Sur la face avant de la carte on note l'apparition d'un V en braille, des nom, prénom, numéro de sécurité sociale et photo du titulaire. On note aussi l'indication de la date d’émission et le numéro de série logique de la carte inscrit aussi dans la puce de la carte et présent dans une FSE (position 11 à 20).
Selon l'assurance maladie, le coût serait de 2,20€ + 0,50€ pour la photo, soit un total de 2,70€ par carte Vitale 2. Mais dans ce coût ne sont pas intégrés les frais de gestion dans les accueils des caisses pour aider certains assurés à remplir les dossiers de demande de cette carte. A titre de comparaison le coût de la carte Vitale 1 au lancement en 1998 était de 3,66 €.
Aujourd'hui les cartes Vitales 2 sont délivrées aux assurés sociaux et aux seuls ayants droit de plus de 16 ans. Pour ces derniers leur carte Vitale est un extrait de carte de l'assuré social.
Les mineurs dépendant de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) disposent aussi d'une carte Vitale 2 avec leur propre numéro de sécurité sociale. Il semble que l'assurance maladie ne sache pas gérer parfaitement cette situation. Ainsi lors de la lecture de ces cartes, la remontée des droits par les progiciels de facturation entraine une erreur sur la date de naissance. Les enfants nés après le 31 décembre 1999 se voient rajouter un siècle ! La dernière version du Cahier des charges SESAM-Vitale version 1.40 (Annexe 1 - Partie A - version 4.02 - Page 22) explique que "Le progiciel doit permettre au Professionnel de Santé de modifier le siècle de naissance, car dans certains cas la fonction de lecture d’une carte Vitale remonte une date de naissance erronée. En effet, les bénéficiaires de moins de 16 ans dont la qualité en carte Vitale est différente de «enfant» sont considérés comme des adultes par la fonction «Lecture droit Vitale». Dans ce cas le siècle de naissance est erroné". Ce bug gène la facturation. Il faut corriger systématiquement manuellement cette date de naissance pour ajouter les cotations spécifiques de majoration nourrisson (MNO) et enfant (MGE). En outre l’enfant est considéré comme hors «parcours de soins».
L'Arrêté du 14 mars 2007 a prévu que le composant électronique de cette nouvelle carte contienne un certain nombre de nouvelles données :
Éventuellement et sous réserve du consentement du titulaire, il pourrait y avoir implantation d'informations relatives à la complémentaire santé pour chacun des bénéficiaire :
Données décrivant la situation du titulaire pour l'édition d'un formulaire E 112 :
La Loi du 13 aout 2004 a prévu que la carte Vitale comporte un volet d'urgence "destiné à recevoir les informations nécessaires aux interventions urgentes" que les professionnels de santé peuvent compléter après le consentement exprès du titulaire de la carte (Non implanté au 15 mars 2009). Ce volet a remplacé le volet de santé "destiné à ne recevoir que les informations nécessaires aux interventions urgentes ainsi que les éléments permettant la continuité et la coordination des soins" prévu par la loi du 27 juillet 1999 et qui ne fut pas plus implanté que le volet médical prévu par l'ordonnance du 25 avril 1996.