Asphodelus | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
![]() | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Liliopsida | ||||||||
Sous-classe | Liliidae | ||||||||
Ordre | Liliales | ||||||||
Famille | Liliaceae | ||||||||
Genre | |||||||||
Asphodelus L., 1753 | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Ordre | Asparagales | ||||||||
Famille | Xanthorrhoeaceae | ||||||||
Sous-famille | Asphodeloideae | ||||||||
| |||||||||
|
Les asphodèles sont des plantes vivaces monocotylédones, appartenant à la famille des Liliacées et au genre Asphodelus. La plupart des espèces poussent autour du bassin méditerranéen et ont une prédilection pour les sols calcaires. À noter cependant une espèce alpine, A. albus (et sa sous-espèce A. delphinensis), ainsi qu'une espèce poussant à la fois sur les côtes de Bretagne et de Galice, A. arrondeaui (bâton blanc d'Arrondeau).
Dans l'Antiquité, les asphodèles étaient souvent utilisés pour fleurir la tombe des morts, d'où la légende du Pré de l'Asphodèle, lieu des Enfers dans la mythologie grecque.
Le feuillage des asphodèles se présente sous la forme d'une rosette de feuilles radicales, étroites et linéaires, à extrémité pointue. De cette rosette émerge une tige nue portant une hampe florale plus ou moins ramifiée selon les espèces. Les fleurs sont groupées en grappes fleurissant du bas vers le haut (on trouve sur la même grappe les fruits en bas, les fleurs épanouies au centre et les « boutons » en haut). Elles sont formées de six tépales (trois sépales et trois pétales ayant la même forme et la même couleur). Elles sont en général blanches, chaque pétale portant une strie centrale rose ou brune. Les six longues étamines, à filet blanc, portent des anthères orange ou brunes. Les fruits sont des capsules rondes, vertes ou brun-orange, ressemblant à des petites cerises. La racine, tubéreuse, est comestible.
L'asphodèle donne son nom à un personnage secondaire du feuilleton radiophonique Bons baisers de partout, Moïse Asphodèle, alias Sphodella, le photographe-philosophe.
Victor Hugo fait également référence à l'asphodèle, dans Booz endormi :
Booz ne savait point qu'une femme était là,
et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d'elle.
Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèle,
Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala.
Mes bouquets d'asphodèles (1969) est le titre d'une chanson de Marie Laforêt.
Le Pré de l'Asphodèle désigne une région des Enfers grecs.
Asphodèle d'Arrondeau |