Cathédrale Saint-Étienne de Metz - Définition

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Introduction

Cathédrale
Saint-Étienne
Vue générale de l'édifice

Latitude
Longitude
49° 07′ 13″ Nord
       6° 10′ 32″ Est
/ 49.120278, 6.175556
 
Pays France France
Région Lorraine.svg Lorraine
Département Moselle
Ville Metz
Culte Catholique romain
Type Cathédrale
Rattaché à Diocèse de Metz
Début de la construction XIIIe siècle
Fin des travaux XXe siècle
Style(s) dominant(s) Gothique
Classé(e) Monument historique (Journal officiel du 16 février 1930)
Localisation
 
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Cathédrale Saint-Étienne de Metz

La cathédrale Saint-Étienne est l’église principale du diocèse de Metz en Moselle. Surnommée « lanterne du bon Dieu », elle est la cathédrale de France ayant la plus grande surface vitrée — près de 6 500 m2 — et qui présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe. Avec sa voûte suspendue à quarante-et-un mètres au-dessus du sol, la nef est la troisième plus haute de France.

La cathédrale fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 février 1930.

Histoire

Le sanctuaire de Saint-Étienne (Ve ‑ Xe siècles)

Au début du Ve siècle, saint Étienne est populaire et se voit célébré dans tout l’empire. L’essor du culte du premier martyr Étienne en Occident suit l’invention de reliques du saint à Jérusalem (415). Plusieurs cathédrales françaises lui sont dédiées — Agde, Auxerre, Bourges, Cahors, Châlons-en-Champagne, Limoges, Meaux, Sens, Toul, Toulouse — et remontent pour la plupart au Ve siècle.

Vieille cité gauloise, Metz devient le siège d’un évêché au IIIe siècle. Comme nous l’apprend un passage de l’Histoire des Francs de Grégoire de Tours, rédigée vers 576, un sanctuaire dédié à Étienne (Oratorium beati Stephani) qui se trouvait à l’emplacement actuel de la cathédrale, fut le seul monument épargné par les Huns lors du sac de la cité le samedi saint 7 avril 451. L’oratoire de Saint-Étienne est dans les grâces divines et devient alors fort populaire. On parle de miracle. Il accueille le siège de l’évêque et devient en quelque sorte la première cathédrale de Metz, à l’intérieur même de celle-ci. On peut supposer que le sanctuaire de Saint-Étienne était relativement récent lors du sac de Metz par Attila.

En 1970, l’aménagement du bras sud du transept, en vue de l’installation d’un nouvel orgue, mit au jour des fondations antérieures à l’époque romane, sans qu’il fût possible de les dater de manière absolue. Ces vestiges présentent une abside orientée semblant correspondre à un sanctuaire d’époque mérovingienne. Le relief ne permettant pas une extension vers l’ouest, il est permis de penser qu’il fut réutilisé comme transept de l’église carolingienne, au moment de la reconstruction du choeur sous l’épiscopat de Chrodegang (742-766). Ainsi s’explique l’orientation inhabituelle nord-est / sud-ouest de la cathédrale.

Vers 784, Paul Diacre, moine bénédictin de Lombardie qui séjourna à la cour de Charlemagne et à Metz, écrivit une Histoire des évêques de Metz selon laquelle Pépin le Bref aida financièrement l’évêque Chrodegang (742-766) à réaliser des travaux dans le sanctuaire (ciborium, chancel, presbytérium, déambulatoire). Le 28 février 835, Louis le Débonnaire est solennellement rétabli dans la cathédrale par son demi-frère l’archevêque Drogon de Metz. Le 9 septembre 869, Charles II le Chauve y est couronné par l’archevêque Hincmar de Reims.

La basilique ottonienne (Xe ‑ XIIIe siècles)

Entre 965 et 984, l’évêque Thierry Ier entreprit de reconstruire le sanctuaire primitif avec l’aide financière des empereurs Othon Ier et Othon II. La nouvelle basilique fut achevée sous son successeur Thierry II et consacrée par celui-ci le 27 juin 1040 en présence de l’évêque Gérard Ier de Cambrai.

Les fouilles de 1878-1881 et 1914-1915, dans le sol de la nef et du transept, mirent au jour ses fondations. Il est intéressant de constater que la cathédrale actuelle se superpose presque parfaitement à l’édifice ottonien. De trois travées plus court, celui-ci présentait une élévation fort différente. Nous pouvons la reconstituer à partir des constantes rencontrées dans l’architecture ottonienne, dont la perfection géométrique de l’organisation des volumes et des proportions nous est connue. La nef, flanquée de bas-côtés, haute d’environ 20 mètres, s’ouvrait sur un transept saillant de même hauteur, long de 42 mètres, pour 12 mètres de large. Deux tours de chevet s’élevaient de part et d’autre de l’abside centrale. Seule la constitution de la façade nous est inconnue. Vers 1186, la collégiale Notre-Dame fut construite contre celle-ci. Sa forme de demi-rotonde lui valut le nom de Notre-Dame-la-Ronde. La reconstruction de la basilique ottonienne débuta moins de deux siècles après son achèvement.

La cathédrale gothique (XIIIe ‑ XVIe siècles)

La cathédrale dans le tissu urbain à la fin de la Renaissance.

Aux alentours de l’année 1220, selon la volonté de l’évêque Conrad de Scharfeneck l’édification de la cathédrale, dédiée à saint Étienne, est entreprise. L’architecte était Pierre Perrat. La construction s’étalera sur trois siècles pour s’achever vers 1520.

Première campagne de construction

Metz: plan (Dehio 1902)

La cathédrale actuelle fut commencée sous l’impulsion de l’évêque Conrad de Scharfenberg, en même temps que les cathédrales de Reims (1211), du Mans (1217), d’Amiens et de Toul (1221). Seule la nef ottonienne fut à cette époque détruite, jusqu’au niveau des fondations, le chevet et le transept, ainsi que Notre-Dame-la-Ronde, étant épargnés. De cette première campagne de construction datent les parties basses des murs de la nef et les bases des supports d’arcades. Sous l’épiscopat de Jacques de Lorraine (1239-1260), le parti de l’élévation fut modifié. L’élan gothique devait l’emporter devant toute autre considération. Il fut ainsi choisi de reconstruire la collégiale Notre-Dame, pour l’intégrer au nouveau style de la cathédrale. Cette surélévation du projet initial se traduit par une disproportion, entre les grandes arcades (12,50 m) et les fenêtres hautes (19 m), proportions inverses de celles de la cathédrale d’Amiens (18,20 m et 13 m). Une frise d’arcs trilobés masque judicieusement l’épaississement des murs, au-dessus des grandes arcades.

Au milieu du treizième siècle, la reconstruction de Notre-Dame-la-Ronde est entreprise en conservant, semble-t-il, les piliers ronds de celle-ci, alignés sur l’ancienne nef ottonienne. Le nouveau chœur de la collégiale, épaulé par les deux premiers contreforts sud de la cathédrale, indique une construction concertée dès cette époque. Dans la deuxième moitié du treizième siècle, les deux tours harmoniques de la cathédrale, à double fenestrage, sont achevées. Les supports en attente, actuellement visibles vers les troisième et cinquième travées des faces nord et sud, indiquent que le projet de double fenestrage devait s’appliquer à tout l’édifice, comme à Noyon, Beauvais, ou Troyes. Dans le dernier quart du treizième siècle, une claire-voie est ménagée au niveau du triforium, sous les fenêtres hautes. La construction de celles-ci, de style gothique rayonnant, s’achève dans le premier tiers du quatorzième siècle. Pour récolter de nouveaux fonds, la confrérie de Sainte-Marie et de Saint-Étienne est créée vers 1330. Le financement de la fabrique est aléatoire, et provoque l’arrêt du chantier à plusieurs reprises. Il dépend, en effet, des dons des fidèles, des ventes d’indulgences, des prébendes vacantes du Chapitre, ou des largesses de l’évêque.

Vers le milieu du quatorzième siècle, la charpente de la toiture est posée, et l’évêque Adhémar de Monteil fait élever une chapelle dans la cinquième travée du collatéral sud. En 1356, l’empereur Charles IV venu à Metz pour promulguer la bulle d’or est reçu dans la cathédrale de Metz. Cette première campagne de construction s’achève avec le voûtement de la nef, entre 1360 et 1380. La hauteur de ses voûtes (41,7 m), place la cathédrale de Metz derrière celle de Beauvais (48 m avant effondrement), et celle d’Amiens (42,3 m) dans la course aux records gothiques. À cette époque fut détruite la cloison qui séparait encore la nef de Saint-Étienne de celle de Notre-Dame. Le sol de celle-ci fut alors abaissé au niveau de celui de la cathédrale, ce qui explique le déchaussement des piliers des trois premières travées. Seul le chœur fut laissé au niveau primitif. Les grandes baies, notamment le fenestrage de la façade occidentale, encore occultées par des ais de bois, furent vitrées. Un contrat est passé en 1381, entre le Chapitre et le maître-verrier Hermann de Münster, pour la réalisation du grand « O », la rose occidentale. Celui-ci eut le privilège d’être inhumé à l’intérieur de la cathédrale. Le maître d’œuvre, Pierre Perrat, connut aussi par ses travaux à Toul et Verdun, fut également autorisé en 1386 à avoir sa sépulture dans la cathédrale. Ceci nous confirme l’importance accordée, tant aux architectes qu’aux artisans de renom travaillant pour l’Œuvre, ces derniers accédant au statut d’artiste. Il faut attendre la fin du quinzième siècle pour que la construction de la cathédrale reprenne.

Seconde campagne de construction

En 1473, l’empereur Frédéric III et son fils Maximilien assistent à un office dans la cathédrale. La cathédrale est alors un édifice stylistiquement composite, dont la nouvelle nef gothique épouse, tant bien que mal, l’ancien chevet du sanctuaire ottonien. Le chantier s’anime de nouveau en 1486, lors de la reconstruction du transept et du chœur ottonien. Entre temps, la chapelle d’Adhémar de Monteil, dite chapelle des évêques, est reconstruite par Jean de Commercy en 1440. En outre, un incendie ravagea la toiture en 1468, ce qui décida les bourgeois messins à reconstruire la partie supérieure de la tour de la Mutte, beffroi municipal. Cette tour, ainsi que la tour du Chapitre au Nord, est longtemps restée coiffée d’un colombier de bois. Hannes de Ranconval le remplaça de 1478 à 1481 par une flèche de style gothique flamboyant. La seconde campagne de construction s’ouvre en 1486, avec la démolition du bras nord du transept, reconstruit aussitôt dans le même style et avec la même élévation que la nef. Les fondations sont creusées, d’après la chronique, à une profondeur dépassant le niveau de la rivière. Le bras nord du transept est achevé en 1504, avec la pose des vitraux de Théobald de Lixheim. La démolition des vestiges ottoniens se poursuit par le chœur, ses deux tourelles, et en 1508 par le bras sud du transept. Celui-ci sera reconstruit avant 1521, date de la pose des premiers vitraux de Valentin Bousch. Le chœur est déjà voûté à cette date, mais les derniers vitraux de Bousch ne seront posés dans cette partie qu’en 1539. Un jubé, supprimé en 1791, clôture la nef en 1525. La cathédrale sera consacrée le 11 avril 1552. Si la construction de la cathédrale s’achève à cette date, l’édifice connaîtra encore de nombreux aménagements.

Berceau du talent littéraire de Bossuet

Le 28 mars 1642, Jacques-Bénigne Bossuet devient, à l’âge de treize ans, chanoine de la cathédrale grâce à l’entregent de son père, magistrat de la ville. C’est en la cathédrale de Metz, le 21 juillet 1652, qu’il prononce son premier sermon. C’est encore à Metz, sans qu’on puisse dire avec certitude qu’il fut prononcé au sein de la cathédrale, qu’il donne, le 17 décembre 1655, sa première oraison funèbre pour Yolande de Monterby, abbesse du Petit Clairvaux à Metz. Le 15 octobre 1657, il prêche un Panégyrique de sainte Thérèse, devant la reine Anne d’Autriche, suite à quoi il est nommé conseiller et prédicateur extraordinaire du roi. À partir de là, il partage son temps entre Metz et la cour, à Paris et Versailles. À partir de 1660, sa célébrité allant croissante, il n’est plus que rarement à Metz.

Quand il est dans cette ville-frontière, tant au point de vue géographique - entre l’Allemagne et la France - que religieux - entre les domaines catholiques et protestant, il se consacre avec zèle et foi à la prédication en vue de la conversion des protestants de la ville. Son œuvre Réfutation du catéchisme du sieur Paul Ferry, ministre de la Religion Prétendue Réformée, le premier ouvrage publié par Bossuet et imprimé à Metz, en 1655, est le compte-rendu de ses conversations avec le pasteur de l’Église réformée de Metz.

Le 22 août 1664, Bossuet est nommé doyen du chapitre cathédral, fonction qu’il quitte le 19 octobre 1669, pour devenir évêque de Condom.

Le portail néoclassique de Blondel (1764)

La façade occidentale avec le portail de Blondel (1764). Vue de 1877.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, soucieux de ne pas demeurer en reste par rapport à Nancy qui venait de se doter d’une majestueuse place royale, mais aussi parce que l’art « gothique » n’était plus au goût du XVIIIe siècle, le maréchal de Belle-Isle, gouverneur des Trois-Évêchés, décide d’établir une place royale. Malgré les protestations du chapitre, il fait dégager les abords de la cathédrale par la destruction du cloître et des églises attenantes (Saint-Pierre-le-Vieux, Saint-Pierre-le-Majeur, la chapelle des Lorrains).

Mais aucun projet ne se construit. L’architecte Jacques-François Blondel, protégé par le duc de Choiseul, alors présent à Metz pour reconstruire l’abbaye Saint-Louis, va opportunément proposer de réaliser un projet d’aménagement qui comprend la création de rues et de places, ainsi que la reconstruction de l’hôtel de ville, du parlement et du palais de l’évêque. Derrière l’argument avancé de créer une place d’armes fonctionnelle utile au défilé des troupes, la réalisation d’un nouveau centre politique pour la ville vise à son embellissement. Ce projet est à la fois une œuvre de la maturité et une expérience inédite pour Jacques-François Blondel que le XXe siècle retiendra comme théoricien et rénovateur de l’enseignement architectural.

Entrepris en 1762, l’aménagement de la place d’Armes, de la place de Chambre et de la place du Marché dégage le tissu urbain médiéval sur trois côtés autour de la cathédrale. L’édification de la mairie, côté place d’Armes, et du palais des évêques de Metz (aujourd’hui, le marché couvert), côté place du Marché et place de Chambre contribue à constituer un ensemble architectural dominé par l’œuvre des maitres-maçons du Moyen Âge. À cette occasion, et dans un souci d’harmonisation de cet ensemble urbain, Blondel construit sur les trois côtés de la cathédrale ainsi dégagée, une enveloppe classicisante et en particulier, un sobre et majestueux portail principal (côté place du marché, détruit pendant l’annexion allemande).

Une refonte néogothique

Ornements et pinacles de la période néogothique, pignon de la façade occidentale.

En mai 1877, un feu d’artifice organisé depuis le toit de la cathédrale en l’honneur de Guillaume II, provoque un incendie qui détruit totalement la toiture mais épargne l’intérieur de la cathédrale. L’ancienne charpente de bois et la couverture en ardoise sont remplacées entre 1880 et 1882 par des fermes métalliques à « la Polonceau », avec une couverture de plaques de cuivre. La nouvelle toiture, surélevée de 4,5 m modifie sensiblement la volumétrie extérieure de la cathédrale, réduisant l’effet d’élancement des tours. La surélévation s’accompagna de la création, entre 1883 et 1886, de pignons ornés sur les façades nord, sud, et ouest.

Peu avant, de 1878 à 1881, la rotonde du chœur, œuvre de Gardeur-Lebrun (1791) fut supprimée, et l’accès à la crypte rétabli. De 1874 à 1887, la restauration des piles et des arcs-boutants de la nef et du chevet compléta la restauration des voûtes. Le portail latéral sud, auparavant masqué par les arcades, fut inauguré en 1885. Après dégagement, il fallut le descendre deux mètres plus bas au niveau de la place d’Armes, les sculptures restantes étant alors démontées et restaurées par le sculpteur Dujardin. En 1888, les restaurations portèrent sur Notre-Dame-du-Carmel, ancien chœur de la collégiale. Elles consistèrent à refaire la charpente, et à rouvrir les fenêtres occultées par le portique néoclassique. La chapelle des Évêques le fut à son tour en 1895, alors que les travaux de démolition du portail de Blondel étaient décidés.

De 1871 à 1918, l’Alsace-Moselle fait partie intégrante de l’Empire allemand avec le statut de territoire d’Empire. La mode est alors au médiévisme comme on le voit, à la même époque, au château du Haut-Kœnigsbourg « restauré » si ce n’est reconstruit pour l’empereur allemand ou à Karlštejn réhabilité pour l’empereur d’Autriche, mais il n’est pas interdit de penser que des arrière-pensées politiques sont présentes dans la décision de supprimer l’enveloppe « française » de Blondel pour une refonte néogothique des pourtours de la cathédrale.

Les derniers ajouts de Blondel dont le style disconvient à l’idéal romantique de l’époque, sont détruits en 1898, pour faire place à un portail de style néogothique inauguré en 1903 par l’empereur Guillaume II, sous la direction de l’architecte Paul Tornow. Les sculptures, sur le tympan du portique, représentent le Jugement dernier. Le nouveau portail emprunte à l’école champenoise, notamment par l’usage de voussures appareillées. Les deux grandes statues sur la façade de l’ancien portail, sculptées en 1767 par Le Roy, se trouvent aujourd’hui à Saint-Avold : l'une au-dessus de la face avant de la basilique et l'autre au-dessus du portail d'entrée de l'église paroissiale Saint-Nabor.

De 1908 à 1919 l'intérieur de la cathédrale fut restaurée et meublier par Wilhelm Schmitz.

Restaurations contemporaines

Cette présentation historique donne l’impression d’un chantier permanent du XIIIe siècle à nos jours. Or l’édifice présente une grande unité de style, ce grâce au parti des architectes qui continuèrent d’appliquer jusqu’au XVIe siècle un style gothique rayonnant devenu archaïque ; c’est également la conséquence des transformations du XIXe siècle, qui bien que contestables sur le plan de l’authenticité archéologique, lui ont donné cette homogénéité formelle. L’aspect actuel de la cathédrale n’est donc pas fortuit, et les restaurations actuelles en cours s’effectuent dans le respect de la Charte de Venise visant à garantir le respect des strates historiques.

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