Athanasius Kircher - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Introduction

Athanasius Kircher
Égyptologue
Athanasius Kircher
Pays de naissance Allemagne Allemagne
Naissance 2 mai 1601
Geisa, en Thuringe, près de Fulda
Décès 27 novembre 1680
Rome, Italie
Nationalité Allemande
Autres activités graphologue

Athanasius Kircher (en français : Athanase Kircher) (2 mai 1601, Geisa, en Thuringe, près de Fulda, Allemagne, - 27 novembre 1680, Rome, Italie) est un jésuite allemand, graphologue, orientaliste, esprit encyclopédique et un des scientifiques les plus importants de l'époque baroque.

Biographie

Famille

Son père, Johannes Kircher de Mayence, avait étudié la philosophie et la théologie, et, au lieu de devenir prêtre, était devenu le conseiller du prince-abbé Balthasar de Fulda. Ce dernier sera par la suite expulsé et Johannes Kircher perdra ses fonctions politiques et le statut social qui y étaient attachés. Il n'y reviendra jamais et se consacrera à l'enseignement et à sa vie de famille. Appauvri, il n'en veilla pas moins à donner une bonne instruction à ses six fils parmi lesquels Athanasius était le plus jeune.

Études, formation et premier enseignement

Entre 1614 et 1618, Kircher apprend le grec ancien et l'hébreu au collège jésuite de Fulda. Il entre dans l'ordre jésuite à Paderborn le 2 octobre 1618. Après la formation spirituelle (noviciat) et l'approfondissement des langues classiques (humanités) avec l'étude des sciences à Paderborn (1618 à 1622) il continue sa formation en philosophie à Münster et Cologne, étudie les curiosités du monde physique à Heiligenstadt et, de 1625 à 1628, étudie la théologie à Mayence où il est ordonné prêtre (1628). Il enseigne alors l'éthique et les mathématiques à l'université de Wurzbourg, où il s'initie également à la recherche scientifique et aux langues orientales. Sa première publication (sur le magnétisme) date de cette époque-là : Ars magnesia (1631).

Professeur à Rome

Fuyant la guerre de Trente Ans, il se réfugie à Avignon où il construit un observatoire et publie un essai sur la gnomonique. Il est invité à Vienne mais l'intervention de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc auprès du cardinal Francesco Barberini fait qu'il est nommé professeur de physique, mathématiques et langues orientales au Collège Romain à Rome (1635). Il semble que le pape Urbain VIII lui-même soit intervenu. Il reste attaché à l'université jusqu'à la fin de sa vie... ce qui ne l'empêche pas de voyager partout où le conduisaient ses investigations scientifiques : Aix, Vienne, Coblence, Münster, Malte, etc. Dès 1646 on le libère de sa tâche d’enseignant pour qu’il puisse se consacrer entièrement à la recherche et l’écriture. Les quelques trente-neuf livres qu'il écrivit touchent les mathématiques, l'astronomie, la musique, l'acoustique, l’archéologie, la chimie, l'optique, la médecine, sans parler des langues orientales, de la volcanologie et d'autres sujets « curieux » même si moins scientifiques : la kabbale, l’occultisme… Ces livres fourmillent d’intuitions et d’hypothèses diverses dont il laissa à ses successeurs la tâche de les confirmer ou infirmer. Souvent comparé à Leonardo da Vinci, ce génie encyclopédique était appelé le « Maître des cent Savoirs ».

Page générée en 0.284 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise