Les babiroussas ou babyrousas forment un genre de suidé. Le nom provient du malais, babi (« porc ») et rusa (« cerf »).
Le babiroussa dispose de deux paires de défenses situées sur le museau. Chez le mâle, la paire supérieure est plus développée (jusqu'à 30 cm) et recourbée vers l'arrière jusqu'à pénétrer dans la peau, pouvant provoquer des infections, alors que chez la femelle elle est atrophiée voire inexistante.
La population totale est estimée à 4000 individus, disséminés sur plusieurs îles. Cet espèce endémique est en voie de disparition, et il est assez rare d'en trouver dans des zoos en France. Il est parfois chassé pour être domestiqué mais surtout pour sa chair.
En fonction des auteurs, il existe une seule espèce avec plusieurs sous-espèces :
Selon MSW et ADW :
Les mâles sont assez solitaires tandis que les femelles vivent en petits troupeaux. Il est surtout actif en matinée et reste à proximité des points d'eau. Très bon nageur, il peut passer d'île en île.
Il occupe un terrier composé de boue et de paille.
Son alimentation est composée de fruits, de feuilles, de champignons et de larves d'insectes.
Le babiroussa vit en Indonésie et se répartit entre les îles des Célèbes, de Buru, de Togian et de Sula.
Les mâles s'affrontent pour obtenir les faveurs des femelles.
Après une gestation de 153 jours, naissent un ou deux petits qui seront sevrés de 6 à 8 mois plus tard et pourront se reproduire à un an.
Le babiroussa peut vivre 24 ans en captivité.