Bien que leurs plans généraux soient quasiment identiques, les trois sister-ships présentent des différences plus ou moins apparentes, pour la plupart dues aux transformations effectuées après le naufrage du Titanic. Sur le plan de l'esthétique, le pont promenade (pont A) est couvert à l'avant, tout comme le Titanic (ce qui n'est pas le cas à bord de l’Olympic). Le Britannic a de plus un pont de coffre arrière couvert, contrairement à ses deux sister-ships. Le navire diffère également par la présence de gigantesques bossoirs au nombre de huit.
Lors de son service militaire, le Britannic a une capacité d'accueil telle que plusieurs transbordeurs sont nécessaires aux opérations d'embarquement ou de débarquement des patients. Il n'est cependant pas le navire-hôpital ayant la plus forte capacité, ce titre appartenant à l’Aquitania, d'une capacité de 4 200 places (soit 900 de plus que le Britannic).
Le Britannic reçoit de nombreuses améliorations visant à combler les faiblesses mises en évidence lors du naufrage du Titanic. Le double fond du navire est épaissi, et se prolonge sur les flancs de la coque jusqu'au pont F, le long de la partie centrale du paquebot. Ainsi, l'eau ne peut en théorie pas pénétrer dans les salles des chaudières en cas de collision. Sa double coque donne au Britannic une longueur légèrement plus importante que celle de ses deux sister-ships : il mesure 275 mètres au lieu de 269. Pour lui permettre d'atteindre une vitesse moyenne de 21 nœuds comme les deux autres, sa puissance est donc augmentée de 16 000 à 18 000 CV, faisant de sa turbine la plus grande au monde.
Les compartiments étanches du bâtiment sont également améliorés. Comme ses jumeaux, le Britannic en possède seize. Cependant, les cloisons de certains compartiments sont rehaussées. Cinq d'entre elles atteignent le pont B : la cloison avant, dite « d'abordage », la cloison séparant les cales et la première salle des chaudières, celle séparant les chaufferies 4 et 5, la cloison séparant la salle des chaudières arrière et la salle des machines et celle au centre de la salle des turbines. Les autres montent jusqu'au pont E, plusieurs mètres au-dessus de la ligne de flottaison. Ainsi, en cas de collision, le navire peut rester à flot avec ses six compartiments avant inondés (contre quatre sur le Titanic) ou sept à l'arrière. Sa double coque le protège théoriquement des inondations en son centre, mais le navire peut se maintenir à flot si ces compartiments sont inondés. Il est donc protégé contre tous les dangers que peut rencontrer un paquebot en service commercial.
Les bossoirs des canots de sauvetage sont également très différents de ceux des deux autres navires. En effet, les canots ne reposent plus sur le pont des embarcations mais sont suspendus à l'aide d'impressionnants bossoirs, qui détériorent plus ou moins l'esthétique du navire. Ceux-ci, capables de supporter jusqu'à six canots chacun, doivent être au nombre de huit : deux à l'avant du pont supérieur, deux groupes de deux à l'arrière de ce même pont, et deux autres sur le pont de poupe. Cependant, faute de temps, seuls les quatre bossoirs de l'arrière du pont supérieur, et le bossoir tribord de l'avant de ce pont sont installés. Des bossoirs de type Wellin sont provisoirement ajoutés sur le pont supérieur (sur la partie centrale de celui-ci), et sur le pont de poupe.
Un autre défaut du Titanic est réparé sur le Britannic : l'absence de liaison entre la passerelle et la salle de radio avait empêché les opérateurs de transmettre aux officiers certains avis indiquant la présence d'icebergs. Sur le nouveau paquebot, un tube pneumatique relie les deux installations, évitant ainsi aux opérateurs de se déplacer.
Les plans du navire montrent que le Britannic devait être plus luxueux que ses sister-ships, ceci dans le but de concurrencer les récents Imperator, Vaterland et Aquitania. Ainsi, on peut noter des changements au niveau du Grand Escalier qui devait être pourvu de grandes orgues aux ponts supérieurs et A. Le Café Parisien, si populaire à bord du Titanic disparaît sur le Britannic pour laisser plus de place au Restaurant à la carte dont la capacité augmente de 30 places. L'ajout le plus important est cependant celui de salles de bains individuelles dans toutes les cabines de première classe, ce qui aurait été une première sur un paquebot. Les enfants de première classe se voient également accorder une salle de jeu qui devient le pendant du gymnase sur le pont des embarcations.
Les projets ne mettent pas en reste les autres classes, prévoyant notamment l'ajout d'un gymnase pour les passagers de seconde classe, et la couverture d'un espace de promenade réservé aux passagers de troisième classe. Le fumoir est également remonté d'un pont, et permet ainsi à ses occupants d'avoir une vue sur la mer. Enfin, la disposition des canots non plus le long du pont, mais suspendus à plusieurs ensembles de grands bossoirs a deux avantages : le premier est purement esthétique, puisque le pont des embarcations est dégagé sur toute sa longueur (à l'exception des trois ensembles de bossoirs), mais le second a un intérêt bien plus notable : comme un ensemble de canots se trouve sur le pont de poupe, les passagers de troisième classe ont un accès direct aux embarcations, ce qui leur avait fait défaut durant le naufrage du Titanic.
Ces installations n'ont jamais été achevées sur le Britannic puisque celui-ci n'a jamais effectué de traversée commerciale, et ses éléments décoratifs ainsi que son mobilier sont entreposés lors de sa conversion en navire-hôpital.