Le climat de La Réunion est un climat tropical, l'île de La Réunion étant située à proximité immédiate du tropique du Capricorne dans le sud-ouest de l'océan Indien.
Plusieurs phénomènes météorologique président au climat réunionais. Le principal est le régimes des vents, les alizés soufflant principalement d'est-sud-est. La présence de la zone de convergence intertropicale, point de convergence des alizés favorise des saisons humides et sèches moins marquées. Du fait de l'absence de vastes terres dans cette partie du monde, la position des anticyclones est bien moins marquée que dans l'hémisphère nord en fonction des saisons. Deux anticyclones marquent cependant leur empreinte, l'anticyclone de Sainte-Hélène et celui des Mascareignes. Ces anticyclones sont moins forts durant l'été austral, de décembre à janvier. En revanche la dépression de l'Antarctique, présente toute l'année le vaste domaine océanique entourant l'Antarctique est elle au faîte de son influence.
on distingue deux régimes pluviométriques :
La différence de pluviométrie est telle qu'il peut pleuvoir plusieurs mètres d'eau à l'est sans qu'il tombe une goutte à l'ouest.
De même, deux saisons sont ressenties :
Le régime de brise influes sur les précipitations :
La réunion est surement le département français où le climat provoque le plus de risques naturels. D'une part l'île est capable d'essuyer les plus fortes chutes de pluie du monde sur 12 heures à 15 jours, elle est capable d'essuyer des cyclones dont les vents peuvent atteindre en pointe plus de 300 kilomètres par heure soit parmi les plus rapide du monde, de fortes houles peuvent également avoir lieu. Ces risques qui peuvent être important sont exposés dans le dossier départemental des risques majeurs. Des procédures sont mises en place et strictement suivis par les autorités, il est par exemple interdit de circuler durant la période rouge d'une alerte cyclonique.
Les autorités et la population doivent faire face à plusieurs risques climatiques. Les risques liée aux inondations sont les plus fréquents et causes le plus de morts. Les risques de houles et raz de marée sont plus rares mais peuvent être potentiellement très dangereux car la population, toujours plus importante au fil des années, vie essentiellement sur les côtes. Les risques de mouvement de terrain découlent des inondations, ce sont ceux qui sont potentiellement les plus dangereux. Aujourd'hui, c'est le réseaux routier qui souffre le plus ceux-ci. D'autres risques, comme des risques industriels peuvent découler des précédents.
Les épisodes de pluviométrie intenses débouchent souvent sur des inondations. Ces épisodes ne sont pas uniquement dus à des cyclones, mais des orages ou des pluies très importantes sur une longue période sont susceptibles d’occasionner localement des perturbations importantes. Du fait de la géographie, les ravines sont rapidement engorgées durant les fortes pluies, les eaux peuvent alors tout emporter sur leur passage et bon nombre de personnes sont mortes en sous-estimant la force du flux de ce qui semblait être un petit ruisseau. Depuis quelques années, certaines habitations sont construites sur des ravines sèches, c'est-à-dire sur des ravines ne servant que lors des pluies exceptionnelles. Il en résulte naturellement des inondations. Cependant les inondations de grande ampleur sont davantage dues à des pluies sur de plus longues périodes, elles sont aussi potentiellement plus dangereuses car l'eau en s'infiltrant est plus susceptible de provoquer des éboulements et des glissements de terrains. Elles peuvent s'illustrer par une remontée de la nappe par le réseaux d'assainissement comme régulièrement à la Saline, le débordement de barrage artificiel ou naturel, le bouchage ou la saturation du réseaux d'évacuation comme cela se produit régulièrement à Saint-Benoit ou l'envahissement par l'eau de mer comme souvent à Saint-Paul ou Sainte-Suzanne. Ces derniers sont dus à la houle, la houle crée par les cyclones peut atteindre 20 mètres. La houle australe se dirigeant vers le nord, durant l'hiver australe, peut atteindre de une dizaine de mètres sur la côte, et frappe la cote est et sud ouest, région moins propice aux inondations.
Ces événements engendrent des frais importants à la collectivité, du fait de la destruction périodique du réseau routier, du réseau téléphonique, du réseau d'eau, du réseau électrique et de la nécessiter d'élaguer les arbres tombés.
De nombreux cyclones ont laissé des souvenirs dans la mémoire collective.
Plusieurs mouvements de mer ont également fait des mort ou des dégats.
L’île détient tous les records mondiaux de précipitations de 12 heures à 15 jours. Pour exemple, lors du cyclone Hyacinthe en janvier 1980 il est tombé :