Chariot élévateur - Définition

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Sécurité

L'INRS Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, diffuse des brochures de prévention dans ce domaine. Ces document sont librement consultables et téléchargeables sur le site www.inrs.fr

Normes de fabrication

Un chariot de manutention est avant tout une machine, qui doit donc être conforme à la Directive 2006/42/CE. Ces règles techniques en matière de sécurité et de santé applicables à la conception des machine neuves CE ont été transposées en droit français dans l'annexe 1 au décret n°2008-1156 du 7 novembre 2008. Depuis le début de l'année 2010, il n'y a plus de normes harmonisées pour la conception de ces équipements.

Entretien périodique

Contrôle technique

En France, les matériels de manutention doivent être contrôlés suivant les dispositions de l'arrêté du 1er mars 2004. Cet arrêté stipule les conditions de contrôles. En règle générale, les matériels de levage doivent être contrôlés tous les 12 mois, mais de nombreux équipements (appareils mobiles, équipements de levage de personnes...) nécessitent une vérification semestrielle. C'est le cas pour TOUS les chariots de manutention, qu'ils soient à conducteur porté ou accompagnant, dès lors qu'ils permettent d'élever la charge d'une hauteur significative. Cette vérification doit être effectuée par un organisme agréé ou un personnel ayant reçu la formation adéquate. Tous les matériels de manutention doivent en outre passer un examen d'adéquation qui consiste à vérifier que le matériel est adéquate pour l'utilisation prévue. Cette obligation est précisée dans l'arrêté du 1er mars 2004.

Formation du conducteur

Exemple de test lors de l'apprentissage à la conduite

En France, le conducteur doit avoir reçu une formation adaptée et être titulaire d'une autorisation de conduite délivrée par le chef d'établissement du site d'utilisation du chariot élévateur. Le code du travail n'impose pas l'obligation de posséder un Certificat d'aptitude à la conduite en sécurité, connu sous le nom de CACES® pour conduire un engin de chantier ou de manutention. Il impose seulement la possession de l'autorisation de conduite, qui ne doit être délivrée par l'employeur qu'après que le candidat conducteur ait suivi une formation et ait fait l'objet d'une évaluation des ses connaissances et de son savoir-faire pour la conduite en sécurité . L'autorité publique (ministère) considère toutefois que le CACES® constitue un bon moyen (facultatif au 28 novembre 2009) de remplir cette obligation de contrôle, sanctionnée par la délivrance du certificat à l'issue du test par un organisme testeur certifié. L4autorisation de conduite doit être délivrée par le chef d'entreprise ou son représentant délégataire de pouvoir. Pour délivrer cette autorisation de conduite il faut s'assurer que le salarié soit apte médicalement (à préciser au médecin du travail lors de la visite médicale) à la conduite d'engins, soit en possession d'un certificat de formation type CACES, et qu'il ait reçu une formation spécifique au poste de travail.

Risques particuliers

En termes d'achat, de location : la phase d'acquisition (loyer financier + loyer de maintenance) du chariot élévateur doit intégrer la phase à venir d'exploitation du matériel (le facturable « hors contrat »).

En termes d'exploitation :

  • Les coûts d'exploitation, et la qualité du, des prestataire(s) chargé(s) de ce service constituent une des clés d'équilibre de ce centre de coûts à surveiller par le contrôleur de gestion.

Le taux horaire de la main d’œuvre associé à quelques exemples de forfait de temps d’intervention, le barème de déplacement kilométrique, une liste de préconisation chiffrée des pièces détachées principales.

  • Le simple libellé franglais : Full service (très variable d'un prestataire à l'autre et comportant une grand nombre de limites contractuelles) ne doit pas masquer les futurs coûts à venir pour conserver une continuité de service effective des matériels, tout en limitant le temps à passer auprès d'interlocuteurs multiples.

Une des pistes à surveiller pour identifier la présence d’un partenaire « iceberg », est un coût d’acquisition des matériels neufs trop bas, et les charges fixent associées à la taille du, des futur(s) partenaires.

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