Autres
Adapté des Bases fondamentales du syndicalisme étudiant :
- 1980 : « carte universitaire » visant à organiser la répartition des moyens entre universités et à limiter la création des filières. Manifestations contre la carte universitaire. Manifestations au mois de mai pour la défense des étudiants étrangers contre le décret Imbert. Le 13 mai, un émeutier de Jussieu, Alain Bégrand, se tue en tentant d'échapper à la charge des CRS sur le parvis de l'université. Le lendemain, les universités sont en grève. L'université de Jussieu sera alors occupée jusqu'à la fin de l'année.
- Mai 1983 : réforme Savary supprimant la sélection à l'entrée de l'université. Réforme des premiers cycles et premières expériences de contractualisation État/Université. Émeutes et grève organisées par l'extrême-droite dans les universités les plus élitistes : la presse parle alors d'un « Mai 68 à l'envers ».
- 1986 : projet Devaquet de rétablissement de la sélection entre les bacheliers (avec une hausse des droits d’inscription et une plus grande autonomie financière des universités). Manifestations et grève générale contre le projet Devaquet (départ : Paris XIII-Villetaneuse et Amiens). Un manifestant (Malik Oussekine) est tué au cours de la répression d'une manifestation. Retrait de la réforme Devaquet.
- nov-dec 1987 : grèves contre les conditions budgétaires de rentrée.
- 1989 : loi d’orientation Jospin. Distribution des crédits et des moyens aux organisations élues au CNESER en fonction des résultats électoraux. Création de la Fédération des Associations Générales Étudiantes (FAGE) en septembre 1989.
- 1990 : plan « université 2000 » de Jospin.
- 1991 : mobilisation monstre contre la réforme Jospin. Abrogation de la réforme Jospin.
- 1992 : réforme des premiers cycles, le ministre Lang fait passer la réforme Jospin sous la forme d'un décret.
- Mars 1994 : « Contrat d’insertion professionnelle » (CIP, dit SMIC jeune) donnant possibilité de rémunérer les jeunes diplômés sous le SMIC (plan Giraud). Mobilisations et grèves contre le CIP. Tous les jeunes rejoignent le mouvement (lycéens, chômeurs, et travailleurs précaires). Abrogation du CIP.