Il existe plusieurs types de ballons-sondes :
Il existe trois catégories d'utilisation des ballons-sondes :
La plupart des ballons expérimentaux ont un but d’étude de l’atmosphère (par exemple : la couche d’ozone) et sont mis en œuvre par des professionnels tels que le CNES ou des universités.
Il existe aussi des ballons météorologiques dont le but est de relever la température, l’humidité, la vitesse et la force des vents qui aident à l’élaboration de prévisions météorologiques : il s’agit des radiosondages. Les lâchés de ces ballons s’effectuent deux fois par jour, à 0 h TU et 12 h TU, selon une convention de l’Organisation météorologique mondiale. Tous les pays du monde participent à ces lâchés et la répartition des sites fait l’objet d'ententes. En France, par exemple, il existe sept stations de radiosondage.
Les ballons-sondes sont lancés depuis longtemps par les radioamateurs. Dans les années 1970, il y avait par exemple en France les "sondes ANJOU" qui emportaient dans l'atmosphère un relais radioamateur à large bande pour permettre des liaisons radio à grande distance. Comme l'horizon vu du ballon est donné par la relation
Un ballon pouvant emporter plusieurs nacelles, un système de caméra de télévision ATV directe en couleur peut même être embarqué dans l'une d'elle. Par exemple une nacelle radioamateur, suivie d’une nacelle école et d’une nacelle télévision peuvent constituer la charge d'un ballon. Les nacelles peuvent être séparées ou réunies ensemble pour former un bloc compact d’environ 30 cm de côté. La masse totale de l’ensemble ballon, nacelle et accessoires ne doit pas dépasser 4 kg. Les ballons radioamateurs sont lâchés par des associations de radioamateurs. Il ne peut pas y avoir de ballons lancés par des personnes isolées, non agrées et non autorisées. Les élèves, les enseignants et les radioamateurs sont impliqués dans le même projet et travaillent en équipe (ex. ballons ANATOLE dans le département du Pas de Calais).
D'autres associations de radioamateurs n'ont pas de projet avec les écoles mais un nombreux public est présent dans toutes les phases de leurs démarches dont des jeunes (ex. ballons BOUFIGO dans la région de Marseille). Ils travaillent souvent de concert avec d'autres organismes comme la sécurité civile. La nacelle principale est toujours munie d'un émetteur VHF. En France la fréquence réservée est 144,650 MHz par conventions internationales IARU. Les transmissions durant la voie montante du vol peuvent servir à des actions sur les expériences à bord avec des composants de puissances comme des relais, des servo moteurs ou autres systèmes interactifs. Les radioamateurs expérimentent et innovent avec les ballons hélium ou solaire en contrôlant l'altitude du ballon avec le moyen d'une soupape. Ils peuvent également exécuter le largage ou l’éclatement de l'enveloppe à un moment et une altitude très précise. Il est finalement possible avec les ballons radioamateurs de modifier la trajectoire du ballon à distance par le moyen de la voie montante UHF qui transmet des données codées vers le ballon. Les utilisateurs peuvent suivre le déplacement du ballon sur un fond de carte grâce à un logiciel approprié car un module GPS associé à un émetteur et à une interface APRS permet une localisation précise en temps réel de la nacelle pendant presque tout le vol depuis 1996 en France. Le taux de récupération peut alors atteindre 100 % grâce aux prévisions de trajectoire utilisant les prévisions sur les vents de plus en plus fiables et disponibles sur Internet. Le point de chute peut parfois être obtenu avec une précision de l'ordre de 250 à 500 mètres grâce à ces prévision et aux données GPS lors du vol. Les équipes de récupération radioamateurs, sont souvent sur le lieu de la chute avant l'arrivée du ballon pour assurer la récupération du matériel de la nacelle. Les radioamateurs de la sécurité civile participent souvent pour pratiquer un entraînement de recherches dans la nature. Renseignements sur le site : (http://www.ballons-radioamateurs.fr/).
Les ballons-sondes sont de formidables vecteurs pour les expériences. C'est pour cela que par exemple en France le CNES, en partenariat avec l’organisme Planète Sciences, permet aux jeunes de créer eux-mêmes leur(s) expérience(s) dans le cadre du programme « Un ballon pour l'école ». Celles-ci seront alors accrochées dans une nacelle qu'un ballon en latex qui peut atteindre 25 à 30 km d'altitude. Ces expériences menées déjà dans de nombreuses écoles (~150 par an) permettent aux élèves d'étudier l'atmosphère, la pollution, de prendre des photos ou des films à des altitudes diverses. Ces projets doivent commencer en début d'année scolaire et le lâcher se fait de mars à mai. Statistiquement et grâce à l’autocollant posé sur la nacelle, on récupère 2 ballons sur 3. La recherche au sol s'effectue par radiogoniométrie classique pratiquée par des radioamateurs qui organisent la récupération à la demande des écoles. Le taux de récupération des nacelles peut également atteindre 100% dans ce cas.