On assiste à un étalement des villes. Le centre-ville se vide de ses habitants et de ses commerces, la circulation est problématique. Les banlieues voient l'avènement de centres commerciaux, où se produit le métissages ; ces nouveaux lieux de transit permettent à la population de se retrouver en fin de semaine, et aux bandes rivales de s'affronter.
Le capitalisme et son cortège de mutations sociales et territoriales sectorisent la ville : le quartier d'affaires, la gare, l'automobile, etc. La ville classique apparaît inadaptée. C'est un objet socialisé qui dialogue avec une société, c'est l'essence du progrès démocratique. Elle n'est plus réductible à des fonctions vitales. Les transports permettent à la population de se déplacer facilement et rapidement. Une autre motivation importante est le choix d'un cadre de vie plus agréable car plus proche de la campagne, plus calme, et qui permet d'échapper à l'entassement urbain, source de stress et d'agressivité.