Un traitement sous vide ou sous pression, et à la chaleur permet une meilleure imprégnation des pesticides ou colorants dans le bois, dans l'aubier notamment (le coeur est moins accessible aux produits, mais il est aussi naturellement plus résistant.
Les autoclaves de chimie travaillant sous haute pression sont soumis à la DESP (Directive Européenne Sous Pression). Ils sont le plus souvent équipés d'un disque de rupture (pastille d'éclatement) qui s'apparente à un fusible sous pression.
En chimie, un autoclave permet de réaliser des réactions sous pression, telles que des hydrogénations, polymérisations, minations, etc. Les autoclaves de chimie ou de recherche permettent de travailler à des pressions jusqu'à 5000 bars et des températures allant jusqu'à 900 °C. Les autoclaves peuvent êtres équipés d'un système d'agitation qui sera à entraînement magnétique afin de s'isoler de la pression et de créer un vortex uniforme à l'intérieur du réacteur. Ainsi de nombreuses manipulations de recherche et expérimentations en laboratoire sont réalisées à partir d'autoclaves (recherche pharmaceutique, chimique, pétrolière...).
Pour des améliorations de procédés ou en recherche fondamentale, le volume des autoclaves varie de façon inversement proportionnelle à la pression qu'ils doivent supporter. Ainsi, un autoclave de petit volume (50 cm³ à 300 cm³) supportera plus facilement la pression qu'un autoclave ayant un volume plus important (5 à 10 litres).
Les autoclaves haute pression (ou réacteurs de recherche plus communément surnommés bombes de laboratoire) sont exclusivement réalisés dans des matériaux métalliques permettant d'offrir une résistance à la pression. La matière de fabrication la plus couramment utilisée pour les autoclaves étant l'inox en nuance 316 SS. D'autres métaux tels que l'Hastelloy C276 ou l'Inconel 600 sont utilisés pour des applications corrosives ou très haute température (Ex: 900 °C).