Les médecins évaluent la gravité d'une brûlure en fonction de son degré, de son étendue (pourcentage de la surface corporelle touchée) et de sa localisation.
1er, 2e et 3e degré, sédation, hydratation par perfusion, lutte contre l'infection, oxygénothérapie hyperbare, greffe de peau...
L'infection représente 70 % des causes de décès des grands brûlés, et aggrave les cicatrices.
Il existe des recommandations européennes sur la prise en charge des brûlures de gravité intermédiaire, publiées en 2007.
L'étendue de la brûlure peut être évaluée rapidement grâce à la « règle des neuf » de Wallace. La tête représente 9 % de la surface corporelle, chacun des bras représente 9 %, chaque jambe 18 %, le dos et l'avant du torse 18 % chacun, la région génitale et la paume des mains environ 1 %.
Règle des neuf pour un adulte : | Règle des neuf pour un enfant : | ||||||||||||||||||||||||||||||||
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Seules les zones, dites « désépithélialisées », c'est-à-dire, ayant perdu la couche la plus superficielle de la peau, doivent être comptées dans le calcul. Les zones simplement « rouge » (érythème) n'entre pas dans le calcul de la surface.
Y sont prises en charge les brûlures considérés comme graves en raison de leur étendue, de leur degré, de leur localisation, ou du fait d'un risque de complications jugé important. Une des difficultés est que les brûlures internes éventuelles (poumons en particulier) sont difficiles à visualiser et à traiter, plus ou moins selon leur superficie, leur degré d'infection, leur profondeur et localisation.
Selon une analyse faite de 500 cas de trauma inhalateur la mort des brûlés était causée par l'intoxication, la pneumonie et la septicémie. Certains tests permettent de mieux diagnostiquer, et de manière rapide les organes internes touchés