Areva - Définition

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Gouvernement de l'entreprise

Areva est une société anonyme de droit français à directoire et conseil de surveillance.

Conseil de surveillance

Membres nommés par les actionnaires :

  • Jean-Cyril Spinetta - président
  • Alain Bugat - vice-président
  • CEA - Representé par Olivier Pagezy
  • François David
  • Thierry Desmarest
  • Oscar Fanjul
  • Philippe Pradel
  • Guylaine Saucier

Membres représentant l'État, nommés par le gouvernement :

  • Luc Rousseau
  • Bruno Bézard
  • Pierre-Franck Chevet
  • Gérard Errera

Membres représentant les salariés :

  • Jean-Claude Bertrand - Areva NC - Pierrelatte
  • Gérard Melet - Areva NC - La Hague
  • Alain Vivier-Merle - Areva NP - Lyon

Comités du conseil

Le Conseil de Surveillance peut décider de la création de Comités dont il fixe la composition et les attributions, et qui exercent leur activité sous sa responsabilité.

En 2008, on dénombrait ainsi 4 Comités :

  • Le Comité stratégique, dont le rôle est d’éclairer le Conseil de Surveillance sur les objectifs stratégiques d’Areva ; de se prononcer sur les décisions stratégiques proposées par le Directoire au Conseil de Surveillance.
  • Le Comité d’audit a pour mission la définition des normes comptables, financières ou déontologiques, à mettre en oeuvre. Il réalise des études sur des points particuliers, sur demande du Conseil de Surveillance ou de sa propre initiative.
  • Le Comité des rémunérations et des nominations propose au Conseil de Surveillance le montant des rémunérations ou avantages en nature des mandataires sociaux d’Areva, se basant sur l’évaluation des performances individuelles. Il examine les dossiers des personnalités pressenties aux fonctions de membres du Directoire et communique son avis au Conseil de Surveillance, et donne également son avis sur les nominations des dirigeants des sociétés du groupe.
  • Le Comité de suivi des obligations de fin de cycle participe au suivi du portefeuille d’actifs dédiés constitué par Areva pour couvrir les charges futures d’assainissement et de démantèlement d’installations nucléaires.

Directoire

Les membres du directoire sont nommés par le conseil de surveillance pour une durée de 5 ans.

  • Anne Lauvergeon (présidente du directoire)
  • Gérald Arbola (Directeur général délégué d'Areva)
  • Didier Benedetti (Directeur général délégué d’Areva NC, chargé de la politique de recherche du Groupe.)
  • Luc Oursel (Président d'Areva NP)

Analyse stratégique

La présidente Anne Lauvergeon estime que dans un monde de l'énergie en pleine recomposition, son groupe dispose de nombreux atouts (résumé de ses propos) :

  • L'Europe est en train de redécouvrir la dimension stratégique de l'énergie après une période de relatif désintérêt et l'intérêt d'une vision européenne de l'énergie qui va passer par des regroupements. À partir de 2012, l'Europe va devoir faire face au remplacement des vieilles centrales et devra en plus, mettre en œuvre 1 000 mégawatts de capacités nouvelles chaque mois.
  • Les grandes sociétés du secteur de l'énergie ont vu ces dernières années leurs marges s'apprécier très fortement et beaucoup d'entre elles ont des capacités financières considérables. Les regroupements vont permettre de créer de nouveaux acteurs capables de disposer de réserves financières encore plus importantes, ce qui va leur permettre d'investir massivement dans la production et dans les réseaux de transmission et de distribution.
  • Areva a un ambitieux plan de développement dans l'uranium, car dans les trente prochaines années, les sociétés de l'énergie vont devoir doubler les capacités de production et améliorer très nettement les réseaux et les interconnexions. Les besoins d'Areva en besoins d'investissements vont devenir considérables alors même que la société est limitée dans ses capacités d'endettement et que les gros investissements doivent être pris en garantie (quasi-dette) sur le bilan. L'adossement à un autre groupe ou un nouveau regroupement doit donc être envisagé.
  • En dehors de l'Europe, trois autres pays sont particulièrement visés par Areva, la Chine, les États-Unis et l'Inde.

Les ambitions d'Anne Lauvergeon furent toutefois longtemps contre-carrées par la non-privatisation du groupe décidée par le gouvernement. Par ailleurs, la manière dont elle avait conduit sa réélection à la tête d'Areva en 2006 avait fâché Thierry Breton, le ministre de l'industrie de l'époque.

Le mariage avec Alstom est régulièrement envisagé, de même qu'un rapprochement avec Bouygues. De plus, Areva ne dispose pas de suffisamment de trésorerie pour opérer des rachats massifs alors qu'il doit faire face à des grands chantiers : la construction d'un réacteur nucléaire en Finlande, d'une usine d'enrichissement en France et le futur EPR de Flamanville.

L’ouverture du capital d'Areva a été annoncée par le gouvernement français depuis 2003, mais a été reportée plusieurs fois, notamment au profit des privatisations de GDF et d'EDF. Fin octobre 2005, le premier ministre Dominique de Villepin a annoncé qu'il suspendait le processus. L’élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007 a ravivé les discussions autour d’une possible ouverture du capital d’Areva. Le 31 août 2007, Anne Lauvergeon insistait sur la nécessaire évolution du capital pour financer le développement du groupe.

Le 30 juin 2009, Areva annonce l’ouverture de son capital à de nouveaux partenaires et à ses salariés, à hauteur de 15 %. Le groupe annonce également la mise en vente de Areva T&D. Le 7 juin 2010, Areva annonce avoir finalisé la cession de Areva T&D à Alstom et Schneider Electric.

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