Durant le Crétacé inférieur, on pense que le secteur dans lequel Archaeamphora longicervia se trouvait a connu des fluctuations climatiques significatives entre des conditions arides, semi-arides et des conditions plus humides. Le substrat de la région est pour la plupart composé de sédiments lacustres et de roches volcaniques.
Le matériel fossile d'Archaeamphora longicervia a été soumis à l'analyse chimique pour l'oléanane, considérée comme un marqueur chimique différenciant les angiospermes des gymnospermes. L’oléanane a été détectée dans les spécimens de plante à urne, suggèrant qu'elles appartiennent aux angiospermes.
Plusieurs caractéristiques morphologiques d'Archaeamphora longicervia suggèrent que l'espèce est proche des Sarraceniaceae. Les urnes des deux taxons présentent une ou deux ailes, un péristome lisse, et s'allongent verticalement à partir d'un court pétiole.
Li (2005) suggère que Archaeamphora longicervia est morphologiquement similaire à la Sarracenia purpurea moderne. Elle a en commun avec cette espèce une disposition spiralée de ses urnes et de ses feuilles tubulaires semblables à des phyllodes avec des nervures principales parallèles. Archaeamphora longicervia présente aussi de proches affinités avec des espèces du genre Heliamphora en ayant des urnes avec un long cou et un opercule vertical.
Li (2005) mentionne la découverte d'un autre type de plante à urne provenant de la même formation. Cette variété diffère du matériel type d’A. longicervia en ayant des pièges sans aucun étranglement avant la bouche. Il suggère que ce serait une espèce différente de l’A. longicervia. Une forme intermédiaire avec un cou plus large est aussi signalé, suggèrant que les plantes à urnes étaient déjà un groupe diversifiés au début du Crétacée.