Saint-Nicolas, dont les coordonnées sont Forêt Fouesnant, Bénodet ou Loctudy. On y trouve un important vivier construit en 1872 par le baron Fortuné Halna du Fretay, deux restaurants (les viviers et la boucane) et plusieurs maisons construites dans les années 1960, utilisées comme résidences d'été ( une douzaines d'habitations au total). L'électricité est produite par une unique éolienne. Les derniers habitants permanents ont quitté l'île au début des années 1960.
, est l'île principale. Elle est accessible en vedette, pendant l'été, depuis Concarneau, Fouesnant, LaLe Centre International de Plongée des Glénan y est installé depuis 1959, d'abord dans l'ancienne ferme et actuellement dans un bâtiment appartenant au Conseil général du Finistère.
Une partie de l'île est classée depuis 1974 en réserve naturelle, la plus petite de France (1,5 ha), pour protéger le Narcisse des Glénan, plante endémique de l'archipel.
Elle est reliée à Saint-Nicolas par un cordon de sable, un tombolo, découvrant à marée basse. L'école de voile (Les Glénans), propriétaire de l'île, y a construit un bâtiment moderne dans les années 60.
L'île du Loc'h, avec une ancienne ferme et un étang d'eau saumâtre, est la propriété de la famille Bolloré. C'est la plus grande en superficie.
Le baron Fortuné Halna du Fretay tenta l'exploitation d'une pisciculture dans cet étang. Il modernisa également les techniques de brûlage du goémon en faisant construire un véritable four d'usine en 1874. La cheminée de cette ancienne installation de fabrication de soude sert maintenant d'amer.
Située à l'est de l'archipel, l'île de Penfret abrite un phare ainsi que le sémaphore de l'archipel. L'école de voile les Glénans est propriétaire de la presque totalité de l'île depuis 1952. Elle est locataire du sémaphore depuis 1964.
L'Etat est propriétaire du phare et de ses abords, du sémaphore et de l'ancienne maison des gardiens de phare. Le Conservatoire du Littoral est en passe de racheter le sémaphore et la maison des gardiens. Les Glénans, après avoir restauré la ferme au début des années 50, ont bâti quelques bâtiments entre 1955 et 1965.
Le nom de Cigogne viendrait non pas de l'oiseau, mais de la forme de l'île: "seiz kogn" signifie "sept coins" en breton.
L'île Cigogne, au centre de l'archipel est reconnaissable à son Fort, construit à partir de 1756 pour interdire le mouillage de la Chambre aux corsaires anglais. Il a logé jusqu'à 80 soldats.
Propriété de l'État, il est loué à l'école de voile. Une tour y sert aussi d'amer.
L'île de Drénec, au sud de Saint-Nicolas, abrite une ancienne ferme restaurée par l'école de voile. Propriété du Conservatoire du Littoral, Les Glénans en sont locataire depuis 1952.
Ce petit îlot de Brunec, au nord de Saint-Nicolas, est surnommé la prison, peut-être parce qu'un jour, au XVIIIe siècle, les Anglais qui occupaient Penfret y débarquèrent des pêcheurs de Concarneau accusés de transporter des vivres pour la garnison française de Fort Cigogne.
L'île est devenue propriété du Conservatoire du Littoral. On y trouvait une villa des années 1960, démolie au printemps 2008.
Cette île, au sud-ouest de Penfret, servait de pâturage aux fermiers de Penfret. Elle est dotée d'une tour servant d'amer.
Se situant à l'ouest du Loc'h, elle est formée de trois îlots, avec un petit bâtiment en ruine, cabane de goémonier ou ancienne petite ferme.
On rattache aussi à l'archipel l'île aux Moutons qui se situe à mi-chemin entre la côte et l'archipel.
Un phare y est installé depuis 1879.
L'île est désormais une réserve ornithologique où nichent deux espèces de sternes : sterne pierregarin et sterne caugek. Une grande zone qui sert de nichoir aux sternes est donc interdite au public.
Des fouilles archéologiques y ont été effectuées, montrant une présence de l'Homme au néolithique et à l'époque gauloise.