Baleine franche de l'Atlantique Nord | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Mammalia | ||||||||
Sous-classe | Theria | ||||||||
Infra-classe | Eutheria | ||||||||
Ordre | Cetacea | ||||||||
Sous-ordre | Mysticeti | ||||||||
Famille | Balaenidae | ||||||||
Genre | Eubalaena | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Eubalaena glacialis (Müller, 1776) | |||||||||
Répartition géographique | |||||||||
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Statut de conservation IUCN : | |||||||||
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La baleine franche de l'Atlantique Nord (Eubalaena glacialis) aussi appelée baleine de Biscaye, un nom issu des premiers baleiniers basques, est une espèce de baleine franche.
Proie idéale, exceptionnellement riche en huile, l'espèce a été intensément chassée et reste aujourd'hui encore la plus menacée de tous les cétacés. Dans l'Atlantique nord, on dénombre à peine 300 individus, guère plus dans le Pacifique nord.
Massive, imposante, de coloration brun clair à bleu noir, la baleine arbore sur la tête de curieuses excroissances calleuses envahies de puces de mer, de couleur jaune clair, orange ou rose. Le schéma de répartition de ces callosités, au-dessus des yeux et tout autour du rostre, facilite l'identification et le suivi d'un individu.
Dans les eaux tempérées de l'hémisphère nord, la baleine de Biscaye, seule baleine dépourvue d'aileron dorsal et recouverte de callosités au niveau de la tête, se repère aisément. La simple vue d'une nageoire pectorale ou d'une nageoire caudale suffit aux observateurs chevronnés pour l'identifier. Les pectorales, larges, épousent la forme caractéristique d'une spatule ; les pales de la nageoire caudale, séparées par une échancrure marquée, se terminent en pointe.
Dans l'Atlantique Nord, les femelles migrent du golfe du Maine où elles se nourrissent aux zones de mise bas, au large de la Floride et de la Géorgie: un voyage de presque 2 200 km, dans un recoin d'océan les plus fréquenté de la planète.
Les baleines franches de l'Atlantique Nord se nourrissent, mettent bas et élèvent leurs petits dans un couloir de navigation très fréquenté. Limiter à 10 noeuds la vitesse des navires dans les zones clés où elles vivent réduirait de façon spectaculaire la mortalité due aux bateaux, affirment les écologistes. Les chercheurs réfléchissent également à des lignes de pêche qui se casseraient plutôt que d'emmêler et de tuer les baleines. Leur population pourrait croitre de 25 % en quinze ans en empêchant les morts causées par l'homme.[réf. souhaitée]
Chaque baleine franche de l'Atlantique Nord compte car la population n'augmente que de 1 à 2 % par an. Les chercheurs ne savent pas bien pourquoi leur taux de natalité est si bas mais supposent que le stress de la zone côtière industrialisée y contribue.[réf. souhaitée]