L'épave est découverte le 3 décembre 1975 par Jacques-Yves Cousteau et est localisée aux coordonnées par 120 mètres de fond. En 1976, Cousteau pénètre pour la première fois avec des plongeurs à l'intérieur de l'épave. Il avait en effet besoin d'une autorisation des autorités grecques. Les champs de débris sont explorés avec la soucoupe plongeante SP-350, l'équipe étant accompagnée de Sheila Mitchell, survivante britannique du naufrage. Certains éléments de l'épave sont repêchés. Un documentaire est produit pour la série télévisée L'Odyssée sous-marine du Commandant Cousteau.
En 1995, Kostas Thoctarides y effectue 20 minutes de plongée en solo. Il est l'un des premiers à utiliser la technique de plongée en circuit ouvert. La même année, Robert Ballard (qui a découvert dix ans plus tôt l'épave du Titanic) utilise un ROV et le NR-1, un sous-marin nucléaire de la marine des États-Unis. Il n'y a pas de pénétration à l'intérieur de l'épave. Un documentaire télévisé est réalisé. En 1997, Kevin Gurr cartographie certains débris dans les environs et explore l'épave.
En 1998, Nick Hope pénètre dans l'épave et réalise des documentaires télévisés. En 1999, Jarrod Jablonski effectue environ 96 plongées et pénètre également dans l'épave. En 2001, Kostas Thoctarides filme l'épave à partir du submersible grec Thétis lors d'un test de plongée dans le canal de Kéa. Le film a ensuite été présenté dans une émission de télévision produite par le journaliste grec Giorgos Avgeropoulos qui était à bord du submersible.
En 2003, Carl Spencer pénètre pour la première fois dans la chaufferie no 6 par la porte étanche laissée ouverte, et découvre des explosifs immergés (mines) près de l'épave. Deux documentaires télévisés sont produits. En 2006, une pénétration plus profonde en chaufferie no 6 et un examen plus approfondi de la coque sont effectués. Un documentaire télévisé est réalisé pour la chaîne Histoire, animé par John Chatterton et Richie Kohler. En 2008 s'est tenue une expédition internationale du 12 au 25 octobre. Malgré divers soucis, notamment d'ordre météorologique, les onze plongeurs effectuent sept descentes sur l'épave, la plus longue durant un peu plus de quatre heures.
Le 24 mai 2009, Carl Spencer décède suite à un accident de décompression au cours de plongées sur l'épave dans le cadre de la réalisation d'un documentaire pour National Geographic. Il avait déjà participé à trois expéditions sur l'épave.
L'épave du Britannic est la plus grande épave de paquebot au monde. Elle repose sur son flanc tribord, aussi, il est impossible de mesurer l'ampleur des dégâts directement causés par l'explosion. Cependant, une grosse brêche découpe le paquebot sur toute sa hauteur, légèrement en avant de la passerelle de navigation. Son ampleur est trop importante pour être due à une quelconque explosion, que ce soit à cause d'une mine ou d'une torpille.
Des débris de verre ont été retrouvés au dessus de la cage du Grand Escalier, et les cheminées ont été arrachées à leur embrase. De nombreux morceaux de charbon reposent aux alentours de l'épave. Cousteau a repêché certains objets retrouvés sur l'épave, notamment un sextant retrouvé près de la salle des cartes.
En 1977, l'épave a été vendue à un acheteur britannique pour 2 500£. En 1996, elle a été rachetée par l'historien Simon Mills pour 15 000£, celui-ci ayant pour projet de préserver l'épave dans son milieu d'origine. Au début des années 2000, Robert Ballard a émis l'idée de faire du Britannic le premier musée sous-marin au monde en l'équipant de caméras, permettant ainsi au visiteur de voir l'intérieur du navire depuis la surface. Le projet ne s'est, à ce jour, pas concrétisé.
Ayant sombré en temps de guerre, n'ayant jamais connu de carrière commerciale, et n'ayant fait que peu de victimes, le Britannic n'a jamais connu l'engouement suscité par le Titanic. Longtemps ignoré du public, le Britannic a finalement gagné en célébrité avec la découverte de son épave. De plus, son nom est réutilisé par la White Star Line, lorsqu'elle met en service le Britannic de 1930. Ce navire est le dernier à arborer le pavillon de la compagnie lors de son retrait du service en 1960.
Le nom a également inspiré Richard Lester pour son film Terreur sur le Britannic avec Richard Harris et Omar Sharif. Dans ce film de 1974, le Britannic est piégé par un terroriste surnommé « Juggernaut ».
Enfin, l'histoire du Britannic a inspiré un téléfilm à Brian Trenchard-Smith, Britannic, sorti en 2000. Le téléfilm présente cependant de nombreuses erreurs historiques. Ainsi, le Britannic y est coulé, non pas par une mine ou une torpille mais par un espion allemand embarqué à bord pour y détruire une cargaison d'armes.