La mutualisation du matériel permet d'optimiser les coûts par rapport aux systèmes conventionnels et de développer des applications partagées sans avoir besoin de posséder ses propres machines dédiées au calcul.
Comme pour la virtualisation, l'informatique dans le nuage est plus économique grâce à son évolutivité. En effet, le coût est fonction de la durée de l'utilisation du service rendu et ne nécessite aucun investissement préalable (homme ou machine). Notons également que l'élasticité du nuage permet de fournir des services évolutifs et donc de supporter les montées de charges.
Par exemple, Salesforce.com, pionnier dans le domaine de l'informatique dans le nuage gère les données de 54 000 entreprises, et leurs 1,5 millions d'employés, avec seulement 1 000 serveurs (mars 2009).
De plus, et c'est un argument mis en avant par les fournisseurs d'application en nuage, les services sont extrêmement fiables car basés sur des infrastructures performantes possédant des politiques efficaces de tolérance aux pannes (notamment des répliques).
L'ONG Greenpeace dénonce les impacts négatifs de l'informatique en nuage, dans le rapport 2010 sur l'impact écologique du secteur informatique (voir article informatique et développement durable).
D'autres problèmes sont :
Il est tout à fait possible de stocker les données sensibles des entreprises dans des espaces sécurisés en intra-extra entreprises, de manière à éviter à la fois les risques liés au stockage sur des serveurs externes et ceux liés à l'acheminement des données jusqu'à ces serveurs.
Pour Richard Stallman, à l'origine de GNU, l'informatique dans le nuage « est un piège », ses utilisateurs perdant le contrôle de leurs applications. Ce militant du logiciel libre y voit un concept publicitaire sans intérêt, rejoignant les critiques exprimées par Larry Ellison, fondateur d'Oracle, selon lequel il s'agit d'un phénomène de mode.