Centre hospitalier de Saint-Denis - Définition

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XIXe ‑ XXe siècles : les hôpitaux sur les sites de Delafontaine et Casanova

XXe siècle : Les hôpitaux de Saint-Denis

«Les hôpitaux de Saint-Denis» se constituent avec la construction d’un hôpital sur le site de Delafontaine, la rénovation de l’hôpital Casanova, la création d’écoles d’infirmières et d’aides soignantes puis le rattachement d’unités de pédopsychiatrie et toxicomanie. De 1986 à 1998, le centre hospitalier a exploité la clinique Victor Hugo à Pierrefitte pour des activités de moyen et long séjour qui, depuis, ont été rapatriées sur l’hôpital Casanova.

A cette époque, l'établissement compte près de 1000 lits

Les hôpitaux de Sain-Denis ont été dirigés par Guy PIAU puis par Dominique ACKER (actuellement Conseillère générale des hôpitaux) et enfin à la fin des années 90 par Yves GROSJEAN.

XXIe siècle : le Centre hospitalier de Saint-Denis

A la fin des années 1990, les hôpitaux de Saint-Denis ont adopté la dénomination centre hospitalier de Saint-Denis.

Environ 720 lits d’hospitalisation sont ouverts en 2005 avec une proportion de lits d’hospitalisation à la journée et à la semaine en sensible augmentation. Dans le cadre du programme de restructuration immobilière du site Delafontaine, il est prévu une amélioration des conditions d’hospitalisation avec des chambres équipées de salles de bains et toilettes.

La reconquête

Malgré la confrontation à une crise majeure financière et sociale, le Centre hospitalier en 2003 entame une profonde réforme de son fonctionnement. Sous l'impulsion d'une nouvelle équipe de direction dirigée par Gilbert CHODORGE, chaque secteur de l'hôpital est réformé. L'équilibre financier sous la responsabilité d'Etienne LISSILLOUR , directeur des affaires financières et du contrôle de gestion, est retrouvé et permet d'envisager de nouveaux investissements. Fichier:Prix drh copie.PNG Socialement, le directeur des ressources humaines, Nicolas-Raphaël FOUQUE, a mis en oeuvre la première gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Un travail sur le climat social a permis de réduire sensiblement le taux d'absentéisme (16,1 en 2003 et 9,9 en 2006). Deux prix du management en ressources humaines : communication interne et innovation en accompagnement des carrières ont récompensé cette nouvelle stratégie en 2007 et 2008. Sur les affaires médicales, Florence FAVREL-FEUILLADE a pour mission de passer d'une stratégie de diminution des dépenses à un projet médical orienté vers le retour à l'activité.

Histoire

Du XIIIe au XIXe siècles : les Hôtels-Dieu sur la ville de Saint-Denis

La ville de Saint-Denis, proche de Paris, terre de passage dispose depuis des siècles de lieux d’hospitalité, d’accueil, de soins et d’enfermement dont les appellations et les fonctions sont parfois très éloignées de celles que nous connaissons aujourd’hui.

XIIIe siècle : un Hôtel-Dieu à Saint-Denis et une léproserie

Le premier document attestant formellement de l’existence d’un hôtel-Dieu date de 1218 ; mais il est vraisemblable que des structures d’accueil des pèlerins et des indigents pré-existaient. Cette structure comportait 12 lits dont 7 lits d’hommes et 5 lits de femmes. La ville comptait aussi une léproserie destinée aux lépreux et aux malades contagieux.

XVIIIe siècle : l'Hôtel-Dieu de Saint-Denis, plus un premier « hôpital » (prison) et un hôpital militaire

L'apothicairerie de l'Hôtel-Dieu a été reconstituée au Musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis

En 1710, de nouveaux bâtiments sur le même site sont construits. L'hôtel-Dieu comprend alors 47 lits. L'équipe médicale comporte un médecin, un chirurgien aidé par un maître chirurgien de Paris, une sœur supérieure et des religieuses issues des filles de la charité comme infirmière et une apothicairesse. La clientèle est ciblée, ne sont en effet admis ni les enfants, ni les femmes enceintes, ni les vieillards et ni les malades supposés contagieux.

Le 1er janvier 1769, est ouvert dans une ancienne tannerie sur l’emplacement des halles actuelles, une maison de mendicité. Appelée « hôpital », son activité s’assimilait plus à celle d’une prison ; les conditions de détention y étaient épouvantables, la mortalité élevée. Jusqu’en 1896, ses pensionnaires exerceront la fonction d’éboueurs de la ville. Cet hôpital sera détruit en 1890.

Donc en 1789, cohabitent l’Hôtel-Dieu, l’hôpital mais aussi de petites structures d’accueil disséminées dans les divers couvents de la ville. Avec la laïcisation, l’Hôtel-Dieu change d’appellation pour la maison d’humanité de Franciade puis Hospice civil de Saint-Denis.

En 1795, un hôpital militaire s’installe dans l’abbaye de Saint-Denis.

Le bâtiment de l'Hôtel-Dieu est détruit en 1907. Son apothicairerie est conservée au Musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis. Sur le site existent aujourd'hui des écoles et la médiathèque de Saint-Denis

XIXe siècle : «l’hôpital hospice» sur le site actuel de l’hôpital Casanova

L'entrée de l'Hôpital-Hospice, au début du XXe siècle

En octobre 1881, un hôpital (64 lits de médecine) et un hospice de 36 lits ouvrent sur le site actuel de l’hôpital de Casanova.

En mars 1904, un hôpital militaire s’installe dans un des pavillons. C’est à l’hôpital de Saint-Denis qu’aura lieu la première vaccination antirabique par Louis Pasteur. Pratiquée trop tard, elle ne permettra pas la guérison du patient et n’est donc pas entrée dans l’histoire de la médecine.

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