De manière analogue, on peut tracer :
On obtient le cercle de Mohr des déformations en traçant le diagramme (εii , εij)i ≠ j , ou si l'on préfère utiliser l'écart à l'angle droit γij , le diagramme (εii , ½γij)i ≠ j .
Considérons une plaque mince rectangulaire, subissant un moment réparti uniformément Mx le long de son côté parallèle à l'axe x et My le long de son côté parallèle à l'axe y. Ces moments densités linéaires de moments sont en newtons (Nm/m). Ce sont des moments fléchissants (ils créent une flexion).
Si l'on fait une coupe selon un plan faisant un angle α, on voit que sur cette face subit un moment fléchissant, qui courbent la face, et un moment de torsion qui l'incline. En écrivant l'équilibre de cette portion de plaque, on voit que le moment s'exerçant sur la face de coupe peut se décomposer en un vecteur moment normal mnn , qui crée la torsion (la section tourne dans le plan), et un vecteur moment tangentiel mnt qui crée la flexion (la plaque se courbe). On se retrouve dans une situation similaire à celui des contraintes normales et tangentielles.
On peut ainsi tracer un diagramme (mnn , mnt ) et l'on obtient un cercle. Les intersections de ce cercle avec l'axe mn donne les sections principales, c'est-à-dire les sections sur lesquelles le moment de torsion est nul.
Dépouillement d'une « rosette » à 45°.