Château de Malromé | |||
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Période ou style | |||
Type | Château viticole | ||
Début construction | XVIe siècle | ||
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Latitude Longitude | |||
Pays |
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Région historique | Guyenne | ||
Région | Aquitaine | ||
Département | Gironde | ||
Commune de France | Saint-André-du-Bois | ||
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Le château Malromé se situe sur la commune de Saint-André-du-Bois, dans le département français de la Gironde. Il était la demeure familiale du peintre Henri de Toulouse-Lautrec.
Le vignoble de Malromé couvre une superficie d'une quarantaine d'hectares, situés sur des coteaux argilo-graveleux. Son terroir est réputé depuis des siècles.
Les premières traces du château et de son vignoble remontent au XVIe siècle avec la construction de la « maison noble de Taste » par Étienne de Rostéguy de Lancre, membre du Parlement de Bordeaux, seigneur de Saint-Macaire et de Rauzan.
Vers 1780, le château est transmis à Catherine de Forcade, veuve du baron de Malromé, qui rebaptisera le château du patronyme de son époux.
En 1847, le château est transmis à Adolphe de Forcade Laroquette, président du Conseil d'État sous Napoléon III, et à son demi-frère, le maréchal Armand Jacques Leroy de Saint-Arnaud, gouverneur de Paris et ministre de la Guerre. Tous deux feront restaurer le château "d'après Viollet-le-Duc".
En 1883, La comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec fit l'acquisition du domaine, attirée par la proximité de Verdelais, haut lieu de pèlerinage.
Son fils, Henri effectuera de fréquents séjours à Malromé. Il se plaît en ces lieux, peint sans relâche et, pour se détendre, rame et tire à l'arc avec des engins envoyés par son père. C'est à Malromé qu'il finira ses jours le 9 septembre 1901.