Campus du plateau de Saclay - Définition

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Introduction

Campus du plateau de Saclay
Lieu Plateau de Saclay (région Île-de-France)
Pays France France
Construction À partir des années 50
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Campus du plateau de Saclay

Le campus du Plateau de Saclay accueille en région parisienne des établissements de recherche et d’enseignement supérieur français, ainsi que des centres de recherche d'entreprises privées. Il concentre près de dix pour cent de la recherche publique française.

Les premières implantations datent des années 1950, et ce site s’est par la suite développé à plusieurs reprises pendant les années 1970 et 2000. Plusieurs projets sont en cours pour continuer le développement du site, notamment avec le déménagement de certains établissements.

Il compte six zones d’implantation à Gif-sur-Yvette, Jouy-en-Josas, la Martinière, Moulon, et Saclay.

Historique

Première implantation d'après-guerre

Plusieurs établissements nationaux français s’installent sur le plateau après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le CNRS est le premier à s’y installer, dirigé par Frédéric Joliot-Curie, qui achète le domaine de Button à Gif-sur-Yvette en 1946. L’année suivante, le CEA nouvellement créé (le haut-commissaire étant également Joliot-Curie) y achète des terrains. La même année, l’ONERA s’y installe aussi sur le plateau, à Palaiseau. Le centre de Saclay est inauguré en 1952.

Dans le même temps, des établissements d’enseignement supérieur s’installe non loin. L’université de Paris prend pied aussi dans la région avec l’achat en 1955 de 50 hectares sur les communes d’Orsay et de Bures. Ce campus d'Orsay rassemble des laboratoires de la faculté des sciences de Paris (qui deviendra l’université Paris-Sud 11) et s’installe en 1956. D’autres établissements suivent avec l'installation d'HEC en 1964 avec son déménagement dans la commune de Jouy-en-Josas, puis avec l'arrivée de l’École supérieure d'optique en 1965 sur le campus d'Orsay.

Des centres de recherches liés à des entreprises privées s’installent aussi à cette époque, avec en 1968 l’arrivée du Laboratoire Central de Recherche de Thomson-CSF.

Seconde vague vague d'implantations des années 1970

École polytechnique vue du lac

Dans les années 1970, l’École polytechnique et Supélec s’installent sur le plateau, la première en 1976 dans la zone Palaiseau, l’autre en 1975 dans la zone Moulon. Le projet avait un temps prévu l’installation d’autres écoles peu après. La ferme du Moulon qui abrite actuellement la station génétique et d’amélioration des plantes est restaurée en 1978.

Les établissements présents sur la plateau à cette époque commencent à se regrouper au sein d’une association d’établissements scientifiques (AES) pour réfléchir aux évolutions futures du site.

Troisième vague des années 2000

Au début du XXIe siècle, des centres de recherches d’entreprises privée s’installent sur le campus. En 2000, Danone choisit d’implanter un centre de recherche et développement dans la zone Palaiseau, rejoints en 2006 par des laboratoires de Thales, et en 2009 par Kraft Foods qui y investit 15 millions d'euros pour installer un de ses centre d’expertise mondial. D’autres projets de déménagement ont aussi été étudié, dont celui d’un centre de recherche d’EDF étudié en 2010.

Deux réseaux thématiques de recherche avancée s’implantent aussi sur le site, avec la création de Digiteo et du Triangle de la physique en 2006. Le synchrotron Soleil, dont la création avait été décidée en 2000 après trois ans d’opposition de Claude Allègre alors ministre de la recherche, est inauguré la même année, construit avec un budget de 313 millions d’euros. Le projet de centre d’imagerie cérébrale NeuroSpin est lancé en 2006 lui aussi sur le plateau.

Projets de développement

Le projet de nouvelles constructions et de rénovation du campus est projeté par le président de la République Nicolas Sarkozy qui souhaite y créer « une Silicon Valley à la française ». À terme, le projet table sur la présence de 30 000 étudiants et 12 000 chercheurs. L’ensemble du projet représente un financement évalué à trois milliards d’euros. Le projet du « grand Paris » prévoit que le campus soit accessible par le futur réseau primaire.

Les différentes étapes visant à mettre en place le campus s’inscrivent dans plusieurs opérations : l’opération d'intérêt national de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint Quentin-en-Yvelines (plus large que le campus), le projet de cluster scientifique et technologique sur le plateau de Saclay, prévu par la loi du 3 juin 2010, par le plan campus qui permet l’investissement de 850 millions d’euros, et par le « grand emprunt » qui permet l’investissement d’un milliard d’euros.

Plusieurs établissements d’enseignement supérieur doivent être déménagés sur le campus, comme l’École normale supérieure de Cachan, et tout ou partie de l’université Paris-Sud 11.

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