Les chiens d'attelage sont des chiens tirant généralement des traîneaux sur la neige ou la glace (il existe aussi des véhicules sur roue nommés « karts »), au moyen de harnais et des lignes de trait. De nos jours, ils sont surtout utilisée dans les courses de traîneaux.
Le chien est utilisé depuis très longtemps dans les attelages : on a retrouvé des indices datés de 6000 ans avant J.-C. le prouvant. Néanmoins, il semble que cette pratique ait été très sporadique jusqu'à l’époque de la culture inuite dite Thulé qui s’est épanouie à la fin du premier millénaire après J.-C.
En Europe, l'utilisation du chien de trait est très ancienne, probablement vers l'an mille. Bien que peu mentionnée par les historiens, elle est très répandue au XIXe siècle. Dès le XVIIIe siècle, des règlements de police interdisent à Versailles l'utilisation de voitures attelées de chiens et à Paris de phaétons tirés par des chiens. Ce mode de traction persiste néanmoins dans la région parisienne.
Interdit en Italie et en Angleterre, l'attelage à chien s'emploie de plus en plus en France — il fait partie de la vie quotidienne, celle des « gagne-petit ». En Belgique, il s'intensifie en raison du manque de chevaux aux débuts du XIXe siècle.
Ce mode de traction est interdit en 1824 par le préfet de police à Paris mais persiste encore pendant presque un siècle. En 1897, 59 départements français permettent encore la circulation de voitures à chiens, 28 l'interdisent formellement.
Lors de la ruée vers l’or en Alaska, le traîneau à chien était le seul moyen de transport. Ce fut le début de sa popularisation.
On s'attend à ce que des chiens de traîneau démontrent deux qualités majeures dans leur travail (en plus de la capacité physique de tirer le traîneau). L'endurance est nécessaire pour parcourir de longues distances (8 à 130 km) ou plus en un jour. La vitesse est nécessaire pour parcourir cette distance dans une durée raisonnable. Des chiens de traîneau de course voyageront jusqu'à une moyenne d’environ 30 km/h sur des trajets proche de 40 km. Sur des distances plus longues, la vitesse moyenne baisse vers 16 à 22 km/h. Même dans de mauvaises conditions, les chiens de traîneau peuvent toujours tenir une moyenne de 10km/h. On a connu des chiens de traîneau voyageant plus de 90 milles dans une période de 24 heures en tirant 85 livres chacun.
Les ossements des premiers chiens laissent penser qu’ils n’avaient pas de caractéristiques physiques particulières. Pour son utilisation dans l’attelage, le besoin d’endurance et de force a poussé les utilisateurs de ce type de transport à réaliser des hybridations avec le loup, ce qui a fini par donner le genre lupoïde que nous connaissons.
Les conducteurs de chiens ont cependant, une longue histoire d'utilisation d'autres races ou de croisements. Lors de la Ruée vers l'or dans le Yukon, les équipes de bâtards étaient la norme, mais il y avait aussi des équipes de lévriers et de chiens de chasse.
Aujourd'hui l'Alaskan Husky (croisement à base de husky) est préféré pour la course.
En France, les races inscrites au L.O.F. sont :
il existe d'autres race non reconnues, car au bord de l'extinction faute d'un nombres suffisant de représentants enregistrées.
Mais il y a aussi des croisements non reconnues, car ce sont souvent des croisements des races précédentes, en effet, les mushers font des croisements afin d'obtenir des chiens plus performants pour les courses :
la course de chien de traîneau, est une course de Huskies attachés par des harnais qui tire un traîneau sur lequel il ya soit de la marchandise, soit un homme ou une femme ou soit les deux pour les expéditions.Le traîneau est en bois de sapin.