Chroniques martiennes - Définition

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Introduction

Chroniques martiennes
Auteur Ray Bradbury
Genre Science-fiction
Version originale
Titre original The Martian Chronicles
Éditeur original Doubleday
Langue originale Anglais
Pays d'origine États-Unis États-Unis
Date de parution originale 1950
Version française
Traducteur Henri Robillot (1954)
revue par Jacques Chambon (1997)
Lieu de parution France France
Éditeur Denoël
Collection Présence du futur
Date de parution 1954
ISBN 978-2207300015

Chroniques martiennes (The Martian Chronicles) est un recueil de nouvelles de science-fiction de l'auteur américain Ray Bradbury, publié pour la première fois aux États-Unis en 1950 chez Doubleday.
Il est publié en France aux éditions Denoël en 1954 dans la collection « Présence du futur » dont il est le premier numéro.
Le livre est composé de nouvelles parues dans des magazines entre 1945 et 1950 ainsi que de nouveaux textes écrits spécialement pour le recueil, dont l'action se déroule sur la planète Mars. Chaque nouvelle, à laquelle est associée une date, raconte une histoire qui s'intègre à une histoire globale que l'on lit comme un roman.

La première édition du livre est dédiée à la femme de l'auteur, Marguerite. Dans les éditions suivantes, il est précisé qu'elle a tapé le manuscrit en 1949, et deux personnes sont ajoutées à la dédicace : Norman Corwin (qui travaillait pour la radio de New York) et Walter I. Bradbury (directeur littéraire chez Doubleday).

Les différentes éditions

Au Royaume-Uni, le livre paraît sous le titre The Silver Locusts avec l'ajout de la nouvelle The Fire Balloons qui, par ailleurs, figure dans les premières éditions du recueil L'Homme illustré ; la nouvelle Usher II étant retirée de la plupart des éditions britanniques.
En France c'est Denoël qui publie le texte, traduit par Henri Robillot, inaugurant la collection « Présence du futur ». Le format de la première édition est 14 x 20,5 cm, il sera ensuite réduit à 12 x 18 puis 10,8 x 18. L'illustration de la couverture représente, sur un fond blanc, une sphère avec son ombre portée de couleur verte. Elle sera remplacée dans les années 1970 par une couverture en couleur avec une illustration dans une sphère.
En 1997 Denoël publie une nouvelle édition. La couverture change de nouveau, la traduction est revue par Jacques Chambon, certains titres de nouvelles sont modifiés et, conformément à l'édition américaine de 1990 dite « du quarantième anniversaire », deux nouvelles sont ajoutées : Les Ballons de feu (The Fire Balloons) et Les Grands Espaces (The Wilderness). Les dates associés aux textes sont changées, projetant le récit trente et un an dans le futur par rapport aux dates d'origine. On y trouve également une introduction et deux articles signés Ray Bradbury ainsi qu'un cahier pédagogique établi par Jacques Chambon.
La couverture changera une dernière fois avant l'arrêt de la collection « Présence du futur » en 2000. Depuis lors, le livre est édité chez Gallimard dans la collection « Folio SF ».
En novembre 2007, les Chroniques martiennes sont regroupées avec le roman Fahrenheit 451 et le recueil de nouvelles Les Pommes d'or du soleil dans une anthologie de la collection « Lunes d'Encre » chez Denoël.
Signalons également l'édition du Club du Meilleur Livre en juin 1955 avec des illustrations de Jacques Noël ; du Club des Amis du Livre en 1964 avec des illustrations de Christian Broutin ; du Livre de Poche en 1968 sous le no 2350 ; CAL (Culture, Arts, Loisir) dans la collection « Les Chefs d'Œuvre de la Science Fiction et du Fantastique » en 1973 ; Gallimard dans le no 10 de la collection « 1000 Soleils » en 1976 ; ou encore France Loisirs en 1982.
Le Livre de Poche a publié le texte en anglais dans la collection « Lire en anglais » en novembre 2004.

Anecdote sur la traduction française

Pour l'édition Denoël de 1955, le traducteur Henri Robillot se laisse emporter par le double contexte poétique de la nouvelle June 2001: And the Moon Be Still as Bright, dont le titre est extrait du célèbre poème So, we'll go no more a-roving, composé par Lord Byron en 1817 à Venise et cité par Ray Bradbury. Les canaux de Venise de Lord Byron et les canaux de Mars de Jeff Spender ont peut-être amené Henri Robillot à lire « So, we'll go no more a-rowing / So late into the night... » au lieu de « So, we'll go no more a-roving / So late into the night... ». Et c'est ainsi que la traduction proposée en 1955 du poème de Byron est « Ainsi nous n'irons plus ramer / Dans les profondeurs de la nuit... », alors que la signification littérale est « Ainsi nous n'irons plus errer ». Ce faux-pas (mais en était-ce un ?) fut relevé par les critiques dans les colonnes de la revue Fiction mais il faudra attendre 42 ans l'édition révisée de 1997, signée de Jacques Chambon et Henri Robillot, pour lire dans la nouvelle, désormais titrée Juin 2032 : ...Et la lune qui luit, cette nouvelle version du poème : « Ainsi nous n'irons plus errer / Au plus tard de la nuit... ».

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