Selon les termes du cinquième rapport national du dispositif TREND, en France, « les champignons hallucinogènes sont le produit hallucinogène le plus consommé, même si, de par sa nature hallucinogène incompatible avec une vie sociale, ce produit ne reste consommé qu'épisodiquement ».
La quantité à absorber pour développer des effets psychoactifs concernant les champignons à psilocybine varie de quinze à quarante champignons pour les espèces communes en France, cette variabilité est induite par la variation de concentration des molécules d'une espèce à l'autre et d'une saison à l'autre.
Les teneurs moyenne varient entre 0,01% et 0,6% pour la psilocybine. Certaines espèces peuvent néanmoins contenir jusqu'à 2% de composants actifs.
Cette variabilité induit des risques évidents de surdosage.
Pour obtenir un dosage adéquat, il convient de faire sécher les champignons au préalable. En fonction des espèces, ils peuvent perdre jusqu'à 90% de leur masse. La dose "débutant" est de 2g de champignons sec et la dose "confirmé" varie entre 3g et 5g. Ce dosage n'est pas applicable pour les hawaïens beaucoup plus forts. Pour que la psilocybine fasse son effet, l'individu doit être à jeun. En cas d'effets indésirable, l'absorption de nourriture permet de revenir relativement rapidement à un état normal.
Les plus communs des champignons hallucinogènes classiques appartiennent au genre psilocybes (les psilos). Des artistes y font d'ailleurs régulièrement allusion comme la chanson du groupe Billy ze kick, Mangez-moi, ou le nom du groupe Miss Hélium (jeu de mot sur Mycélium). Pendant les années 1960, de nombreux groupes de rock psychédélique ou hippie y faisaient référence dans leurs chansons, la plus célèbre étant White Rabbit des Jefferson Airplane, et sa célèbre comparaison avec le roman Alice au pays des merveilles. D'autres noms de champignons ou cactus psychotropes sont utilisés comme noms par des groupes de musiques comme Lofofora.
Cinéma :
D'après, l'OICS dans son rapport du 1er mars 2006, le trafic des champignons hallucinogènes reste marginal et local.
Ils s'achètent aussi via Internet où ce type de commerce est en expansion.