Le billet électronique (aussi appelé e-ticket de l'anglais electronic ticket) est un billet dématérialisé, utilisé pour l'achat d'une place, principalement dans les compagnies aériennes.
Le billet est complètement dématérialisé. Il est généralisé dans le secteur aérien depuis fin 2008
L'achat d'un billet électronique est habituellement fait par Internet ou par téléphone. Cette forme de billet d'avion remplace rapidement les anciens billets papier. Ces derniers se voyant même dans certaines compagnies appliquer une surcharge sur le prix. Les billets électroniques sont aussi utilisés pour des réservations dans des parcs de loisirs ou en France sur certains TGV (iDTGV).
Quand la réservation est faite, le billet électronique n'existe que comme enregistrement sur les serveurs informatiques des compagnies aériennes. Les clients impriment en général une copie de leur reçu électronique, reçu qui contient la référence de l'enregistrement ou le numéro de réservation.
Dans le domaine des spectacles, la loi du 31/12/2006 autorise la mise en place des billets dématérialisés permettant aux organisateurs de mettre en place la vente directe par Internet.
Détenir un billet électronique permet à tout passager aérien d'éviter le passage aux comptoirs de check-in et de se rendre directement à la sécurité s'il n'a pas de bagage à enregistrer. Cette option est désormais disponible auprès de nombreuses compagnies aériennes. Le passager reçoit une confirmation par courrier électronique puis il doit imprimer celle-ci avant de se rendre à l'aéroport et être en mesure de la présenter pour l'embarquement accompagné de sa carte d'identité. Il n'a plus qu'à retirer son billet sur une des bornes présentes dans l'aéroport ou à un guichet afin d'obtenir son titre de voyage. L'attribution du siège au sein de l'appareil se fait alors selon la règle du « premier arrivé, premier servi ».
Certaines compagnies aériennes permettent également un enregistrement en ligne via leur site Internet qui permet d'éviter même le retrait du billet à l'aéroport en l'imprimant avant de s'y rendre.
Les tickets électroniques permettent de réduire les coûts et facilitent l'organisation pour les compagnies aériennes en suivant la tendance de la dématérialisation. Côté voyageur, la perte du ticket devient moins préjudiciable étant donné qu'il est plus facile d'éditer à nouveau le ticket.
Certains voyageurs préfèrent toujours utiliser le billet papier historique, considérant qu'il est plus enclin à prouver la réalité de la réservation. Dans certaines situations, telles que les pannes matérielles, les clients détenteurs de billets papier peuvent être avantagés pour être redirigés vers d'autres compagnies ce qui n'est pas le cas avec les tickets électroniques qui ne constituent pas un élément de facturation.
Le domaine du ticketing, qu’il soit électronique ou conventionnel (c'est-à-dire utilisant un support matériel), est actuellement en pleine mutation dans les transports en commun. De nombreux acteurs en France et ailleurs dans le monde investissent en masse notamment dans le domaine de l’e-ticketing à destination des téléphones portables. Figure ci-dessous un panel des solutions utilisées pour les titres de transports en commun de la plus ancienne à la plus évoluée technologiquement en développant pour chacune d'elle ses avantages et inconvénients.
Il s’agit de la solution la plus classique, la plus connue et la plus répandue. Elle consiste en l’achat préalable d’un titre de transport en carton, à oblitérer dans une borne de compostage avant la montée dans le véhicule, ce qui le rend inutilisable par la suite, grâce à l’impression de sa date et heure de compostage et à une bande magnétique dont le contenu se trouve alors modifié.
Avantages :
Inconvénients :
Un autre grand classique. Il s’agit de cartes dotées d’une photo d’identité justifiant à son propriétaire le droit de l’usage, souvent illimité et gratuit, de tout un réseau de transport, pour une durée déterminée (mensuelle, trimestrielle…).
Avantages :
Inconvénients :
Cette solution est celle utilisée à Paris (Pass Navigo, en usage dans la capitale depuis 2001), à Nice (Suncarte, depuis 2002), à Lyon (Pass Técély, utilisé depuis 2002) ou encore à Toulouse (carte Pastel, depuis 2007). Actuellement, elles ne gèrent que des abonnements (hebdomadaires, mensuels, annuels). Il s’agit d’une carte à puce type cartes de crédit, dotées d’une puce Calypso qui leur permet d’être validées à une distance allant jusqu’à 10 cm de la borne, même en étant à l’intérieur d’un portefeuille.
Avantages :
Inconvénients :
Cette solution est en cours de test en Allemagne : les usagers possèdent une carte à puce avec un écran, une batterie et une antenne. Lorsqu’il entre dans un autobus, le voyage est automatiquement enregistré grâce au système d’antennes radio. Il n’est plus nécessaire d’acheter de tickets à chaque voyage : à la fin du mois, le passager reçoit un compte de tous ses voyages.
Avantages :
Inconvénients :
Cette solution est en cours d’étude à Paris, avec un projet RATP-Bouygues Telecom, et à Caen avec un projet Orange-Ville de Caen. Le but est de pouvoir stocker les données usuellement contenues dans les cartes sans contact directement dans le téléphone portable de l’usager, pour peu que celui-ci soit équipé d’une carte SIM compatible. C’est la solution la plus développée au Japon (avec la société DoCoMo).
Avantages :
Inconvénients :
Cette solution est similaire à la précédente au niveau de la technologie. Une puce compatible NFC sera introduite dans une clé usb, comme la carte SIM compatible NFC dans le téléphone portable. Les avantages et inconvénients, relistés ci-dessous, sont donc les mêmes en ajoutant l'avantage du coût faible d'une clé usb comparée à un téléphone portable (utile dans le cas d'utilisateurs ne possédant pas de téléphone mobile) mais aussi l'inconvénient de la perte facile de celle-ci.
Avantages :
Inconvénients :
C’est une solution explorée notamment par la SNCF avec ses projets Mobitick et Tikefone. Celle-ci consiste à envoyer au client un code-barres 2D (plus fiable que les codes à barres 1D actuellement dans nos supermarchés) sous forme de MMS.
Avantages :
Inconvénients :
La majeure partie des téléphones portables et PDA actuellement sur le marché sont équipés du Bluetooth (plus de 90% des téléphones à la vente sur « fnac.com » l’étaient en février 2007), et une partie non négligeable est même équipée du Wifi. L’idée, non explorée par des industriels d’après les recherches régulières effectuées sur Internet, serait d’acheter les tickets (sur le WAP, sur Internet, via un serveur téléphonique ou des bornes spécifiques…), de les stocker directement sur le téléphone portable, et de les valider/contrôler électroniquement en utilisant le Bluetooth ou le Wifi.
Le WAP pourrait être aussi une possibilité, mais le problème est que celui-ci nécessite une couverture réseau et fait payer le client.
Ces technologies ont été utilisées avec un projet de Tickets Electroniques sur Mobile (le projet TEM) réalisé par des étudiants de École centrale de Lille. D'autres étudiants de la même école ont continué de travailler sur ce projet tout en le renommant Projet TEM2, avec l'objectif de faire de ce projet étudiant un système entièrement utilisable sur tous les réseaux de transports en commun de France, notamment grâce à sa conformité à la norme AFNOR sur la billettique, et une méthode de sécurisation qui immunise le système contre les pirates informatiques.
Avantages :
Inconvénients :