On peut apercevoir le bousier dans une scène de Microcosmos. On suit l'animal en train de déplacer sa bouse avec les péripéties qu'il peut rencontrer.
La fable d’Ésope intitulée Le bousier et l'aigle raconte comment un aigle tue un lièvre malgré les suppliques d’un scarabée. Le coléoptère se venge en détruisant par deux fois les œufs de l’aigle. L’oiseau, désespéré, vole vers l’Olympe et remet ses derniers œufs entre les mains de Zeus, priant le souverain des dieux de les protéger. Lorsque le scarabée découvre l’échappatoire trouvée par son adversaire, il s’enduit de bouse et s’abat sur le visage de Zeus, lequel, surpris, casse les œufs. Zeus apprend alors les griefs du scarabée ignorés par l’aigle. Il réprimande l’aigle puis demande au scarabée, mais en vain, de se tenir désormais à distance de l’oiseau. Aussi change-t-il la saison de ponte des aigles pour la faire coïncider à une période où le bousier hiverne. Érasme a consacré un commentaire assez long à cette fable dans ses Adages (Le scarabée au pourchas de l’aigle).
Aristophane faisait souvent allusion à la fable d’Ésope dans ses pièces : dans la La Paix, le héros galope vers l’Olympe pour libérer la déesse de la Paix, mais sa monture est un gigantesque bousier qui a ingurgité d’énormes quantité d’excréments.
Dans La métamorphose de Franz Kafka, la forme transmutée du héros, Gregor Samsa, est qualifiée de « vieux bousier » par la femme de ménage (« alten Mistkäfer » - ce mot peut aussi se traduire « vieux scarabée de merde »).