Le sous-sol de la Brie est constituée de marnes imperméables et de calcaires silicieux. Les plateaux recouverts de lœss sont fertiles et favorables à la grande culture céréalière, surtout dans sa partie occidentale. La Brie champenoise, plus crayeuse, est toutefois bien moins fertile que la Brie française.
La brie est traditionnellement subdivisée en deux entités géographiques : la Haute-Brie (ou Brie française) à l'ouest et la Basse-Brie (ou Brie champenoise) à l'est.
Durant l'Ancien Régime, la Brie est divisée en trois entités :
Cette région naturelle étant assez vaste, elle comprend une véritable mosaïque de petites régions naturelles :
La mise en œuvre des lois d'aménagement du territoire a conduit à définir des entités nouvelles, qu'elles soient officielles (regroupement intercommunaux) ou non (terroirs et micro-régions, à vocation essentiellement touristique). Ces entités reprennent parfois les noms de régons dites naturelles, sans en respecter les limites. Cas par exemple de la Communauté de communes de la Brie Boisée qui ne comprend qu'une petite partie de cette région naturelle.
C'est un pays de grandes exploitations agricoles, du fait de la présence de limons particulièrement fertiles, pratiquant les cultures du blé, de la betterave à sucre et de l'élevage laitier pour les fromages, avec notamment les bries. La rose est emblématique de la Brie ; elle est cultivée dans la région de Mandres-les-Roses et de Provins.