La fréquence 123,450 MHz, plus familièrement appelée "fréquence poubelle", est une fréquence laissée aux pilotes pour des communications air-air lors de vols en formation par exemple. Dans certains pays (comme le Canada), la fréquence réservée pour cet usage est 122,750 MHz.
La procédure d’auto-info consiste à diffuser systématiquement ou périodiquement des messages de position permettant d’orienter la surveillance du ciel et de faciliter les évitements entre aéronef en vol à vue dans un même secteur.
En dessous de 500 pieds au-dessus de la surface, l’auto-info s’effectue dans tous les secteurs sur la fréquence VHF commune 123,500 MHz à l’exception des secteurs ou des zones d’aérodromes pour lesquels une fréquence VHF particulière est affectée.
La fréquence 123,500 MHz est utilisée sur de nombreux petits terrains qui n'ont pas de fréquence propre attitrée (ce sont toujours des aérodromes en auto-information). Comme cette même fréquence peut potentiellement être utilisée par plusieurs aéronefs sur plusieurs terrains, il est alors primordial de bien faire précéder l'indicatif de l'avion par celui du terrain.
La fréquence 130 MHz est une fréquence utilisée pour :
Les radiobalises de bord sont aussi désignées par le terme ELT (Emergency Locator Transmitters). Elles émettent sur :
L'émission sur les fréquences 121,500 MHz, 243,000 MHz, nécessite un repérage radiogoniométrique par les équipes de recherche au sol. Depuis le 1er février 2009, les satellites Cospas-Sarsat ne localisent plus les émissions sur les fréquences 121,500 MHz et 243,000 MHz.
Elles peuvent se mettre automatiquement en fonctionnement suite à un violent choc ou lorsqu’elles flottent sur la mer. Elles peuvent aussi être mises en marche manuellement.
Une radiobalise a une puissance comprise entre 3 W et 7 W une fréquence entre 406 MHz à 406,1 MHz ( ), en transmission numérique codée du MMSI d'une durée de 440 ms tous les 50 s pour le repérage par satellite Cospas-Sarsat.
Une radiobalise a une puissance comprise entre 25 mW et 350 mW sur 121,5 MHz. L'autonomie en émission est de 100 h à +20 °C et de 40 h à -40 °C. La modulation d'amplitude émise correspond à un balayage de plus de 700 Hz dans une plage entre 300 Hz et 1 600 Hz et servira au radioguidage des moyens de secours, une fois ces derniers arrivés sur les lieux du sinistre.
La recherche radiogoniométrique de radiobalise de localisation des sinistres (RLS) est effectuée sur 121,500 MHz et 243,000 MHz.
En France, les radioamateurs réunis au sein des ADRASEC participent aux missions de recherche des radiobalises. Ces activités ont lieu dans le cadre du plan SATER (sauvetage aéro-terrestre) qui est un plan de secours, mis en place au niveau départemental, ayant pour objectif la recherche terrestre et la localisation précise d'aéronefs civils ou militaires en détresse et de ses occupants.
En mer, les vedettes hauturières, les avions de patrouille et de surveillance maritimes sont équipées, sur la fréquence 121,5 MHz, d'un radiogoniomètre de repérage d'urgence
Les modèles de montres Chronographe Breitling Emergency comportent un radio-émetteur miniaturisé réglé sur les fréquences d’urgence et de détresse de 121,5 MHz (version civile) () ou de 243 MHz (version militaire), pouvant être activé en cas de détresse aéronautique, comme lors d'un atterrissage de détresse (). Le signal peut alors être détecté dans une zone de 167 km par un avion volant à 6 000 m d'altitude (). Cette gamme de montres peut être achetée par des personnes sans licence de pilote mais elles doivent signer une clause indiquant qu'elles devront supporter les frais de recherche et sauvetage en cas de déclenchement injustifié de l'émetteur. Cette fréquence de 121,5 MHz servira au radioguidage des moyens de secours, une fois ces derniers arrivés sur les lieux du sinistre.