Chirurgien-dentiste - Définition

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Spécialités en France

Pendant longtemps, la seule spécialité reconnue en France était l'orthopédie dento-faciale (orthodontie). La plupart des autres pays européens reconnaissent également la spécialité chirurgie buccale. Depuis 2005, l'Europe a obligé la France à reconnaître cette spécialité en chirurgie-buccale, même si cette dernière n'est toujours pas enseignée en France en tant que telle ; en effet la chirurgie buccale est enseignée dans l'enseignement initial, mais pas en tant que spécialité, cette spécialité a également pour vocation d'élargir le champ de compétence du chirurgien-dentiste. Il est cependant possible de la passer dans un autre pays européen. Après plusieurs années d'hésitation, et suite à la disparition progressive des médecins stomatologues, l'enseignement de cette spécialité en tant que telle en France pour les chirurgiens-dentistes semble sur le point de se mettre en place, au travers d'un internat (3e cycle long) de 3 ans, commun avec les chirurgiens maxillo-faciaux qui poursuivront 2 ans supplémentaires pour leur spécialité. La spécialité en chirurgie-buccale est toujours l'objet de vicissitudes entre médecins stomatologues et chirurgiens-dentistes. Certains chirurgiens-dentistes peuvent tout de même choisir de se spécialiser dans certains domaines ; dans ce cas ils n'auront pas le titre de spécialiste, mais pratiqueront un exercice orienté vers cette spécialité. Il n'en reste pas moins qu'en mai 2008, la seule spécialité enseignée en France est toujours l'orthopédie dento faciale (ODF), il est possible d'acquérir la spécialité de chirurgie buccale dans un autre pays européen.

Complications

Les complications d'un acte chirurgical dans les pays développés sont rares. Cependant, on peut citer notamment :

  • endocardite infectieuse : chez les patients à risque d'endocardite infectieuse (ce sont les patients ayant des problèmes au niveau des valves cardiaques, porteurs de valves mécaniques…). 25 % d'entre elles seraient d'origine dentaire. En effet, après chaque détartrage ou simple brossage, une partie de la flore bactérienne passe dans la circulation sanguine systémique, et peut se fixer au niveau des valves cardiaques. Ce risque d'endocardite ne doit pas décourager les patients d'effectuer un détartrage régulier. Au contraire, avec un parodonte parfaitement sain, le risque d'endocardite est pour ainsi dire nul.
  • abcès.
  • sinusite.

Formation

En France

La formation du chirurgien-dentiste se fait en six ans au minimum après le baccalauréat. La première année des études odontologiques est commune aux étudiants en médecine, en maïeutique voire en kinésithérapie et ergothérapie. À l'issue de cette année, se déroulent plusieurs concours sélectifs : médecine/chirurgie-dentaire, maïeutique et kinésithérapie/ergothérapie. Les étudiants classés en rang utile sont autorisés à poursuivre leurs études en 2e année, ceux ayant obtenu une place en chirurgie-dentaire rejoignent une UFR d'Odontologie ou de Chirurgie-Dentaire.

En Suisse

L'appellation exacte est « médecin-dentiste ». Pour démarrer la formation, il est nécessaire d'avoir une maturité gymnasiale (équivalant du baccalauréat). Ensuite, 5 ans de formation dans une université sont nécessaires pour l'obtention du diplôme. Les deux premières années sont communes aux étudiants en médecine.

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