La civilisation occidentale procède, par l'intermédiaire de son extension hors de ses frontières d'origines, de :
Depuis la chute de l'Union soviétique, la délimitation des « pays occidentaux » en tant qu'espace de culture commune s'est élargie, mais elle reste mouvante selon les circonstances et les points de vue.
Certains pays font partie d'une sorte de « noyau dur », dont la culture serait basée sur la triple influence d'Athènes, de Rome et de Jérusalem depuis le Moyen Âge : l'Europe de l'Ouest et l'Europe centrale, mais aussi les anciennes colonies d'Outre-mer majoritairement peuplées d'Européens (Amérique du Nord, Cône Sud, Australie et Nouvelle-Zélande). Ce découpage de l'Occident est celui adopté par Samuel P. Huntington dans son ouvrage Le Choc des civilisations qui repose sur une vision conflictuelle.
Mais, selon certains auteurs, l'Occident inclut l'Europe orthodoxe et en premier lieu la Russie, qui a depuis longtemps eu des relations culturelles et politiques étroites (par exemple, Henri Ier de France épousa Anne de Kiev en 1051) avec l'Europe de l'Ouest. Il en est de même de l'Amérique latine, où l'on pratique le christianisme et où l'on parle des langues européennes (espagnol et portugais surtout); certains de ces pays sont même essentiellement peuplés de descendants d'Européens (Chili, Argentine…).
La délimitation de l'Occident n'est pas un domaine réservé aux théoriciens, elle alimente des débats politiques parfois virulents, par rapport à la situation internationale (par exemple, la crise russo-géorgienne de 2006), voire à la situation interne d'un pays.
Durant la Guerre froide, une nouvelle définition émergea. La Terre fut divisé en trois « mondes ». Le premier monde, le « monde libre », était composé des membre de l'OTAN et d'autre pays alignés ou neutres. Le deuxième monde était le bloc de l'Est dans la sphère d'influence de l'Union Soviétique et les pays du pacte de Varsovie ; généralement la Yougoslavie et la République populaire de Chine y était inclus car soumis à l’idéologie communiste, bien que ne dépendant pas directement de Moscou. Le tiers monde était constitué de pays non-alignés (Inde, des pays africains...).
Il y avait un certain nombre de pays qui ne correspondaient exactement à cette définition de cette division, tel que la Suisse, la Suède, et la république d'Irlande, qui choisirent d'être neutre. La Finlande était sous la sphère d'influence de l'Union soviétique mais restait neutre, n'était ni communiste, ni membre du pacte de Varsovie (ou Comecon). En 1955, quand l'Autriche devint à nouveau une république pleinement indépendante, elle le fit sous la condition qu'elle restait neutre, mais en tant que pays de l'Ouest du rideau de fer, elle était dans la sphère d'influence des États-Unis.
La Grèce et la Turquie devenant membre de l'OTAN, s'intègrent institutionnellement dans le monde occidental. L'Espagne n'a rejoint l'OTAN qu'en 1982, vers la fin de la guerre froide et après la mort de l'autoritaire général Franco. Le monde occidental devint synonyme du premier monde.