1984 : La population d'Épinal, autrefois maîtresse de son château, ne sait pas que ce dernier a existé. Le site est entièrement recouvert par les arbres et géré par l’ONF. Une première campagne de fouilles archéologiques débute en juillet à la demande de M.le Maire, Philippe Séguin, sous la direction de Michel Bur. Grâce à des visites organisées sur le site, et a la médiatisation de l’opération, les Spinaliens réapprennent leur propre histoire et se réapproprient le site. De très nombreux vestiges archéologiques fondamentaux à la compréhension du château, et à son fonctionnement militaire sont extraits jusqu’en 1992.
1988 : Une étude architecturale et diagnostique est réalisée sur la tour chinoise dans l’optique de la restaurer.
1991 : Un projet d’aménagement et de restitution est envisagé.
1992 : L'ensemble des bâtiments, constitué des vestiges du château situés entre la tour de la Vouerie et les ouvrages de la tour de Lespinoux, des bâtiments du XIXe siècle (pavillon chinois, chalet, fabriques, laiterie), et des façades et toitures de la ferme, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 26 mai 1992. Le parc fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 mai 1992. En avril de la même année, l’architecte en chef des monuments historiques Thierry Algrin propose pour la réhabilitation du site : la « Restitution idéale du jardin de Monsieur Doublat. » (pré-rapport conservé à l'inventaire général des monuments historiques, Nancy). Il considère en effet que le véritable monument historique est le jardin du début du XIXe siècle.
1993 : T. Algrin projette, selon les volontés municipales, de relever le donjon et de donner à l’ensemble un aspect ruiniforme dans l’esprit du jardin romantique, tout en créant dans le donjon un dépôt de fouilles ainsi qu’un théâtre de verdure dans « la cour ». Seul le donjon sera relevé à treize mètres de hauteur. (Ci-contre, la vue que l’on a aujourd’hui sur le château et la ville depuis l’amorce de l’ancien pont dormant).
1994 : L’architecte en chef des monuments historiques propose par la suite de lancer une passerelle sur les piles de l’ancien pont : une passerelle d’inspiration « chinoise ». Le projet n’est pas approuvé en 1995.
2006 : La question se pose de la réinsertion du château dans le paysage urbain comme un élément patrimonial et identitaire indispensable à l’avenir de la ville. (Questionnement et Projet de fin d'Études pour la réhabilitation du château d'Épinal - Sébastien Morfouace - École nationale supérieur d'Architecture de Nancy).
Juillet 2009 : Les travaux de restauration de la tour chinoise vont pouvoir commencer, avec la participation de l'État, de la Région Lorraine, du Département et de la Ville d'Epinal. Avec la collaboration de la Fondation du Patrimoine, la municipalité lance également une souscription de mécénat à destination des entreprises et des particuliers.
Hypothèses pour la reconstitution graphique du château d'Épinal (1; 2 ; 3; 5; 8; 9; 10; 11; 12) : (EN COURS)