La hauteur de la nef sous voûte est de 38 mètres, elle est donc bien inférieure à celle de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens (42,30 m) ou de celle de cathédrale Saint-Pierre de Beauvais (46,77 m). L'impression générale depuis l'extérieur est, comme pour toutes les églises gothiques, celle d'un grand élan vers le ciel. Les deux tours occidentales sont dépourvues de flèches mais culminent tout de même à près de 82 mètres de hauteur.
Le point le plus élevé est l'angle du clocher à l'ange situé au-dessus de l'abside à 87 mètres. L’orientation de la cathédrale est selon un axe Sud-Ouest Nord-Est. La cathédrale est donc orientée non pas vers l'Orient, mais dans l’axe du solstice d'été, le 21 juin lorsque le soleil se lève à l'apogée d’un cycle annuel. Angle nord-est bien connu pour être celui des inaugurations… entre autres. Début de nouveau cycle, renouveau de la vie. Il est intéressant de remarquer que le Nord de la France présente un ensemble de cathédrales des XIIe et XIIIe siècles, toutes dédiées à Notre-Dame, dont la disposition rappelle celle des étoiles de la Constellation de la Vierge, telle qu’elle devait être au moment de la naissance de Jésus.
La façade intérieure est entre autres célèbre pour la sculpture dite de la Communion du Chevalier.
La cathédrale de Reims a une très riche statuaire qui est supérieure à celle de toutes les autres cathédrales européennes, après Notre-Dame de Chartres. Le nombre de statues qui l'ornent, s'élève en effet à 2303. On peut observer notamment sur le portail gauche la statue de l'Ange au Sourire, emblème de la ville de Reims, et celle de la Reine de Saba restaurée en 2006 - 2007. L'édifice se distingue par une rare unité de style, malgré une construction qui s'étendit sur plus de deux cents ans (principalement au XIIIe siècle).
À 50 mètres du sol, sur la face occidentale, se trouve la « galerie des rois » avec, au centre, le baptême de Clovis. Plus bas, on peut observer le récit du combat de David contre Goliath et, juste au-dessus du grand portail, le couronnement de la Vierge.
Trois vitraux de Marc Chagall de 1974 ornent l'édifice : l'arbre de Jessé, les deux testaments et les grandes heures de Reims.
Rose nord du transept | Rose sud du transept |
La crête de faîtage de la toiture est ornée de fleurs de lys, rappelant que la cathédrale a été le lieu du sacre des rois de France. Supprimées et détruites à la Révolution, d'autres fleurs de lys ont été rétablies en 1924-1926 lors de la reconstruction qui a suivi les destructions de la Première Guerre mondiale.
Rosaces