Basilique Notre-Dame-des-Victoires | |
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Latitude Longitude | |
Pays |
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Région | Île-de-France |
Département | Paris |
Ville | Paris IIe |
Culte | Catholique romain |
Type | Église paroissiale |
Rattaché à | Archidiocèse de Paris |
Début de la construction | décembre 1629 |
Fin des travaux | 1740 |
Style(s) dominant(s) | Architecture baroque |
Classé(e) | ?? |
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Notre-Dame-des-Victoires est une basilique de l'Église catholique romaine située dans le 2e arrondissement de Paris. Elle est l'une des cinq basiliques mineures de la capitale française, la plus célèbre de celles-ci étant la Cathédrale Notre-Dame de Paris. La Vierge Marie y est notamment invoquée et priée comme le Refuge des pécheurs.
Le roi Louis XIII par suite à sa victoire conséquente au siège de la Rochelle en 1628 décide la construction de l'église Notre-Dame-des-Victoires. Le plan de l'église est conçu par l'architecte Pierre Le Muet au bénéfice des Augustins déchaussés, dits les Petits-Pères ; mais les travaux à peine commencés furent suspendus faute de fonds. À partir de 1656, la construction est reprise sous la direction de Libéral Bruant, puis de Gabriel Le Duc. Bien qu'inachevée, l'église est bénie en 1666. Touche finale, le portail est dû à Jean-Sylvain Cartaud qui achève la construction du sanctuaire de 1737 à 1740. À la Révolution, l'église, privée de ses religieux, devient le siège de la Loterie nationale puis Bourse des valeurs sous le Directoire. Elle est rendue au culte en 1802.
En décembre 1836, le curé de Notre-Dame des Victoires, l'Abbé Desgenettes, consacre sa paroisse au Cœur immaculé de Marie. Le sanctuaire abrite depuis lors une association de prière mariale, l'archiconfrérie du très saint et immaculé Cœur de Marie.
Un cénotaphe de Jean-Baptiste Lulli, ancien habitant du quartier, est à remarquer dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste.
La consécration de l'église au Cœur Immaculé de Marie et son nom de Notre-Dame-des-Victoires lui vaut d'accueillir sur ses murs environ 37 000 ex-voto ainsi que des trophées militaires.
Les parents de Sainte Thérèse de Lisieux firent dire des messes à son intention lors de sa grave maladie en 1883. Thérèse y viendra plus tard en pèlerinage avec son père.
La succession des architectes explique que l'église ne soit pas d'une parfaite unité. On peut remarquer dans l'église différentes œuvres dont :
La paroisse est dirigée par le père Arnaud Bancon, curé-recteur depuis 2003 et recteur de la basilique, assisté de son conseil pastoral. Plusieurs prêtres confesseurs concourent à l'animation spirituelle du sanctuaire ainsi que des bénédictines du Sacré-Cœur-de-Montmartre, installées au prieuré attenant.