Cagliari - Définition

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Introduction

Cagliari
Cagliari
logo
Administration
Nom sarde Casteddu
Pays Italie Italie
Région Flag of Sardinia.svg Sardaigne 
Province Cagliari 
Code ISTAT 092009
Code postal 09100
Préfixe tel. 070
Site internet www.comune.cagliari.it
Culture et démographie
Population 157 130 hab.
Densité 1 839 hab./km2
Gentilé Cagliaritain
cagliaritani
Saint patron San Saturnino
Fête patronale 30 octobre
Géographie
Coordonnées 39° 13′ 00″ Nord
       9° 07′ 00″ Est
/ 39.21667, 9.11667
  
Altitude 6 m
Superficie 85,45 km²
Code cadastral B354
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Cagliari est une ville italienne de la province de même nom dans la région autonome de Sardaigne. La population de la ville-centre dépasse les 150 000 habitants, celle de l'agglomération approche les 400 000 unités.

Toponymie

Cagliari, panorama

En phénicien, le lieu se nommait Kar el qui veut dire ville de dieu, Calaris en latin. En sarde, Casteddu (château, en français) désigne le quartier entouré de remparts qui domine la ville.

Histoire

Antiquité

Le nom de Cagliari, anciennement Karalis, est d'origine et sens incertains, peut-être à rapprocher de la racine méditerranéenne carra (pierre). La ville avait été habitée depuis l'âge nuragique par des tribus sardes. Les Phéniciens, qui colonisèrent la Sardaigne dans les siècles aux alentours de la fondation de Rome, se fixèrent à l'embouchure de l'étang de Sainte Gilla. Passée aux Carthaginois au Ve siècle avant J.-C., la ville connut un développement rapide, comme en témoigne entre autres les nécropoles de Tuvixeddu et Bonaria: ceux-ci furent les extrêmes de l'expansion urbaine de ces siècles, qui vit l'abandon des installations nuragiques sur les cols pour se concentrer le long de la côte. Ainsi l'agglomération assumait résolument un caractère méditerranéen.

Le centre citadin fortifié était situé dans l'actuel quartier de la Marina, accolé à la zone sacrée dans l'actuelle zone de Stampace, et enfermé entre les deux quartiers portuaires des zones de Sant'Avendrace et de Bonaria.

Devenue le centre principal de l'île, maintenant complètement passée aux Romains, en même temps que le reste de toute la province romaine de Corse-Sardaigne, en -238, au lendemain de la guerre punique. Dans les siècles suivants la «  Karalis Romaine » maintint son rôle de métropole sarde, et en -48, sous Cesare, elle devint la première municipalité de la province. L'aspect de l'agglomération ne semble pas changer beaucoup pendant la longue domination romaine dont il reste des traces considérables comme l'amphithéâtre et les villas caractéristiques comme la Villa de Tigellio . Tombée à la moitié du Ve siècle sous l'occupation des Vandales d'Afrique, elle fut conquise par Justinien à la fin du même siècle. Kalaris , comme elle s'appelait alors, entra dans le système administratif byzantin en tant que siège du preside (proviseur), dirigeant impérial à la tête de toute la Sardaigne.

Moyen Âge

Avec la division de l'île en quatre Judicats, la ville est, depuis quelques siècles en forte récession, comme le reste d'une grande partie de l'Europe. Cagliari avait subi des siècles d'incursions sarrasines, qui ont été contrariées au début du XIe siècle avec l'aide des puissances navales de Pise et Gênes. Peu à peu, l'ingérence des deux villes s'exerça sur la Sardaigne. Le Judicat de Cagliari, d'après les attestations les plus anciennes, rentra dans le giron des Pisans qui finirent par s'emparer du titre de juge, avec Guglielmo de Lacon-masse (en 1187). En effet, une ville fortifiée y fut construite entièrement par les pisans, le « Castellum Castri de Kallari ».

Elle était destinée à devenir la nouvelle capitale, quand en 1258 les Pisans, maintenant forts de leur forteresse, non seulement manifestaient leur intention de gouverner le judicat, mais aussi de le conquérir. Ils écrasèrent Sainte Gilla. Dès lors le Castellum Castri fut identifié à Cagliari, comme le montre encore le nom sarde actuel de la ville: Casteddu. Néanmoins autour d'elle se formèrent les banlieues de Bagnaia - aujourd'hui dite Marina-, zone portuaire réglée par le Breve du port de Cagliari ; de la fortification de Stampace (toponyme que l'on rencontre également à Pise); et finalement de Villanova; dans ces appendices les Sardes trouvèrent asile, exclu du Château par ordre communal, réglé par le « Breue Castelli Castri de Kallari » qui dépendait directement de Pise.

Temps modernes

"Castello" terrasse

Cent ans ne s'étaient pas écoulés, que l'histoire se répéta. Cette fois ce furent les Aragonais qui, dans leur volonté de conquérir la Sardaigne, assiégèrent Cagliari, et édifièrent une autre forteresse sur un col encore plus au sud: celui de Bonaria. Cependant ils ne détruisirent pas la ville ennemie, comme les Pisans avaient fait avec Sainte Gilla; mais ils laissèrent, après la victoire, le Château inféodé à Pise. Les Toscans, cependant, ne supportaient pas la concurrence du nouveau bourg aragonais de Bonaria, avec son port florissant. Ils reprirent alors les armes, et ils furent contraints d'abandonner la ville pour toujours. Sous la domination ibérique, Caller, qui est la ville réelle non soumise à un seigneur féodal, devient la capitale de la Sardaigne réunifiée, et fut le siège du vice-roi. Le Château continua à être interdit aux Sardes, mais Bagnaia fut fortifié aussi, et appelé par les Aragonais Llapola (pola signifie 'marine' en latin médiéval).

Via Roma

La vie intellectuelle fut relativement vive, et au XVIIe siècle l'université fut fondée. Cependant petit à petit, la ville hispanisée, commença à ressentir une vive intolérance à la domination coloniale. Sentiment qui culmina dans le meurtre du vice-roi Camarassa (1666). Ainsi en 1708 les Cagliaritani n'opposèrent pas de résistance au siège anglo-hollandais, qui mit fin à l'âge espagnol. Après la brève parenthèse autrichienne (1712 - 1718) et l'occupation éphémère du cardinal Alberoni, qui tâchait de reconquérir la Sardaigne aux Espagnols, Cagliari passa, avec toute l'île, sous la domination des États de Savoie (en 1720).

L'âge de réformes qui suivit dans toute Europe, vit une relance relatif de la ville, avec la réorganisation de l'université et de l'hôpital, la création des archives d'État et de la bibliothèque universitaire, d'une école de chirurgie et de l'imprimerie. Les Piémontais furent également mal tolérés, et quand, après que cette fois-ci Cagliari eu résisté avec vigueur au siège naval des Français révolutionnaires (en 1793), les Sardes se virent refuser leur demande d'un accès à une plus grande autonomie et de respect des anciens privilèges, la ville s'insurgea (le 27 avril 1794) et chassa temporairement les Piémontais. La révolte se propagea tout de suite au reste de l'île, où elle prit un tournant antiféodal, mais qui fut à la fin étouffée.

Epoque moderne

Dans la première moitié du XIXe siècle, l'âge d'or de la culture sarde, on enregistra le déclin de l'aristocratie féodale au service d'une « aristocratie culturelle » qui, avec l'abolition de la féodalité et la concession du Statut Albertino (en 1848), devint la classe dirigeante. Avec les nouvelles techniques de guerre, Cagliari, privée du rôle de forteresse au lendemain de l'unité italienne, les murailles furent abattues, et les bases pour la grande expansion du dernier siècle furent posées.

Au XXe siècle, Cagliari subit de nombreux bombardements, mais s'affirma comme le pôle démographique et économique de toute l'île.

Projets pour l'avenir

Ces années un grand développement urbain a commencé à Cagliari. Les nouveaux projets comprennent le nouveau musée pour Betile nuragique et de l'art moderne, conçu par le lauréat du prix Prizker Zaha Hadid : il passera sur la promenade de Sant'Elia.

Un autre projet est déjà commencé : le métro : la première ligne est déjà en cours d'exécution de la Piazza Repubblica à Monserrato, une banlieue de Cagliari, et sera bientôt relié au campus de l'université, travaille pour d'autres lignes à toutes les banlieues de la ville et l'aéroport sera bientôt commencé. La promenade du vieux port de Sant'Elia sera totalement rétablie.

Le vieux port dans la Via Roma, à présent êst utilisé seulement comme port de croisière et du tourisme. Les ferry-boat seront accueillis dans le nouveau port de "porto canale». Tout le district de Sant'elia sera rénové, les ruines du vieux palais seront démolies.

Le stade aussi sera démoli et reconstruit comme un nouveau stade, avec 25000 places couvertes, utilisable pour les concerts et les événements aussi. Sur la promenade un grand amphithéâtre (20000 places) pour des concerts, ainsi que d'un aquarium où est maintenant la vieille usine de production de sel.

Parmi les autres projets figurent le nouveau quartier près de l'étang de Santa Gille (Piazza S. Gille), un luxueux centre de beauté à la place du vieil" hôpital, le nouveau campus universitaire, conçu par Paulo Mendes da Rocha, et le nouveau "Parco della musica", un grand parc avec un amphithéâtre et des fontaines, des canaux et des jeux d'eau, entre T-hôtel et la Civic Theatre, celui-ci sera achevé d'ici la fin de l'année, tandis que les autres œuvres seront terminées en 2010-2011.

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