Les dimensions et la construction des ascenseurs permettent l'accès sécurisé des personnes. L'ascenseur est relié à un centre de contrôle à distance. Les personnes dans la cabine disposent d'un téléphone intérieur pour la communication orale. Le centre de contrôle a un réseau informatique véhiculant certaines informations issues des capteurs du système de l'ascenseur, le reste est stocké sur place dans le dispositif de commande électronique-informatique.
« Un » ascenseur (en général dans une même trémie), ayant plusieurs portes palières comporte plusieurs dispositifs ascensionnels avec des treuils différents et un seul dispositif de commande : il s'agit la batterie d'ascenseur. La batterie peut être composée de tous les dispositifs d'ascenseurs disposés sur une aire de passage dédiée à la circulation verticale. La batterie comporte actuellement une seule cabine comme véhicule par dispositif ascensionnel. Il comporte très rarement 2 cabines jumelles superposées. Un système devenu rare est le chapelet de cabines pour un système continu lent sans porte palière (Paternoster).
La centrale de commande locale des ascenseurs modernes de gratte-ciel est équipée de dispositifs qui journalisent les trajets quotidiens. De façon à éviter les « impossibilités » ressenties par les usagers de disposer de l'ascenseur au bon moment, le système embarqué établit une fluidification du trafic du système composé par toutes les cabines. Les journaux des jours passés permettent d'établir dans le système informatique des probabilités de fréquentation selon le jour et l'heure actuelle et ces probabilités sont utilisées par processus intégré à la logique de commande des trajets des différentes cabines.
Un ascenseur classique actuel est à câble et treuil électrique avec contrepoids pour la cabine. L'entretien normal de l'ascenseur prévoit une re-tension régulière des câbles et une vérification des dispositifs de sécurité avec leurs capteurs.
Un ascenseur hydraulique est un système à piston. Le piston peut mouvoir la cabine directement qui ne se déplace que sur quelques étages, ou bien il peut mouvoir un système de poulies sur lequel passe le câble retenant la cabine et démultiplie la course.
Quelques systèmes sont équipés de vis sans fin reliées à la cabine qui ne risque jamais de chute.
Le moteur des ascenseurs modernes est contrôlé par un variateur de fréquence, qui joue sur la fréquence du courant d'alimentation et jauge le couple nécessaire au mouvement de manière à ce que les phases d'accélération et de décélération soient imperceptibles pour l'occupant de la cabine. (L'accélération des ascenseurs rapides augmente la sensation de poids de la personne : poids augmenté ou diminué d'environ 10%. La grande vitesse acquise associée la grande différence de hauteur des déplacements peut endommager l'oreille .)
De plus, les ascenseurs modernes peuvent se passer de « local machinerie » (moteur de traction et armoire de commande situés en gaine). De technologie récente, ils se nomment Gen II pour Otis, Monospace chez Kone, Isis chez Thyssen, Smart chez Schindler.
Un ascenseur se compose d'une cabine qui se translate dans une cage ou gaine (aussi appelée trémie) généralement verticale. Cette cabine est supportée dans une structure parallélépipède appelée étrier, ou arcade, permettant le guidage et le support de la cabine. Le guidage de la cabine est réalisé par différents éléments :
Les ascenseurs résidentiels d'immeubles classiques ont des vitesses typiques de 0,6 m/s à 2,5 m/s, soit 2 à 9 km/h.
Au-delà, les ascenseurs ont des vitesses relativement proportionnelles à la hauteur des tours ou gratte-ciels :
3 m/s, soit 1 étage/s (12 km/h) entre 15 et 30 étages
4,5 m/s, soit 1,5 étage/s (16 km/h) entre 30 et 40 étages
6 m/s, soit 1,8 étage/s (22 km/h) entre 40 et 100 étages (Tour Montparnasse 56 étages)
9 m/s, soit 2,7 étage/s (33 km/h) entre 50 et 110 étages (Chicago,Toronto,Tour Q1,Melbourne)
La vitesse ascensionnelle maximale peut atteindre 17 à 18 mètres par seconde, soit 60 km/h, pour les ascenseurs équipant les tours les plus hautes telles que la tour 101 à Taipei, ou celle de la nouvelle tour de Bürj à Dubaï. Mais dans ces cas les cabines doivent être pressurisées, car au-delà de 11 m/s il y a des risques pour la santé.
L'accélération nécessaire pour atteindre la vitesse, est bien souvent constante et calibrée autour de +/- 1 mètre par seconde carré (1 m/s2), soit +/- 0,1 G, et d'autant plus durable que la vitesse est importante.