Le Cercle des sciences de l'Université Libre de Bruxelles, en abrégé « C.d.S. » existe depuis 1890 et est constitué depuis 1937 sous forme d'ASBL et fait partie de l'ACE.
Actuellement ce cercle est destiné aux étudiants des spécialités suivantes : Bio-ingénierie, Biologie, Physique, Mathématique, Chimie, Géographie et Géologie. L'informatique, qui fait pourtant partie de la faculté des sciences, a un cercle indépendant.
La couleur du CdS est le mauve. On retrouve donc évidemment cette couleur sur les toges des comitards de cercle, qui ont une toge mauve à bords blancs, et sur la toge des comitards de baptême, qui ont une toge noire à bords mauves. On retrouve, souvent, un "CdS" écrit en dans le dos, soit en blanc pour le cercle, soit en mauve pour le baptême. Le bordereau de la penne est évidemment mauve lui aussi. Il est à noter, que les chimistes, ont un bordereau en velours, contrairement aux autres sections. En effet, le cercle Chimiste fut le précurseur du Cercle des Sciences, et en reconnaissance, ceux-ci ont donc leur bordereau en velours.
Le Chant des Sciences reprend l'air de La Marseillaise
Le C.d.S. organise les activités folkloriques de la faculté des sciences et organise la participation aux activité folkloriques pluri-facultaires.
Le C.d.S. organise aussi des activités à caractère scientifique ou culturelles Par ailleurs, il organise le parrainage des étudiants de première candidature par les plus anciens afin de leur donner de l'aide, des conseils ou des renseignements utiles dans leurs étude. Depuis 1986, le C. d. S. organise le déplacement à Louvain-la-Neuve (L.L.N.) des cercles de l'U.L.B. désireux de participer aux 24 heures vélo de Louvain-la-Neuve.
De 1993 à 1997 le C.d.S. a organisé des concerts à L.L.N durant les 24h vélo
Le cercle polytechnique (CP) regroupe les étudiants de la Faculté des Sciences appliquées de l'Université Libre de Bruxelles. Il est constitué en ASBL et fait partie de l'ACE.
La couleur du cercle est le noir. Ainsi, les toges des comitards de baptême sont noires avec un CP ou le sigle de la Faculté peint en blanc dans le dos. Le président de cercle porte une toge noire ouverte sur le devant et bordée de bleu. Le calot des pennes du CP est également noir les différenciant ainsi des autres pennes de l'ULB. Sur le bordereau noir sont placés des boulons (argentés pour les années commencées et dorées pour les années recommencées) en lieu et place des étoiles qui ont cours dans les autres cercles.
Le chant de polytechnique reprend l'air de La marche des sudistes ou When Johnny Comes Marching Home. Le cri du cercle quant à lui remonte aux années 1930. Pour l'anecdote l'expression Subito Crash trouverait son origine dans un voyage en train dans l'Italie fasciste de Mussolini : un étudiant avait accroché son hamac aux conduites du circuit de freinage d'urgence du train qui lâchèrent dès qu'il monta dans son hamac avec pour conséquence de stopper brutalement le train ! Au garde fasciste accouru il tenta d'expliquer que lorsqu'il s'était couché : "Subito crash" (soudain, ça a cassé, en langage italo-international).
CP! CP!
Châssis à ... molettes (bis)
Henri, Volt, Ampère (bis)
Subito ... Crash (bis)
Qu'est-ce que le CP?
C'est une chose ENHAURME!
C'est nous les gars d'la Polytech, hourra ! Hourra !
Quand on nous voit, on dit : " Ces mecs ! ", hourra ! Hourra !
Sont des guindailleurs, sont des séducteurs,
Les plus grands buveurs, toujours mijoleurs,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Parmi nous il y a les CC, hourra ! Hourra !
Qui pourraient vous en remontrer, hourra ! Hourra !
Que ce soit au pieu, que ce soit au bar
Ou bien au chantier, ce sont des malabars,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Ensuit' vienn'nt les électromécs, hourra ! Hourra !
Qui n'sont pas tous des pauvres mecs, hourra ! Hourra !
Ils induis'nt en vous un flux électrique
Et font vibrer leur aiguill' magnétique,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Les physiciens ont un' gross' tête, hourra ! Hourra !
Et leur corps noir vous fait minette, hourra ! Hourra !
Dans leur cyclotron, ils press'nt leur citron
Avec Schrödinger ils partent en guerre,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Et tous les chimistes sont là, hourra ! Hourra !
Ça se sent si ça n'se voit pas, hourra ! Hourra !
Et quand ça distill' dans leurs éprouvettes
C'est le moment de vous cacher, fillette.
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Il y a les joueurs de solo, hourra ! Hourra !
Les mines et les métallos, hourra ! Hourra !
Casseurs de cailloux à en dev'nir fou,
La sidérurgie, proche de l'orgie,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Puis "Beauf" créa l'informatique, hourra ! Hourra !
Ce qui est vraiment très pratique, hourra ! Hourra !
Travaillant pour eux les ordinateurs
Permettent aux students de chanter en choeur,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Les p'tits derniers sont les archis, hourra ! Hourra !
Le Corbusier en s'rait ravi, hourra ! Hourra !
Et traçant leurs plans tout en affonant,
Ils dressent partout leurs grands monuments,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Mais nous restons tous très unis, hourra ! Hourra !
Des cinquièm's aux premièr's candis, hourra ! Hourra !
Oui, c'est nous les mecs de la Polytech.
Et jusqu'à la mort, nous boirons encore,
Ingénieurs, oui, toujours, nous le resterons.
Le CP fut fondé le 4 décembre 1884. Son but principal était d'organiser des excursions. Son premier local était situé dans un café du centre-ville de Bruxelles. En 1890, la casquette noire, qui deviendra la penne, fait son apparition. C'est la casquette noire des cheminots. A cette époque, elle n'affichait aucun signe indiquant l'ancienneté de son propriétaire afin d'éviter une distinction entre nouveaux (les bleus) et anciens (les poils). Jusqu'en 1907, le cercle était géré par son secrétaire. Le premier président sera Henri Michel. Les activités du CP furent suspendues durant la guerre 1914-1918. En 1963 le CP devient une ASBL.
De 1921 à 1976, le CP à publié un mensuel : la « Revue de l'École Polytechnique ». Ses buts étaient d'approfondir les matières enseignées mais insuffisamment développées dans le cours, de publier des travaux personnels d'élèves et des compléments d'information et d'explications communiqués par les professeurs ou les anciens. Outre ces articles sérieux, la REP contenait aussi des chroniques sur l'activité du cercle, les voyages, etc.
Le premier numéro de ce magazine parut en janvier 1965. Il contient l'éditorial, les mots des délégués de cercle, les informations universitaires, des articles de fond, des interviews, des bandes dessinées, des articles loufoques et les perles et potins de la faculté.
Il s'agit de spectacles humoristiques mêlant théâtres et chants, écrits et montés par les étudiants de polytechnique et parodiant généralement les professeurs. La première Revue eut lieu le 8 décembre 1888 et fut suivi à intervalle irrégulier par plusieurs autres éditions jusqu'au milieu des années 1920 où le rythme devient annuel à l'exception des années de guerres (1940-47).
Le CP organise annuellement le Festival de la chanson estudiantine. Le premier eut lieu le 18 décembre 1975 devant 1500 personnes. La salle utilisée était l'auditoire P.E. Janson. Une vingtaine de « choral » étaient en « compétitions ». Elles présentaient chacune une chanson traditionnelle et une chanson inédite. Le jury était composé de professeurs et d'anciens étudiants. Les meilleurs candidats se voient décerner le titre de "Bardes d'honneur du Festival". Les étudiants des autres universités sont invités à ce festival, y compris les étudiants Montois qui ont fait leur grand retour en 2007 (jusqu'alors interdits de festival car fauteurs de trouble au point de provoquer l'annulation du XIVéme festival en 1988). Actuellement le festival se déroule sur deux jours un jour d'activités annexe - rallye café et TD – et un jour de festival qui se déroule toujours suivant la formule initiale (chanson éditée + chanson inédite).
Les six heures cuistax sont une compétition bon enfant durant laquelle une vingtaine d'équipages parcourent, pendant 6 heures, un circuit monté sur le campus du Solbosch. La première édition remonte à 1988. L'ambiance est celle d'une kermesse, les autres cercles occupant des stands le long du parcours où sont vendues boissons et nourriture.
Chaque année le CP organise un forum de l'emploi où se rencontrent les étudiants de dernière année et les responsables des services de recrutement d'une quarantaine (voire plus-par exemple en 2008 où le Forum rassemble 80 entreprises-ou moins selon les années) de firmes importantes.
Le Cercle Polytechnique est l'usufruitier de la maison Évariste Galois à Peyresq.
Le Cercle de médecine de l'ULB’, CM en abrégé, est une association estudiantine folklorique regroupant les étudiants de la faculté de médecine de l'ULB ce qui signifie les carabin(e)s mais aussi les étudiant(e)s en médecine vétérinaire, en biologie médicale et en dentisterie. Il est constitué en association sans but lucratif et fait partie de l'Association des cercles étudiants.
Les couleurs du cercle sont le rouge et le noir, couleurs reprises sur les toges des comitards de baptême. De même, le bordereau de la penne du CM est en tissu de velours rouge. Le chant du cercle est le Chant de médecine aussi connu sous le nom de Chant des vérolés. Le cri qui daterait de la fin des années 1970 est le Et ric et rac....
Et ric et rac
On va squetter l'baraque
Et rac et ric
On va squetter l'boutique
Chahuter pour chahuter
C'est nous le CM (bis)
Chahuter pour chahuter
C'est nous le CM
A poil (Ad libitum)
1. De l'hôpital' vieille pratique,
Ma maîtresse est une putain
Dont le vagin syphilitique
Infeste le Quartier Latin.
Mais moi, vieux pilier de l'Ecole,
Je l'aime à cause de son mal,
Oui de son mal!
Nous somm's unis par la vérole
Mieux que par un lien conjugal (ter).
2. Oui, la vérole nous assemble
Sous les mêmes lois tous les deux.
Nous vivons, nous souffrons ensemble
Plus heureux que des demi-dieux.
Tous les matins, choquant nos verres,
Nous y buvons le Van Swieten,
Le Van Swieten!
Nous partageons comme des frères
Les pilules de Dupuytren. (ter)
3. Nous transformons en pharmacie
Les lieux sacrés de nos amours:
La valériane et la charpie
S'y manipulent tour à tour.
Tandis qu'avec de l'iodure,
Ma femm' me fait des injections,
Des injections!
Avec du chlorur' de mercure,
Moi je lui fais des frictions (ter).
4. Goutte à goutte, de sa matrice,
Comme d'un alambic fêlé,
Son urine su-inte et glisse
Le long de son cul tout pelé.
Son con est une casserole
Où fermentent en écumant,
En écumant!
La chaude-pisse et la vérole
En leur fétide accouplement (ter).
5. Sa bouche est un cloaque immonde
Toujours bavant, toujours puant
Où tous les vits de ce bas monde
Ont craché leur foutre gluant.
Ell' n'est que lèpre et pourriture
Et les chiens qui, dans le ruisseau,
Dans le ruisseau!
Prendraient sa vi-ande en pâture
S'empoisonneraient jusqu'aux os (ter).
6. Ses cuiss's ont des reflets verdâtres,
Ses seins sont flasques et flétris,
Dans son con les morpions jaunâtres
Sur le fumier ont leur logis.
Mais moi, j'aime mon amante
Et je voudrais jusqu'à demain,
Jusqu'à demain:
Lécher de mes lèvres brûlantes
Le foutre de son vieux vagin (ter).
7. Délassement de l'innocence
Je regarde chaque matin
Si quelque nouvelle excroissance
Ne vient pas orner son vagin.
Tandis qu'avec un oeil humide
Elle jette un timid' regard,
Timid' regard!
Sur mon corps que les syphilides
Ont taché comme un léopard (ter).
8. Et quand viendra l'heure dernière,
Quand nous s'rons mangés des morpions,
Unis dans un dernier ulcère
Ad patres gaiement nous irons.
Nous adress'rons une supplique
Afin qu'nous soyons exposés,
Oui exposés!
Dans un musée pathologique
À la section des vérolés (ter).
Des premiers temps, il ne reste que peu de traces. Fondé en 1891, il suit la création du (CP) en 1884 et du Cercle des sciences (CdS) en 1890. Dans les quelques documents (places de bal, affiches,…) issus de ces temps héroïques que l’on retrouve au service des Archives de l’ULB, la mention CM laisse souvent la place au terme Association des étudiants en médecine . Ensuite dans les années 1920 et 1930, on parle du Cercle de médecine et pharmacie. L’identité du plus ancien président du comité des fêtes de l'AEM qui soit arrivé jusqu'à nous est G. Dufour pour l’année 1895. Celui-ci était secondé d'un vice-président, de 2 secrétaires, de 2 trésoriers et d'une série de commissaires.
Dans les statuts du cercle datant du 12 mars 1924, on apprend que le comité administrant le cercle se composait à l'époque d’un président, 2 vice-présidents, 1 secrétaire, 1 trésorier, 1 déléguée des étudiantes, 5 délégués (1 par année). S’y ajoutent les anciens présidents et le directeur du service éditions (ayant statut de vice-président) ainsi que l’administrateur général du journal du cercle ('Universitaire médical). Le service édition chargé de l’édition des cours échappe au contrôle du président et possède une caisse indépendante de celle du cercle mais il est responsable de celle-ci devant le cercle. Le journal est également un service fonctionnant de manière indépendante vis-à-vis du CM. Il a aussi sa caisse propre dont le directeur est responsable devant le cercle. Le cercle doit approuver les articles avant publication. L'indépendance du journal par rapport au cercle ne fut pas toujours sans problème comme cela sera raconté plus loin.
Dans les années trente si le cercle se proclamait apolitique, il s'assurait néanmoins que ses membres ne soit adhérant à aucun parti rexiste ou fascisant. N’hésitant pas à faire le coup de poing contre des groupuscules d'extrême droite. Pendant l’occupation nazie, il organisa, comme d'autres cercles facultaires, des cours clandestins destinés aux étudiants en cours d'études.
Le cercle de médecine repris dès 1945 ses activités et relance en 1947 son journal. Dans les années 1950 est créé l'Ordre du carabin chargé de remettre une décoration honorifique (le vleck) aux personnes qui par leurs actions en faveur de la cause estudiantine ont prouvé leur attachement au cercle et/ou à la faculté. Au cours de l'année académique 1957-1958, on apprend toujours dans l'UM que le CM compte 600 membres sur les 2000 de l’Association générale des étudiant (AG) et 550 sur 2500 l'année suivante. Le 9 mars 1959, sous la présidence de Jean-Pierre Flamand, le CM se retire de l’AG (qui est constituée en ASBL) et doit dès lors devenir une ASBL à son tour puisque, en quittant l’AG, il perd son existence juridique. A cette occasion, tous les comitards majeurs et les 2 présidents sortants (afin de marquer la continuité du cercle) sont déclarés fondateur de l’ASBL (la loi exigeant 3 personnes majeures). Les conditions posées par le CM pour réintégrer l’AG sont 1) dépolitiser l’AG et surtout le Librex 2) donner des statuts à ce dernier 3) votes par urne à l’AG et au Librex. Néanmoins dans les années 1980, suite à des problèmes financiers liés notamment à l'organisation du festival du film médical, l'ASBL Cercle de médecine de l'ULB doit être dissoute pour être rapidement reformé sous le nouveau nom Cercle des étudiants en médecine de l'ULB, nom qu'il gardera du 24 juin 1986 au 10 octobre 1991.
Dès le début, le cercle s’occupait également de la vie académique de ses membres et de la représentation de ceux-ci auprès des autorités universitaires (il n’y avait pas de Bureau Étudiant à l’époque). Ainsi, il veillait également à l'édition des cours enseignés à la faculté. En 1947, il crée une commission consultative professeurs- étudiants afin de débattre des problèmes rencontrés par ces derniers. Le cercle invitait régulièrement à sa tribune des personnalités du monde scientifique qui venaient entretenir ses membres des problèmes les plus divers de l'actualité médicale. Entre 1957 et 1982, il organisa à 6 reprises un Festival international du film médical au cours duquel étaient projetés pendant une semaine les films les plus récents dans le domaine médical. Ce festival très sérieux et placé sous le patronage de la reine Elisabeth et de divers ministres accueillait de nombreuses participations étrangères : É.-U., URSS, France, Allemagne, Belgique... Gros succès relayé par la presse de l'époque, il nécessita jusqu’à l’engagement à plein temps de 2 secrétaires.
Le cercle organisa depuis longtemps des voyages pour ses membres. Ainsi, la convocation pour l’assemblée générale du cercle au 22 février 1922 fait mention d’un projet de voyage de Pâques au Grand-duché de Luxembourg. Notons également qu’en 1938 le CM se rendit à Utrecht afin de rendre visite aux étudiants néerlandais venus l’année précédente. Au programme : visites d’hôpital, de laboratoires, cours et surtout guindailles ! Actuellement et depuis de nombreuses années, le cercle propose traditionnellement après la cession de janvier un voyage au ski.
Côté guindaille et festivité, il est fait dès le début référence à des bals annuels dont l’animation était assurée à l’époque par un orchestre. C’était encore le cas au moins pour une partie de la soirée jusqu’en 2000. Le bal était aussi l’occasion d’inviter les stars de l’époque à se produire en début de soirée : Marie Laforêt (1972), Toots Thielemans, Guy Béart (1974), Nicoletta (1977), Claude Nougaro... Le chant 80 chasseurs terminant le bal, on déplorait régulièrement la destruction de nombreuses chaises...
En 1937 est annoncé dans l’UM la tenue le 27 novembre du premier Thé Dansant organisé par le CM. Il se déroula à la Maison des étudiants de 17h à 22h!
En 1949, on apprend, toujours dans l’UM, qu’après un accueil mi-octobre (date de la rentrée à l’époque), on baptisa en novembre presque une centaine de bleus. Le cercle baptisait déjà les filles mais leur baptême se déroulait un autre jour que celui des garçons ! Après la Saint-Verhaegen, avait lieu la remise des diplômes de baptême. Dans les années 50 il en va de même : un accueil-parrainage puis le baptême avec une centaine de bleus.
Dans les années 60, le nombre de bleus passe au-dessus de 100. En 1961, on trouve le récit d’ « activités guindailleuses » avec le Cercle de droit et le Cercle Solvay. Celles-ci comprenaient notamment une course de chaises à porteurs, la chaise du CM étant un cercueil… On y mentionne des toges rouges pour les comitards CM et non noires à bande rouge. Il est vrai que la toge CM du Manneken-pis (offerte le 29 janvier 1975) est entièrement rouge. Le baptême fut précédé de déambulations dans les rues des bleus déguisés en momies. Le thème du baptême était Les Combats à travers les âges, pièces en 10 tableaux dont Combats des chrétiens aux arènes, Combats du mur de Jérusalem qui ne résista qu’un éphémère instant à l’assaut des poils , Le combats de Goedentrip, et La bombe atomique, gag des para-couille) mandos.
Le journal le plus ancien conservé au service des Archives de l’ULB est un mensuel qui se nomme Revue de médecine et pharmacie, bulletin officiel du Cercle de Médecine et de Pharmacie de l’ULB datant de 1921. Il s’agit déjà de la 5e année de ce journal d’après la couverture. Détail amusant, il est précisé que la faculté de médecine a donné son approbation à sa publication ! Cela s’explique sans doute par le fait qu’il s’agit d’une revue sérieuse contenant principalement des articles à caractère scientifique écrits par des professeurs, ce qui sera les cas de toutes les revues écrites dans l’Entre-deux-guerres. Le secrétariat de la rédaction est situé au palais d'Egmont à Bruxelles.
Ensuite dans les années 30, vient l’ Universitaire Médical ou UM. Vers 1934-35, le CM publie un journal: le Cehem auquel succéda à nouveau l'UM (qui était toujours dirigé par un comité plus ou moins indépendant du CM). En janvier 1936 on retrouve dans la liste du comité au poste de vice-président et directeur du service d’édition un certain G. Van Keerbergen qui est également présenté comme le Fondateur de l’UM.
L’indépendance relative du journal vis-à-vis du cercle sembla avoir été la source de discordes acharnées (rapportées dans l’UM de janvier 1936) entre le comité du CM et les responsables de l’UM. Les controverses portaient notamment sur son contenu : scientifique pour les rédacteurs de l’UM, Albert De Loz (Directeur) et G. Fisher (Secrétaire de l’UM), amusant, estudiantin, humoristique pour le président du CM Louis Leborgne. Les responsables de l’UM accusant notamment l'Ordre des frères macchabées (dont faisaient apparemment partie plusieurs membres du comité de cercle) de saboter celui-ci avec l’aide de l’imprimeur qui est qualifié de « président d’honneur du Club Secret ». Ce conflit alla, nous apprend l’UM de février 1936, jusqu’à la démission du comité du CM à l’AG du le 28 janvier 1937. La majorité des membres de l’AG approuvant l’action des responsables de l’UM que contestait le comité, on proposa de voter entre le maintien du comité ou celui de l’équipe de l’UM. Le comité refusa et démissionna en bloc.
D'autres journaux ont également été publiés tel que L'Amarante dans les années 1960 ou Réformes et Globule rouge en 1968.
En 2003, le journal changea de nom délaissant l'appellation Universitaire Médical jugée vieillotte pour l'Organe.
La tradition de la revue, spectacle interprété par les étudiants et parodiant professeurs et vie de la faculté, existe depuis fort longtemps et précéda même l’existence du cercle. La revue de médecine est organisée à un rythme septennal depuis plusieurs décennies. Dans les années 1980, un enregistrement de 2 disques, sous la direction d'Alex Scorier (qui anima plusieurs bals avec son orchestre), reprenant les meilleurs chansons des revues de médecine de 1965, 1972, 1979 fut enregistré. Lors de l'édition 2007, en raison des difficultés financières que traversaient alors le CM, une ASBL distincte (Revue de médecine ULB) fut créée.
Le cercle mis un point d’honneur à participer assidument au Festival de la chanson estudiantine organisé par le cercle polytechnique; rappelons que la seule personne à porter le titre de triple barde d’honneur, Paul Hanson, était un carabin notoire ! Le cercle remporta le premier prix en 2000 avec le Visa chanson sur le numerus clausus interprétée par Katia Cermak et Martin Caillet, en 2005 avec l'Ode à la Jefke sur l’air de « Moskau » du groupe Dschinghis Khan interprétée par Sacha Swierczynski, Christophe Beruck, Céline Kral , Françoise Hulet et Pia Callewaert, en 2008 avec J'aurais pas dû sur l'air de Mamma Mia du groupe ABBA interprétée par Audrey Buzon, Christine Ellis, Lionel Claeys et Hakim Kabtouri et en 2009 avec Le carabinier sur l'air de l'aventurier du groupe Indochine interprétée par Sebastien Van Laethem, Martin Lalmand, Roman Van Campenhout, Sebastien Massart, Dany Salik et Youssef Mourabit.
En 1896, l'Association des étudiants en médecine possèdait un local situé à « la nouvelle cour de Bruxelles (Place Fontainas) » où sont organisées diverses festivités tel bal de rentrée ou bal masqué. En 1921, on peut lire dans la Revue de Médecine et Pharmacie que le cercle disposait d'une bibliothèque et d'une salle de lecture où était proposé diverses revues.
Le local du cercle fut ensuite longtemps situé dans un café de porte de Hal nommé le Coin Perdu, avant d'aller occuper en 1963 un immeuble de la rue du Trône. Celui-ci pouvait loger 15 étudiants et comprenait aussi 2 grandes places servant de salle de conférences et de réunions. Il s’agissait d’une location à un particulier via une compagnie d’assurance La médicale. Cette dernière mettant à disposition du CM les locaux. Une partie des frais était payé par de la publicité. Il s'installera ensuite dans la Maison facultaire qu’il avait de créer au 162 de la rue aux Laines, près de l'hôpital Saint-Pierre. Le cercle occupera un puis deux étages de ce bâtiment. A noter qu'une ASBL spécifique gérait la Maison facultaire afin d'éviter que les remous financiers épisodiques du cercle ne porte atteinte à celle-ci.
En 1991, la faculté déménagea à Anderlecht près de l'hôpital Erasme et les premiers travaux de la grange du 6, rue Meylemeersch démarrèrent. Pendant presque 15 ans le CM y organisa guindailles et thé dansant (TD) à l’ambiance de feu ! Si bien que celui-ci s’y déclara vraiment par un triste soir de février 2001 au cours d'un TD du Bureau Étudiant de Médecine. Le feu prit à cause du système électrique de la cuisine et se solda par la désaffectation de la moitié gauche du cercle et des étages. Il tient vaillamment jusqu’en 2005 où le CM se vit attribuer un chapiteau en attendant la destruction du 6, rue Meylemeersch en février 2008.
Depuis la rentrée académique 2008, le cercle de médecine dispose de 2 locaux dans la toute nouvelle maison des étudiants, situé en face de l'ancien cercle. Il occupe une superficie de 121 m² au rez-de-chaussée (local servant aussi de salle de TD) et partage le rez de chaussée du bâtiment avec le CIG, l'ISEP et le CK (les deux derniers cercles n'utiliseront leurs locaux qu'à la rentrée 2009). A l'étage, le cercle dispose d'un espace de 30 m² (où se trouveront les PCM à partir de janvier) et d'une salle de réunion commune avec d'autres cercles du campus.
Peu d'informations nous sont parvenues de la création du Cercle de droit (CD en abrégé). La date exacte de sa création est d'ailleurs à ce jour inconnue. Seules quelques références et indices sont disponibles aux services des archives de l'ULB. Elles attestent de l'existence du Cercle à partir de 1884-1909 (Périodique).
Dans « L’université de Bruxelles », 1884-1909, chapitre les sociétés d’étudiants, il est fait mention d’un « cercle de criminologie ». Dans celui de 1909-1934, d’un « cercle de droit, Philosophie et Notariat ».
Comme en témoignent ses statuts, l'association a pour objectif de :
Conformément à son objet statutaire, le Cercle de droit organise depuis de nombreuses années de nombreuses activités diverses allant de la Revue trisannuelle, du Carré Infernal (soirée géante réunissant les étudiants de médecine, polytechnique, Solvay et de droit), des voyages ski au baptême estudiantin.
La couleurs du cercle est le pourpre que l'on retrouve donc sur le bordereau en velours de la penne et sur les toges des comitards de baptême et des délégués de cercle. L'insigne du cercle que l'on retrouve notamment sur la penne est une balance.
Halte-là ! (ter)
Le Cercl'de Droit (bis)
Halte-là !(ter)
Le Cercl'de Droit est là
Le Cercl'de Droit (bis)
Est là.
Au cercle de droit,
Le folklore est roi,
Et dans les caves du Janson,
Tous les sales bleus nous les tondons
Nous, les macchas, on n'en veut pas au cercle de droit
(bis repetita pour l'ensemble des paroles)
De tous les cercles facultaires
Le cercle de droit est de loin, oui est de loin !
Le meilleur d'ceux qui sont sur terre
Car tous ces gars aiment le bon vin, aiment le bon vin.
Toutes les filles même les nonnettes
Rêvent d'avoir nos pines en mains, nos pines en mains
Ell's rêv'nt d'une nuit en tête-à-tête
Tant nos braqu'marts érectent au loin, érectent au loin !
Oui tous les soirs on fait guindaille, on fait ripaille, aille, aille, aille !
REFRAIN
La calotte se désespère,
Car elle voit qu'au cercle de droit, ah, ah, ah
L'paradis il est sur terre,
Et non pas dans l'au-delà, ah, ah, ah
En tout lieux et à toute heure
Au bordel ou à la fac, fac, fac, fac
Pine en main! c'est notre devise
Que tout le monde se le dise !
La faculté de droit possède deux périodiques :
Les deux journaux sont gratuits.
Depuis de nombreuses années, le cercle se situe dans les caves de l'auditoire Janson aux côtés du Cercle Solvay. Il semblerait qu'avant le local se situait à la rue Antoine Depage. Récemment (2009), un nouveau déménagement du Cercle a été imposé par le vice-rectorat, officiellement en raison du fait de la construction du nouveau bâtiment de la Solvay Business School aux abords du local. Mais d'autres motifs ont certainement aussi dû intervenir notamment le regroupement des Cercles étudiants "folkloriques" sur le parking du Janson et la récupération des locaux désaffectés par les services techniques de l'Université. Les nouveaux locaux se situent dans les préfabriqués du parking du Janson.
Le départ des caves se fera par une transition d'une ou de deux années au cours desquelles le Cercle aurait encore à sa disposition les deux locaux. Néanmoins, les activités "folkloriques" ne pourront avoir lieu que dans le nouveau local.
Le Cercle des étudiants en sciences politiques et sociales de l'Université Libre de Bruxelles, en abrégé « C.P.S. » existe depuis 1969 et fait partie de l'ACE. Actuellement ce cercle est destiné aux étudiants des spécialités suivantes : Sciences Politiques, Sciences Sociales et Sciences Humaines.
La couleur du CPS est le jaune. On retrouve donc cette couleur sur les toges des comitards de baptême (dont les bords sont noirs).On y retrouve, souvent, un laurier noir dans le dos (parfois accompagné des lettres CPS). Les toges de cercles ayant été abandonnées en 2002. Le bordereau de la penne est jaune lui aussi et fait de satin.
Le C.P.S. organise les activités folkloriques de la faculté SOCO et participe aux activité folkloriques pluri-facultaires.
Le C.P.S. organise aussi des activités à caractère culturel. Par ailleurs, il organise le parrainage des étudiants de première candidature par les plus anciens afin de leur donner de l'aide, des conseils ou des renseignements utiles dans leurs études ou encore un forum de l’emploi.