Toutes les espèces connues de crapauds produisent des toxines.
Le liquide ou mucus toxique est qualifiées de « venin » chez les amphibiens, improprement, car ces derniers, à la différence des serpents ou d'autres espèces, ne possèdent pas d'organes inoculateurs.
Selon le contexte, le mot bufotoxine désigne
Bien que connues depuis longtemps pour leur toxicité, certaines de ces toxines semblent depuis longtemps (non sans certains risques, avec parfois même des morts) utilisées par des médecines traditionnelles (Composant du Ch'an Su, une poudre obtenue en broyant de la peau de crapaud séchée, utilisée en médecine chinoise traditionnelle).
On les a notamment utilisé pour leurs effets sur le cœur (tonicardiaque à doses infimes, facteur d'arythmie cardiaque éventuellement mortelle (par perturbation de la gestion des ions potassium, dite hyperkalémie) à faible dose. D'autres pathologies ont été soignées par du venin de crapauds. Des venins de crapaud a été expérimentés comme psychotrope aux USA et en Australie Leur effets psychoactifs sont pour partie discutés.
Le mucus de Bufo marinus est encore utilisé pour fabriquer une drogues utilisée par le culte vaudou.
Les symptômes varient selon l'animal, son âge, le patient et le contexte. Outre de premiers signes bénins (picotement ou brûlure (sur yeux, muqueuses, blessures), les symptômes les plus cités par la littérature sont :
Un syndrome épileptique a été observé chez un enfant de 5 ans, cinq minutes après qu'il eut porté à la bouche un spécimen de Bufo alvarius. L'enfant a été soigné avec succès au diazepam et phénobarbital)
Dans les cas graves faisant suite à ingestion de mucus ou extrait de peau, la mort survient généralement dans les 6 à 24 h. Les patients ayant survécu plus de 24 h sont généralement sauvés.
(liste non exhaustive)