Brassicacées | |||||||||
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Classification de Cronquist | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Sous-classe | Dilleniidae | ||||||||
Ordre | Capparales | ||||||||
Famille | |||||||||
Brassicaceae Burnett, 1835 | |||||||||
Classification APG III | |||||||||
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Clade | Angiospermes | ||||||||
Clade | Dicotylédones vraies | ||||||||
Clade | Rosidées | ||||||||
Clade | Malvidées | ||||||||
Ordre | Brassicales | ||||||||
Famille | Brassicaceae | ||||||||
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La famille des Brassicacées, anciennement nommées Crucifères, est une importante famille de plantes dicotylédones. En classification classique, il comprend 3 200 espèces réparties en 350 genres. Ce sont essentiellement des plantes herbacées surtout présentes dans l'hémisphère Nord.
Parmi les plantes appartenant à cette famille, on retrouve des plantes cultivées pour la production d'huile (à usage alimentaire et industriel), pour la consommation humaine et animale, ou comme plantes d'ornement.
Les plantes appartenant à la famille des ‘Brassicacées’ (choux, navet, colza, moutarde, raifort, cresson...) contiennent des glucosinolates qui, sous l’action d’une enzyme endogène (la myrosinase), sont transformés en isothiocyanates.
Cette famille comprend des espèces de la flore sauvage spontanée et des espèces cultivées (dont certaines génétiquement modifiées) qui peuvent coexister et échanger des gènes.
En classification phylogénétique APG II (2003), la famille des Brassicacées comprend les Capparacées (comme la sous-famille des Capparoïdées). Le Angiosperm Phylogeny Website [25 août 2006] avait réhabilité les Capparacées, en les séparant des Cléomacées. Les Cléomacées comprennent 300 espèces en 10 genres (dont le genre Cleome, plantes à fleurs décoratives).
Le statut des Capparacées et des Cléomacées est encore discuté.
Les Brassicacées sont parasitées ou mangées par de nombreux phytophages (généralistes ou spécialistes), dont pucerons, larves de lépidoptères (piérides notamment) et de diptères qui constituent pour certaines d’importants « ravageurs » agricoles. C'est une des raisons pour lesquelles des OGM ont été produits au sein de cette famille, avec le risque, selon leurs détracteurs, que les gènes de résistances soient transmis à des parents sauvages qui pourraient devenir des « super-mauvaises herbes » à la fois résistantes à leurs prédateurs naturels et au désherbant glyphosate.