Base aérienne 112 Reims-Champagne - Définition

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Commandement

Depuis le début des années cinquante, les officiers ayant commandé la base aérienne 112 ont été :

De 1949 à 1950 : colonel J.-L. Morlat. De 1950 à 1952 : colonel Marcel Housset. De 1952 à 1955 : colonel Jean Accart, as de guerre. De 1955 à 1956 : colonel Raymond Brohon. De 1956 à 1958 : Gabriel Gauthier, as de guerre et futur chef d'état-major de l'Armée de l'air. De 1958 à 1960 : colonel Michel Dorance, as de guerre. De 1960 à 1961 : colonel Jacques Fabry. De 1961 à 1963 : colonel Henri Dugit-Gros. De 1963 à 1965 : colonel Edmond Deleuze. De 1965 à 1967 : colonel Charles Mesnard. De 1967 à 1969 : colonel Louis Cinquin. De 1969 à 1971 : colonel Jacques Jallas. De 1971 à 1973 : colonel Hugues Chataing. De 1973 à 1975 : colonel Jean Cannac. De 1975 à 1977 : colonel Michel Forget. De 1977-1979 : colonel Étienne Copel. De 1979 à 1981 : colonel Jean Bodéré. De 1981 à 1983 : colonel Jacques Potier. De 1983 à 1985 : colonel Yves Joseph. De 1985 à 1987 : colonel Jean-François Pidancet. De 1987 à 1989 : colonel François Gueniot. De 1989 à 1991 : colonel Patrick Jelensperger. De 1991 à 1993 : colonel Richard Wolsztynski, futur chef d'état-major de l'Armée de l'air. De 1993 à 1995 : colonel Jean Bachelard. De 1995 à 1997 : colonel Christophe Motte. De 1997 à 2000 : colonel Frédéric Maigne. De 2000 à 2002 : colonel Henri Switzer. De 2002 à 2005 : colonel Denis Mercier. De 2005 à 2007 : colonel Francis Lonnoy. De 2007 à 2009 : colonel Gilles Perrone. Depuis 2009 : colonel Jean-Michel Meyer.

Présentation

La base aérienne de Reims, héritière de la longue et très riche tradition aéronautique de Reims, figure parmi les plus importantes plates-formes aéronautiques dont dispose l'Armée de l'air. Une place à part justifiée notamment par la spécificité de la mission principale confiée aux deux unités aériennes qui y sont basées : la reconnaissance aérienne tactique. Cette base porte le nom de tradition "Commandant Edmond Marin La Meslée".

Située à quelques kilomètres au nord de l’agglomération rémoise, la base aérienne 112 s’étend sur une superficie de 542 hectares qui, enserrés dans près de quatorze kilomètres de clôtures, se répartissent entre les communes de Bétheny, de Courcy et de Brimont. Orientée est-ouest, sa piste, au « format Otan », a une longueur avoisinant les deux mille quatre cents cinquante mètres qui permet à la base aérienne d’accueillir une très grande variété d’appareils.

De la base aérienne 112 dépendent une dizaine de sites dits « points isolés rattachés », notamment, à Reims, le bureau armée de l’Air information et le détachement militaire de coordination oeuvrant au sein du centre en route de la navigation aérienne. Hors de Reims, dans un rayon d’une centaine de kilomètres autour de la base aérienne, la station de communication de Perthes, la section champ de tir air-sol de Suippes-Sommepy, le site de l'ancien dépôt de munitions de Nogent-l'Abbesse (site récemment mis en sommeil), l’ancienne base aérienne de l'Otan de Vouziers-Séchault où sont évaluées des unités spécialisées dans la neutralisation des explosifs et les compagnies du Génie de l’Air, ainsi que les anciennes bases aériennes de l'Otan aujourd’hui désaffectées de Montmédy-Marville et de Marigny, relèvent également de la B.A. 112.

Troisième employeur de l’agglomération rémoise après le centre hospitalier universitaire et les services municipaux, elle emploie environ mille quatre cents militaires – qui se répartissent en officiers, sous-officiers et militaires du rang – et un peu moins d'une centaine de personnels civils relevant principalement du ministère de la Défense. Acteur majeur du développement économique local, son impact économique global annuel est évalué à plusieurs dizaines de millions d’euros.

La plate-forme aéronautique de Reims abrite depuis 1994 les escadrons de reconnaissance 01.033 « Belfort » et 02.033 « Savoie », escadrons qui relèvent du Commandement des forces aériennes ; l'Escadron de soutien technique aéronautique 2E.033, chargé de l'entretien et de la maintenance périodique des avions de la base aérienne, dépend quant à lui du Commandement du soutien des forces aériennes. Totalisant quarante aéronefs, ces deux escadrons sont équipés de Mirage F1, appareil dont la première version est entrée en service en 1973 dans l’Armée de l’air. Vingt Mirage F1CR, avions de reconnaissance tactique et d'assaut conventionnel, équipent chacun des deux escadrons de reconnaissance 01.033 « Belfort » et 02.033 « Savoie ».

Vue aérienne de la B.A. 112 (janvier 2008).

La mission principale confiée à la B.A. 112 est d’assurer le soutien des escadrons et unités stationnés sur sa plate-forme. La reconnaissance aérienne est ainsi la principale mission opérationnelle qui incombe à la base aérienne, qui joue ainsi un rôle de première importance dans l’exécution des missions confiées à l’Armée de l'air, notamment dans les domaines de la prévention des crises, de la projection de forces et de la protection. D’autres missions, ponctuelles ou s’inscrivant dans la durée, s’ajoutent à celle-ci et permettent à l’État de faire face, en recourant aux moyens et aux savoir-faire des forces armées, à des situations auxquelles les services publics ne sauraient répondre seuls. Et c’est ainsi que la B.A. 112 intervient dans des domaines aussi variés que la lutte contre le terrorisme par la constitution de détachements déployés dans le cadre du plan Vigipirate, le support logistique au don d’organes par sa capacité à réactiver sa piste à tout moment au profit d’une équipe médicale de l’Etablissement français des greffes dépêchée à Reims pour y effectuer un prélèvement, l’aide aux populations sinistrées dans des situations exceptionnelles de crise telles que la tempête de décembre 1999 ou les inondations de 2001 dans la Somme.

L’activité de la base aérienne 112 est en outre marquée par une très importante activité relationnelle. Son commandant, par ailleurs commandant d’armes de la place de Reims, participe à de nombreuses cérémonies militaires organisées localement tandis que la base aérienne, soucieuse de développer les liens unissant les armées à la nation, conduit un certain nombre d’actions à destination du public, parmi lesquelles l’organisation de visites de ses installations, la participation à des événements culturels tels que l’opération « Lire en Fête » ou les Journées européennes du Patrimoine (par l'intermédiaire du Musée de la Base aérienne 112 et de l'Aéronautique locale) et l’organisation d’un important forum emploi.

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