance de calcul et de stockage de l'information est proposée à la consommation par des compagnies spécialisées. De ce fait, les entreprises n'ont plus besoin de serveurs propres, mais confient cette ressource à une entreprise qui leur garantit une puissance de calcul et de stockage à la demande.

Selon les approches des entreprises, se distinguent trois formes de cloud computing :

  • les clouds privés internes,
  • les clouds privés externes,
  • et les clouds publics.

Cette notion est regroupée par les Anglo-saxons sous le vocable « elastic computing capacity ». Le National Institute of Standards and Technology en a donné une définition succincte qui reprend ces principes de base.

Le SYNTEC Informatique, dans son livre blanc du Cloud Computing, présente trois modèles : IaaS, PaaS, SaaS.

Dans le modèle classique (non cloud), l'entreprise maintient : les applications, les runtimes, l'intégration SOA, les bases de données, le logiciel serveur, la virtualisation, le matériel serveur, le stockage, les réseaux.

IaaS

L'Infrastructure as a service (IaaS) est le premier modèle de cloud, où :

  • l'entreprise maintient : les applications, les runtimes, l'intégration SOA, les bases de données, le logiciel serveur ;
  • le fournisseur Cloud maintient : la virtualisation, le matériel serveur, le stockage, les réseaux.

PaaS

La Platform as a service (PaaS) est le second modèle de cloud, où :

  • l'entreprise maintient uniquement les applications ;
  • le fournisseur Cloud maintient : les runtimes, l'intégration SOA, les bases de données, le logiciel serveur, la virtualisation, le matériel serveur, le stockage, les réseaux.

SaaS

Le Software as a service (SaaS) est l'ultime modèle de cloud, où le fournisseur Cloud maintient : les applications, les runtimes, l'intégration SOA, les bases de données, le logiciel serveur, la virtualisation, le matériel serveur, le stockage, les réseaux.

Le SaaS, souvent associé au « cloud computing » peut être vu comme un modèle économique de consommation des applications : celles-ci sont consommées et payées à la demande (par utilisateur et par minute d'utilisation par exemple) et non plus acquises par l'achat de licences. Le SaaS peut donc à ce titre reposer sur une infrastructure informatique dans le nuage.

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