Cathédrale Notre-Dame de Rouen - Définition

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Dimensions

  • Longueur totale intérieure : 136,86 m
  • Largeur totale de la façade : 61,60 m
  • Longueur de la nef : 60 m
  • Largeur de la nef : 11,30 m
  • Hauteur de la nef : 28 m
  • Hauteur sous voûte de la tour-lanterne : 51 m
  • Longueur du chœur : 34,30 m
  • Largeur du chœur : 12,70 m
  • Hauteur de la tour Saint-Romain : 82 m
  • Hauteur de la tour de Beurre : 75 m
  • Hauteur totale de la flèche : 151 m

Bibliographie

  • A. P. M. Gilbert, Description historique de la cathédrale de Rouen, Edouard Frère, Rouen, 1837 
  • Jacques Le Maho, « La Cathédrale primitive de Rouen », dans Les Dossiers d'archéologie , no 144, 1990
  • Anne-Marie Carment-Lanfry, La Cathédrale Notre-Dame de Rouen, 1999 
  • Anne-Marie Carment-Lanfry et Jacques Le Maho, La Cathédrale Notre-Dame de Rouen, Publications des universités de Rouen et du Havre, 2010, 312 p.  
  • Yves Lescroart, La Cathédrale Notre-Dame de Rouen, éditions du patrimoine, Paris, 2000
  • Benoît Eliot et Stéphane Rioland (préface de Yves Lescroart), Rouen, la cathédrale invisible, Point de vues, 2000, 96 p.  
  • Markus Schlicht, La Cathédrale de Rouen vers 1300, Société des antiquaires de Normandie, 2005
  • Georges Lanfry, Rouen, la cathédrale retrouvée, Point de vues, 2006, 96 p. .
    Photographies de Bernard Lefebvre.
     
  • Frédéric Épaud, De la charpente romane à la charpente gothique en Normandie, CRAHM, Caen, 2007, 613 p.  
  • (de) Dorothee Heinzelmann, Die Kathedrale Notre-Dame in Rouen – Untersuchungen zur Architektur der Normandie in früh- und hochgotischer Zeit, Rhema-Verlag, Münster, 2003, 391 p.  

Sur les stalles

  • Espérance Langlois, Les 86 stalles sculptées du chœur de la cathédrale de Rouen : métiers, costumes, grotesques, en Normandie au XVe siècle, P. et M. Mannschott, Rouen, 1987, 86 p.
    Reproductions de l'édition de 1838 des gravures d'Espérance Langlois.
     
  • Les Stalles de la cathédrale de Rouen : histoire et iconographie, Université de Rouen, 2001

La représentation de la cathédrale de Rouen en peinture

La Cathédrale de Rouen (le portail et la tour Saint-Romain), harmonie bleu et or peinte par Claude Monet en 1893

La cathédrale a inspiré de nombreux artistes, le plus connu restant Claude Monet.

Richard Parkes Bonington la représente dans Vue de Rouen depuis la Seine dans un tableau datant de 1822. Joseph Mallord William Turner en a fait un petit tableau en gouache et aquarelle vers 1832. William Parrott peint son chevet depuis la rue des Bonnetiers en 1860.

Plus tard, Camille Pissaro, l'inclut en 1896 dans son tableau Les Toits du vieux Rouen, cathédrale Notre-Dame et en 1898 dans La Rue de l'Épicerie à Rouen.

Par Claude Monet

Durant les années 1890, Claude Monet travaille à plusieurs séries de peintures représentant le même sujet. La série la plus connue est peut-être celle qui représente la façade de la cathédrale de Rouen. Monet en peint 28 versions distinctes, réalisées avec une lumière variable en fonction des différentes heures du jour et des conditions climatiques de l'instant. Trois lieux distincts vont servir de points d'observation et de création à l'artiste, ce qui donne trois perspectives différentes : les deux premières toiles vont être peintes de la maison à colombage, aujourd'hui plâtrée, à l'angle de la rue du Gros-Horloge, les treize suivantes sont réalisées à partir d'une fenêtre au premier étage de l'actuel office de tourisme qui était à l'époque un magasin de vêtements. Les treize dernières toiles sont peintes d'une maison sise rue Grand-Pont, disparue avec la Seconde Guerre mondiale. Il termine en fait un certain nombre de ces peintures, plus tard, dans son atelier de Giverny. En comparant ces toiles avec l'original de l'édifice contemporain, on note les changements survenus au cours du XXe siècle. Tout d'abord, à l'époque de Claude Monet, le sommet de la façade n'était couronné que de deux pyramides, aujourd'hui il y en a quatre, car les deux au centre ont été rajoutées au début du siècle précédent. Ensuite, le gâble du porche central au lieu d'être traversé par un échafaudage de protection, était décoré d'un cadran d'horloge. Pour terminer, l'espace entre les bas-côtés et les tours était occupé par des piliers flamboyants comme ceux du porche principal.

De 2004 à 2008, un spectacle monumental, intitulé La Cathédrale de Rouen, de Monet aux pixels, a été réalisé par Skertzò en créant des éclairages sur la façade de la cathédrale rappelant les couleurs des tableaux de Monet.

Anecdote : ces vues de la cathédrale ont notamment été utilisées pour servir de couverture à l'édition Folio d'A la recherche du temps perdu, de Marcel Proust.

En 2009, un nouveau spectacle intitulé Les Nuits impressionnistes est projeté sur la façade de la cathédrale ainsi que sur la façade du musée des Beaux-Arts.

Par Roy Lichtenstein

En 1969, le peintre américain Roy Lichtenstein réalisa un triptyque sur la cathédrale : Rouen Cathedral Set V [1]. Cette toile réalisée à la peinture à l'huile et à la peinture acrylique est divisée en trois parties égales. Chaque partie représente la façade vue de biais avec des couleurs vives (différentes pour chacun des trois éléments du triptyque) et de gros points, semblables à une trame, particulièrement caractéristiques du travail de l'artiste.

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