La super-famille Apoidea (ou des apoïdes), dans l'ordre des hyménoptères, réunit des insectes appelés abeilles ou guêpes.
Les abeilles adultes se nourrissent généralement de nectar et sont d'importants agents de pollinisation. Leurs pièces buccales sont de type suceur. Leur langue se replie dans leur bouche. Les femelles de la majorité des espèces possèdent un aiguillon venimeux (qui est en fait dérivé de l'ovipositeur) sur leur abdomen qui a une très grande mobilité. Ces insectes sont habituellement revêtus d’un duvet pouvant ressembler à du poil.
Il existe plus de 16 000 espèces d'abeilles décrites (les opinions varient quant au nombre réel, certains disent 20 000, d'autres l'estiment à 30 000). D'après le récent consensus sur la phylogénie des Apoidea elles sont aujourd'hui classées en 13 familles, dont deux fossiles :
Les enregistrements d'abeilles fossiles sont plutôt lacunaires. Le plus ancien fossile d'abeille primitive a été décrit en 2006 dans de l'ambre du début du Crétacé birman. Possèdant des caractères communs avec les guêpes prédatrices, cette espèce Melittosphex burmensis datée de 100 millions d'années a été trouvée entourée de grains de pollen. Sa découverte confirme l'origine commune des guêpes et des abeilles et l'ancienneté de la coévolution entre les «abeilles» et les angiospermes (spécialisation dans la consommation de nectar et de pollen et rôle dans la pollinisation).
Bien que l'espèce d'abeille la mieux connue, l'abeille Apis mellifera, soit une espèce sociale, la plupart des abeilles (plus de 80 % des espèces) sont solitaires.
Contrairement à beaucoup d'insectes, les abeilles femelles s'occupent à divers degrés de leur progéniture. Cela va de la simple fourniture d'une réserve de nourriture (généralement un mélange de nectar et de pollen) à la défense du couvain par les ouvrières. Certaines espèces sont toutefois cleptoparasites et nourrissent leurs larves aux dépens d'autres espèces.
Le langage des abeilles a été étudié par l'éthologue Karl von Frisch.