Les façades, les toitures du château et de l'orangerie, la chapelle en totalité, l'escalier d'honneur avec sa cage, les deux salons à lambris du rez-de-chaussée et l'emprise au sol du parc fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 17 octobre 2000.
Le corps de logis devait être un vaste ensemble de plan en U avec des ailes perpendiculaires au talus. La longue aile orientale, face à l'arrivée, a seule été construite. Elle se compose d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un étage sous combles et comporte 18 fenêtres et lucarnes de façade.
La façade, en retour d'équerre, n'a pas été terminée et est restée accolée au petit pavillon carré qui subsiste à l'arrière. Les fondations forment une longue terrasse en prolongement, qui domine les parterres et le canal.
La chapelle se trouve à l'extrémité de l'aile orientale et constitue l'élément le plus remarquable de la construction. Elle rappelle celle de l'abbaye de Penthemont à Paris, autre œuvre de Contant d'Ivry. Comme celle-ci, elle est couverte d'une coupole en voûte sarrazine, dite également « à la roussillonne », en brique et plâtre reposant directement sur le mur, technique introduite par Contant au nord de la Loire, et percée de quatre lucarnes. Brunetti fils y avait peint une architecture en trompe-l'œil aujourd'hui disparue.
L'orangerie « décorée d'un ordre dorique » avec une pièce d'eau au pied est signalée par Dezallier d'Argenville. Elle renferme une belle cheminée de style Louis XV.
La grille d'entrée a été réalisée au XIXe siècle pour remplacer celle que la baronne de Rothschild a fait enlever et qui se trouve aujourd'hui à l'abbaye des Vaux-de-Cernay.
Les écuries, qui étaient majestueuses, ont été détruites.