Divers pays ont leur école de formation à la chute opérationnelle. Aux États-Unis, cette formation est assurée par la Military Free Fall School du John F. Kennedy Special Warfare Center and School (USAJFKSWCS).
En France, seuls des personnes déjà brevetées parachutiste et ayant une dizaine d'années d'expérience peuvent suivre la formation au SOTGH. La formation peut être suivie soit à l'école des troupes aéroportées (ETAP) de Pau, soit en interne au sein du commandement des opérations spéciales (COS), mais dans tous les cas elle est validée par un personnel de l'ETAP/.
un appareil pour déployer automatiquement le parachute :
Cet appareil lit la pression de l'air et estime la hauteur. Si elle est moindre que la hauteur minimale prévue, environ 300 mètres, et que la parachute n'est pas ouvert, il ouvre un parachute d'urgence en brisant un câble d'ouverture.
une paire de bottes militaires pour la chute libre (soulage les hanches)
une bouteille d'oxygène et un masque respiratoire (si le saut se fait à plus que 4 000 mètres environ)
un sac de matériel militaire ayant une masse de 20 à 45 kg
Risques pour la santé
À haute altitude, l'oxygène est trop rare pour assurer une respiration suffisante. Dans cet environnement, les personnes sans équipement subissent une hypoxie, qui mène à l'inconscience. Au fur et à mesure que la personne s'approche de la Terre, le taux d'oxygène augmente. Cependant, la chute est souvent trop courte pour que la personne revienne à la conscience avant qu'elle ne touche terre. Si le chuteur n'a pas ouvert son parachute avant de perdre conscience, il est pratiquement assuré de s'écraser au sol. En conséquence, les chuteurs opérationnels doivent porter un masque à oxygène.
Un autre danger guette les parachutistes haute altitude : le froid. À ces hauteurs, la température est sous le 0°C. Ils peuvent avoir des morsures de froid. En portant les vêtements appropriés, ils préviennent ces blessures.
Liste d'unités militaires faisant du HALO/HAHO
Saut opérationnel d'un GCP du 1er Régiment de Hussards Parachutistes.
États-Unis
Delta Force
Special Forces (« bérets verts »)
SEAL
SWCC
EOD de l'US Navy
Force Reconnaissance
Les Pararescuemen, Combat Controlers et Special Operations Weathermen de l'US Air Force.
Le Regimental Reconnaissance Detachment (RRD) du 75th Ranger Regiment
certains éléments des 82e et 101e divisions aéroportées américaines
les unités Long Range Surveillance (détachements et compagnies LRS d'unités d'infanterie)
Fédération de Russie (Anciennement U.R.S.S.)
VDV Spetsnaz (troupes aéroportées).
MVD / FSB Spetsnaz (troupes opérationnelles dépendant des institutions ayant succédé au K.G.B.).
Spetsnaz GRU (équivalent russe des S.A.S. britanniques ou de la Delta américaine).
Royaume-Uni
Special Air Service
Special Boat Service
Pathfinder Platoon
Canada
Deuxième Force opérationnelle interarmées (Joint Task Force 2)
Belgique
Special Forces Group
France
Environ 50 chuteurs opérationnels au sein du Commandement des opérations spéciales :
13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP)
1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (1er RPIMa)
Commandos marine
Commando parachutiste de l'Air n°10 (CPA 10)
Environ 50 chuteurs opérationnels au sein du Groupement des commandos parachutistes de la 11e brigade parachutiste
Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN)
le RAID est la seule unité de la police qui ait un groupe de chuteurs opérationnels
la Division Action de la DGSE dispose également de chuteurs opérationnels.