Chamois - Définition

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Relations interspécifiques

Bonne cohabitation

  • Chamois / moutons petits troupeaux locaux ou transhumants bien conduits et mis en enclos la nuit et petits troupeaux de vaches laitières :

L’entente est relativement bonne et le chamois, sans pâturer à leur côté, bénéficiera de zones d'alpage non surpâturées.

  • Chamois / chevreuils et marmottes :

Ils vivent en bonne harmonie, ils s’alertent mutuellement en cas de danger. Le chevreuil, bien que plus forestier, donne un bref aboiement et la marmotte un coup de sifflet.

  • Chamois / bouquetins :

Ils cohabitent assez facilement sur un même massif. Cependant ils n'ont pas tout à fait les mêmes besoins ; Au printemps les petites hardes de bouquetins recherchent l'herbe nouvelle des fonds de vallées, ce qui les pousse à s'approcher très près des hommes et des cultures contrairement au chamois. En plein été comme au cœur de l'hiver, au moment du rut, le bouquetin se contente de l'herbe rase et de lichen des crêtes les plus escarpées. L’harmonie ne peut pas être mauvaise. Dans la nature, il n'y a pas de réel combat, mais il est déjà arrivé que des rixes éclatent en parc animalier.

Mauvaise cohabitation

Chamois / moutons petits ou grands troupeaux locaux ou transhumants d'ovins livrés à eux-mêmes 
De tels troupeaux sont très dérangeants. De même la concurrence alimentaire est très dommageable pour le chamois sur ses quartiers d'hivernage. Ces troupeaux sont à l'origine de la transmission de maladies telles que la kératoconjonctivite infectieuse, le piétin, la gale sarcoptique ou la brucellose.
Chamois / chiens errants (rares) et surtout chiens de berger mal éduqués ou chiens de chasse
Les chiens les poursuivent jusqu’à ce qu’ils quittent leur domaine mais cela n’est qu’une fuite momentanée.
Ses prédateurs 
Le lynx et le loup chassent le chamois adulte mais l’aigle royal, les grands corbeaux, l’ours brun ainsi que le renard roux s’attaquent aux petits cabris ou aux sujets affaiblis. Lorsque le chamois est alerté et paniqué, il avance par bonds.
Relations forestiers - paysans - chasseurs - promeneurs 
Le chamois éprouve de la circonspection et de la timidité dans ses rapports avec les humains surtout sur les territoires chassés. Il sera plus tolérant envers l'Homme à partir du moment où celui-ci reste confiné sur les sentiers.
Le chamois ne discerne pas le promeneur, le bûcheron, du berger ou du porteur de fusil. Seule la façon de se déplacer et les itinéraires des uns et des autres lui permettent de faire la différence. Un chasseur marchant sur un sentier connu et très fréquenté de longue date sera moins redouté qu'un seul et inoffensif touriste escaladant un versant.
Contrairement aux idées reçues, il n'arrive pas à discerner une pierre qui tombe naturellement d'une pierre détachée par une personne. Par contre il sait intuitivement qu'il y a des lieux (couloirs, ravins), des heures et des saisons où ces chutes sont naturelles. En dehors de ces cas il réagit par la méfiance.

Le chamois n'est pas gêné par la piste olfactive ou les empreintes d’un homme, pour la simple raison qu'il ne se déplace pas sur les mêmes traces et sentiers que lui. Il a ses propres itinéraires souvent très raides et face à la pente et non en courbe de niveau.

Les activités liées au ski et les survols d'hélicoptère peuvent être très dérangeantes pour le chamois. De même que le parapente dont l'ombre au sol peut se confondre avec celle de l’aigle royal.

Les hommes n’ont pratiquement rien à reprocher aux chamois si ce n’est de manger les bourgeons, les pousses et l’écorce de certaines plantes ou arbres. Au contraire, ils ne sont pas responsables de surpâturages ni de l’érosion des sols.

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